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Title: Le complot Mbeki-Kagame contre Joseph Kabila

Le complot Mbeki-Kagame contre Joseph Kabila

Ludo Martens, Bruxelles, 17 avril 2002

Chez tous les nationalistes congolais habitant Bruxelles, l¹indignation était à son comble après la lecture des « propositions » du président sud-africain Mbeki. Ainsi, jusqu¹à la fin de cette guerre d¹agression sanglante qui a déjà fait plus de 3.500.000 morts, l¹Afrique du Sud se tiendra aux côtés des Rwandais et Ougandais et de leurs commanditaires.
Nous avons écrit dès le mois d¹août 1999 que l¹Accord de Lusaka contenait le programme d¹un coup d¹état « parlementaire » contre le pouvoir nationaliste de Mzee Laurent-Désiré Kabila. Le coup d¹état militaire des Rwandais ayant échoué en août 98, c¹est bel et bien un coup d¹état « parlementaire » que Mbeki veut réussir après trois ans et huit mois d'occupation.
C'est un secret public que l'Afrique du Sud a été de mèche avec les Etats-Unis, le Rwanda et l'Ouganda dès le début de la guerre. Se rendre à Sun City pour négocier le destin du Congo, était se mettre dans la gueule du loup. Si les « rebelles » et opposants voulaient réellement un « dialogue » entre Congolais, Kinshasa s¹imposait d¹emblée comme seul choix possible. C¹est à Kinshasa que se sont déroulés ces autres Dialogues appelés Conclave de Lovanium et Conférence Nationale et Souveraine. Les scènes grotesques et humiliantes qui se sont déroulées à Sun City n¹auraient jamais pu avoir lieu à Kinshasa. La population n¹aurait pas supporté l¹intolérable.

Manoeuvres de la dernière minute

Le 10 avril, quelques jours avant la fin du "dialogue", Mbeki a fait des propositions qui imposent de nouvelles concessions à Joseph Kabila. Le Président congolais est dépouillé de l¹essentiel de son pouvoir par la création d¹un « Conseil d¹Etat » composé par le Président de la République, le chef du RCD, le chef du MLC et le Premier ministre qui vient de l¹opposition. Mais le RCD refusa les propositions de Mbeki, exigeant la capitulation pure et simple du gouvernement légal et légitime du Congo.
Pendant 44 jours, le RCD, le MLC et une partie de l¹opposition ont tenté de faire table rase de toutes les institutions congolaises. Malgré les (trop) nombreuses concessions du gouvernement, le « Dialogue » allait droit à l¹échec. Alors, le 11 avril, Masire a proposé que le « Dialogue », qui devait prendre fin le lendemain, soit prolongé jusqu¹au 18. Il l¹a fait après concertation avec Mbeki « pour permettre de finaliser les avances réalisées sur les institutions de la Transition ». Cela participait déjà du complot entre Mbeki et le RCD-Rwanda. Le gouvernement a protesté contre cette modification des termes de l¹Accord de Lusaka : le « facilitateur » n¹a pas compétence en la matière. Le RCD, en revanche, a immédiatement « salué l¹annonce de Masiri Šqui se justifie pour le bien du peuple congolais ». Le RCD, Mbeki et Masire espéraient pousser Joseph Kabila et le gouvernement à la capitulation intégrale.
Mbeki profita du délai supplémentaire pour rédiger une seconde version de son Plan, qui vise à réaliser les conditions de la victoire des agresseurs et de la liquidation de tout pouvoir nationaliste à Kinshasa.

Une « Transition » sous occupation rwandaise ?

