Je transfers donc la réponse à la liste... qui pourra la compléter !
... et il y a bien aussi un journal du 3ème type ! à une époque je voulais faire un bouquin sur le nouveau journal scolaire avec tout ce que nous avions vécu à travers les petites fourmis etr les copains bretons, lyonnais, pyrénéens, dromois etc. etc. mais il aurait fallu que je le fasse tout de suite pour avoir les tonnes d'archives. Bon, ce sera vous avec vos futures aventures qui le ferez ! Mais que ce soit journal, plan de travail quel que soit sa forme, téléphone, ateliers... se sont bien les mécanismes d'un seul et unique système.
bises.
----- Original Message -----
Sent: Wednesday, January 26, 2005 12:31 PM
Subject: Re: [3type] chapeau de journal :question de mots?
(...)
cette réponse que tu m'as envoyé ne mérite-elle pas une publication liste?
je t'en laisse seul juge, mais ton récit et ton analyse de ton "expérience journal" est très éclairante... pas seulement pour moi je pense.
je retiens deux choses :
. le mot maquette, celui qui me manquait.
.et la distinction tiarge classes tirage parents, qui me plaît dans cet engagement politique que je revendique.
(...)
 
Juliette Gasselin
Ancien Presbytère
31 350 ESCANECRABE
 
05.61.94.02.05
06.81.52.29.58
 
École élémentaire
31230 MONTBERNARD
 
05.61.88.28.32
 

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----- Original Message -----
Sent: Wednesday, January 26, 2005 9:54 AM
Subject: Re: [3type] chapeau de journal :question de mots?

La couverture s'il n'y a que le titre comme pour un bouquin, un livret. Le dos du livre ou livret s'appelle alors 4ème de couverture !
La première page c'est la page 1. "La Une" s'il y a le titre du journal, les grands titres, une accroche qui donne une idée de ce que l'on va trouver etc. Mais tu peux avoir un journal qui n'a qu'une "une" ! Tout est sur une page.  Il y en a eu un célèbre qui s'appelait "ébouriffé" à Lyon où le héros de ce journal, Mathias, servait de prétexte à pas mal de mômes lyonnais qui lui écrivaient pour se plaindre ou proposer et qui du coup étaient publiés ! il n'a duré que le temps de 3 numéros je crois !!! (c'était dans les années 70, il était gratos et distribué dans la région lyonnaise... vu son côté subversif, il a rapidement plus eu de sous pour sa production !). Il y a eu des quotidiens faxés dans quelques sous-réseaux du réseau acti, puis de marelle. Liaison quotidienne entre 2, 3 ou 4 écoles maximum.
L'ours, c'est le pavé où l'on met les indications légales : n° à la Commission paritaire de la presse, nom du directeur de publication (c'est lui qui va au tribunal), et d'autres indications comme le rédacteur en chef, maquettiste etc...
Un chapeau c'est ce qui introduit un article, écrit dans une autre police ou un autre corps. En général il est fait par la rédaction et non pas par les auteurs puisque c'est à travers les chapeaux que l'on voit aussi la ligne éditoriale du canard ! Mais il y a eu chez les mômes de la Fourmilière de Moussac, de la Mouette bavarde de Primelin, des Minis-cracras de Saleich (c'était ton pote Michel Barrios), des lupins de l'Aubépin (c'était Jean-Michel Calvi) une autre conception de la "ligne éditoriale" : c'étaient les commentaires (bulles) de petits personnages sur les textes des uns et des autres (des fourmis pour moussac, une mouette pour primelin, des cradocks pour Saleich...) Mieux qu'un chapeau (en plus ça décore), d'autant que ces personnages se faisaient en plus mutuellement référence ce qui donnait une dimension assez fantastique à l'écrit et ce qui faisait que quelqu'un hors de leur espace (système !) avait du mal à saisir ce qui se passait tout en se doutant bien qu'il y avait quelque chose qui lui échappait ! Le truc c'est d'avoir un personnage qui se rapporte au titre et très facile à dessiner par tous. Le travail de recul, d'humour, est assez étonnant.
 
