La semaine dernière, certains enfants ont passé le brevet: je sais résoudre un problème additif, soustractif et multiplicatif simple.

Il est intéressant de constater que, n'ayant jamais travaillé la compétence de manière mathématique et systématique, tous quasiment l'ont réussi.

Tous ont cherché, dessiné ou non, se sont amusés avec ces problèmes, ont trouvé la bonne opération ou tout au moins raisonné correctement.
Aucun n'a soustrait au lieu d'additionner ou multiplier( je précise que je ne leur donnais pas l'intitulé).

Et pourquoi ?

Parce qu'à force de résoudre des problèmes en permanence dans le cadre scolaire, parce que leur environnement est complexe, leur intelligence est affûtée; point n'est besoin d'avoir recours à des exercices artificiels dont les 3/4 n'auraient cure.

C'est exactement ce que disait Christophe Morin, un collègue du gepem, titulaire d'un cycle 3 qui nous expliquait que ses élèves de CM2 obtenaient les meilleurs résultats en résolution de problèmes lors des évaluations 6è alors qu'il n'en avait jamais donné aucun à ses élèves.

CQFD ?

A vous lire.



Bérangère

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