Le plan inqualifiable de Mbeki a comme premier objectif de justifier l¹occupation permanente de l¹Est par les armées de Kagame. Son texte dit : « La période de la Transition sera utilisée afin d¹initier le processus qui va mener à la réunification de la RCD et afin de faciliter le retrait des forces étrangères. » Tous les nationalistes congolais avaient affirmé qu¹il ne pouvait y avoir de dialogue intercongolais sous la menace des fusils des agresseurs. Mais la soi-disant Communauté Internationale les a obligés de dialoguer avec les marionnettes de Kagame et Museveni et cela sous la présence continue des agresseurs sur la moitié du territoire national. C¹était déjà une concession que les nationalistes jugent inacceptable, mais que le gouvernement a faite pour que le peuple se rende compte que si le « dialogue » tourne en farce et échoue, ce ne sera pas de sa faute.
Cette concession humiliante, les agresseurs l¹ont transformée en nouvel argument pour rester indéfiniment au Congo, pendant toute la période de la « Transition », s¹il le faut. Dans les propositions que Ruberwa a remises à Mbeki, nous lisons parmi les « principes fondamentaux de la transition » au point 7 : « Le désarmement immédiat des groupes armés étrangers suivi du retrait de toutes les troupes étrangères ». Rappelons que la durée de la Transition a été fixée à trois ans. Personne n¹ignore que le désarmement des interahamwe et autres génocidaires a été le prétexte de l¹agression, de l¹occupation et du pillage depuis le 2 août 1998. Mbeki donne à Kagame et au RCD une nouvelle possibilité pour user ce prétexte pendant trois ans, si nécessaire. Ainsi, le porte-parole du RCD a osé dire dans la Commission politique : « L¹armée rwandaise restera au Congo tant qu¹elle le voudra. Elle n¹a pas été vaincue par une autre armée. »

Le massacre de Makobola restera impuni

Le Plan Mbeki consacre définitivement l¹impunité au Congo. Jusqu¹à présent, aucun grand mobutiste qui a participé au pillage et à la mise en ruine du Congo, n¹a été jugé et condamné pour ses crimes. Maintenant, Mbeki affirme que les chefs rebelles qui ont massacré et fait crever 3.500.000 Congolais, pourront « se promener à Kinshasa, les mains dans les poches et en sifflotant des airs joyeux », comme l¹a dit l¹autre jour Abdoulaye Yerodia. Mbeki instaurera deux Commissions, une pour « la Paix et la Réconciliation » et une autre pour « la Vérité et la Réconciliation ». Mbeki demande ainsi aux proches des 3.500.000 disparus de se « réconcilier » avec les assassins jouissant désormais de l¹impunité et devenus entre-temps des « Excellences ». La man¦uvre est tellement claire que Ruberwa s¹est déjà permis de claironner au nom du RCD que les massacres de Kasika et de Makobola et toutes les autres tueries resteront impunies ! Il dit le 1 avril : « Nous ne nous reconnaissons ni de massacres, ni de crime de guerre ». Et Mbeki veut imposer le chef de ce RCD à la tête de l¹Etat, comme l¹égal à Joseph Kabila.

Joseph Kabila réduit à une simple potiche

Le Plan Mbeki réduit Joseph Kabila au statut d¹une simple potiche, c'est-à-dire d' « un personnage à qui l¹on donne une place honorifique, sans aucun rôle actif », comme le précise le dictionnaire. Selon Mbeki, Joseph Kabila pourra « conférer les distinctions honorifiques, octroyer la remise des peines aux prisonniers, recevoir les lettres d¹accréditation et signer les lois ». Textuellement ! Le véritable pouvoir sera aux mains d¹un Conseil d¹Etat « l¹autorité exécutive la plus élevée en ce qui concerne les questions de la Transition et des élections». Il s¹occupera du « processus de l¹unification du territoire et des armées des belligérants ». Il comprendra quatre membres : Joseph Kabila, Bemba, Onosumba et le Premier ministre qui appartiendra de l¹opposition. C¹est remettre le pouvoir aux mains des rebelles et de leurs alliés « opposants », c¹est liquider tout ce qui peut rester du pouvoir nationaliste de Mzee Kabila.
On comprend que les hommes des Rwandais, les Ruberwa, Bizima et autres Onosumba, ont « approuvé la proposition de Mbeki moyennant quelques amendements ». En effet, dans le « nouvel ordre politique » rwando-sud-africain, Onosumba, Bemba et Joseph Kabila seront placés sur un pied d¹égalité. C¹est créer une situation dans laquelle le Congo ne peut plus être gouverné, les populations des territoires occupés de l¹Est n¹accepteront jamais l¹autorité des chefs du RCD qui les ont réprimé et affamé et qui ont massacré les leurs. Et même à Masina les gens disaient, il y a trois mois déjà : « Nous avons brûlé les petits rebelles. Et maintenant nous devrons accepter que les chefs de ces rebelles entrent à Kinshasa comme ministres ? Nous avons encore des pneus. »
Notons que la position du MLC Bemba-Kamitatu-Museveni n¹est pas fondamentalement différente de celle du RCD Ruberwa-Onosumba-Kagame. Le MLC propose « un Conseil présidentiel comprenant Kabila, Onosumba et Bemba ». A la tête de l¹Etat, ceux qui ont été les pitoyables exécutants des ordres de Kigali et Kampala seront à deux, face au seul Joseph Kabila.