Un détail : il faut éviter la pléthore de polices, sinon cela n'est plus lisible.
 
Mise en page. Non seulement c'est un acte de création graphique mais c'est aussi une technique de communication.
Elle peut faire un tout avec l'écriture d'un texte : j'écris un texte, je le compose, il occupe une page entière qui m'appartient je le dispose, le décore comme je veux ! et j'imprime, duplique, photocopie... moi-même. Avant la mise en page dépendait de la presse d'imprimerie dont on disposait, du limographe et des stencils, de la linogravure ! L'auteur du texte faisait presque tout avec une équipe de copains. Mais cela n'a pas empêché qu'il y a eu des journaux splendides et qui le seraient encore aujourd'hui.
La photocopie, l'ordinateur et l'imprimante ont changé la donne : la mise en page est devenue la plupart du temps distincte de la composition de chaque texte. C'est donc le plus souvent une opération qui se fait en dernier, quand tous les textes ont été composés.
- Soit tu utilises une PAO (msPublisher en général). Il y a une grosse opération qui se fait avant : c'est la préparation d'une maquette : composition du titre, préparation des cadres dans lesquels vont être mis les textes, marges etc. Une fois la maquette faite, elle ressert à chaque tirage d'un nouveau numéro.
La question : est-ce que les enfants, tous les enfants peuvent maîtriser l'usage d'une PAO ?
- Alors il y a... la maquette en papier ! On colle (!!) les textes imprimés au préalable, les décos, sur une feuille de papier... et il n'y a ensuite plus qu'à photocopier ! On peut juste calibrer à l'avance les textes (standardiser une ou deux longueurs de lignes) que les enfants impriment cela facilite ensuite la mise en page et une certaine unité du journal, comme aussi limiter le choix des polices courantes (Arial ou Tim new roman). C'est surtout un problème de lisibilité.
Bien sûr toutes les organisations possibles à travers la réalisation d'un journal !
Pour ma part, après avoir tout essayé, j'ai privilégié la maquette en papier parce qu'elle laisse la maîtrise complète aux enfants et permet d'autre part dans l'écriture une immense liberté, en particulier lorsque le graphisme se mélange à l'alphabétique pour donner un sens complètement nouveauet puissant  à l'écrit, une forme d'_expression_ différente de la BD dont les enfants étaient quasi les inventeurs. Ma part était de veiller à la lisibilité de l'ensemble, même si cette lisibilité n'était pas toujours celle à laquelle on était habitué (voir les fourmis et autres minicracras qui se mélangeaient aux textes avec leurs bulles, pages composées avec des textes en réponse à des messages incorporés etc.)
Ce qui a donné chez nous une grande force au journal, c'est qu'il était une liaison, parfois un espace commun, avec trois ou quatre classes dans des relations intenses. Il était hebdomadaire.
J'oubliais : Nous avions distingué le journal fait pour nous, pour les copains d'autres classes, du journal pour les parents (et vendu) : toutes les maquettes étaient conservées et tous les mois ou deux mois un choix était fait pour un tirage spécial parents. Et des pages étaient, sans état d'âme, autocensurées par les auteurs ou la classe si elles faisaient courir de trop grands risques. Mon boulot n'était pas de former des innocents !
 
----- Original Message -----
Sent: Tuesday, January 25, 2005 6:28 PM
Subject: [3type] chapeau de journal :question de mots?

On a comparé les journaux scolaires dont on dispose, et on a tenté de l'amorcer,  vu qu'il y avait telllement de verglas que c'était bien un jour génial à tenter ce genre de projet glouton : un journal d'hiver donc !!!
Au fait, comment appeler (appelez-vous?) la base de la feuille qui vous tient lieu de journal le cas échéant : je veux dire, là où on met le titre, la date et tout et tout :
la page de titre, la première page, la Une, l'ours, le chapeau du journal, ??? ne serait-ce pas tout simplement la présentation? je m'y perds.
 
*Merci, (parce que si même la mâitresse ne sait pas çâ, âlors...!)
 
Juliette Gasselin
Ancien Presbytère
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