L¹anarchie totale au sommet de l¹Etat

Joseph Kabila n¹aura rien à dire dans la composition du gouvernement qui est de la compétence du Premier ministre, un opposant.
Mais le chef du gouvernement lui-même sera à son tour fragilisé, puisqu¹on lui colle deux vice-premiers, les chefs rebelles du RCD-ML et du RCD-National. Si l¹intention de Mbeki était de pousser l¹anarchie et la faiblesse au sommet de l¹Etat à son comble, il ne pouvait s¹y prendre mieux. Et cela s¹accorde exactement avec les visées stratégiques de Kagame et de Museveni. Ainsi, le RCD a proposé comme premier « principe de la transition » : « Durant la transition, les pouvoirs du Président doivent être limités pour empêcher la renaissance d¹une dictature en R.D. Congo. » L¹Etat congolais, déjà très fragilisé lors de la « Transition » et encore plus disloqué par l¹agression-occupation, a besoin d¹un Etat fort pour se redresser. Ruberwa, Bizima et Kagame comprennent cela très bien. Et dans les conditions actuelles, seul Joseph Kabila a l¹autorité et la confiance du peuple pour réussir ce défi. Voilà pourquoi le RCD braille : « Un président fort, c¹est la dictature. »

Les FAC sous contrôle des hommes de Kagame ?

L¹armée n¹est plus la responsabilité du Président Joseph Kabila, mais du Conseil d¹Etat à majorité rebellion-opposition. Le Conseil d¹Etat doit créer un Conseil de Défense « qui comprend des membres des formations armées ». Cette formule vague est destinée à minoriser les Forces Armées Congolaises par rapport aux agents du Rwanda et de l¹Ouganda. Ce Conseil sera présidé à tour de rôle par un officier supérieur des FAC et des différentes forces rebelles. Nous l¹avons écrit en août 99 : l¹Accord de Lusaka, qui veut mettre des agents de Kagame et de Museveni dans l¹état-major des Forces Armées Congolaises, vise à provoquer la guerre civile à Kinshasa. Le RCD exige aujourd¹hui « un état-major équilibré comprenant les parties congolaises signataires de l¹Accord ». Equilibré veut dire un tiers gouvernement, un tiers RCD et un tiers MLCŠ L¹armée « nationale » future sera composée de 50.000 soldats des FAC, 50.000 du RCD et 50.000 du MLC.
Le message de ces propositions grotesques est limpide : Kagame veut la capitulation du Congo et du Président Kabila, sinon il reprendra la guerre. Que le Rwanda se prépare effectivement à relancer la guerre d¹agression sous prétexte d¹un « soulèvement congolais », Ruberwa l¹a déjà dit en toute clarté : « Si les travaux venaient d¹accoucher d¹une souris, il appartient au peuple congolais d¹user de toutes sortes de pressions pour se rendre justice ». C¹est avec des phrases pareilles que Kagame a commencé sa guerre en août 1998.
Le gouvernement a, bien sûr, maintenu sa position qui est celle du simple bon sens pour tout pays ravagé depuis plus de trois ans par une agression étrangère : « Un Président de la République garant de l¹unité nationale, de la souveraineté et de l¹intégrité du Territoire, il incarne la Nation et est le Commandant Suprême de l¹armée nationale ». Alors, surprise ! L¹UDPS se précipite une fois de plus pour soutenir Kagame et son RCD. Valentin Mubake déclare : « Le gouvernement dit que la future armée nationale républicaine doit être composée à partir du noyau qui est celui de l¹armée de Kinshasa. L¹Accord de Lusaka ne parle pas de noyau ».

Des Banyamulenge tournent leurs armes contre Kagame

Comment évaluer la situation au moment où les agresseurs rwandais semblent décidés à faire échouer le Dialogue et à reprendre la guerre ? Nous estimons que le Congo n'a aucune raison de capituler devant le chantage de Kagame : il y a beaucoup d'indices que nous assistons aux dernières folies d'un aventurier qui fonce tout droit vers sa perte.
Le nombre de hauts responsables du Front Patriotiques Rwandais, des Tutsi de surcroît, qui fuient leur pays de peur de se faire assassiner, ne cesse d¹augmenter. Le 1 mars 2002, Deus Kagiraneza, Tutsi, ancien membre du Bureau politique du FPR, ancien député, responsable pendant un an de l¹occupation de Kisangani et de la Province orientale, déclara devant une Commission du Sénat belge : « C¹est la déconfiture du FPR. Quant à parler de Kagame comme d¹un monstre, j¹estime en effet que quelqu¹un qui ne peut respecter un minimum de droits et de libertés, est un monstre à visage humain ».
Si dans sa folie Kagame décide de la déstabilisation intégrale du Congo, l'Angola ne pourra pas assister passivement à une telle catastrophe : un Congo déstabilisé où Kagame fait la loi sur une grande partie du territoire, risque d'offrir une chance aux jusqu¹au-boutistes de l'UNITA de se regrouper. Dos Santos n'oubliera jamais que Kagame a coordonné ses opérations militaires dès le 2 août 98 avec l'UNITAŠ
Récemment un événement de grande portée s¹est produit au Congo. Au cours de la dernière quinzaine de février, le commandant du RCD/Goma Patrick Masunzu, à la tête d¹un groupe important de militaires Banyamulenge, a tourné ses armes contre les agresseurs rwandais. En août 98, au cours des premiers jours de l¹agression, Colette Braeckman avait déjà rapporté un fait très significatif : trois commandants banyamulenge, qui ont mis en doute le bien-fondé de l¹intervention rwandaise, ont été fusillés par les troupes de Kagame. En plus, le gouvernement Kabila déclara à l¹époque qu¹il n¹y avait pas de soulèvement des Banyamulenge mais qu¹il s¹agissait d¹une agression caractérisée de la part de l¹armée rwandaise. Le Président disait aussi que les Banyamulenge ne peuvent pas être utilisés éternellement comme prétexte à une agression. Le gouvernement congolais aurait déjà dû tirer les conséquences politiques de ces constats et appeler les Tutsi congolais patriotes à se dresser contre l¹agression de leur pays. L¹opposition entre les Tutsi congolais et les troupes d¹agression de Kagame aurait pu éclater beaucoup plus tôt.
Les Forces Républicaines Fédéralistes, qui dirigent une partie importante des Banyamulenge, déclarent mi-avril que 4.000 à 6.000 militaires rwandais ont attaqué et investi les Hauts plateaux du Sud-Kivu. «Des centaines de morts ont été enregistrés à Minembwe et ses environs. Terrorisées et humiliées, les populations banyamulenge sont également victimes de pillages et arrestations arbitraires par les troupes d¹occupation. Dans sa campagne militaire contre l¹occupation, le commandant Masunzu tient ses positions. Il bénéficie du soutien total de sa communauté et de milliers de résistants Maï Maï qui l¹ont rejoint. » Les FRF appellent « les autres patriotes congolais, particulièrement ceux des territoires occupés, à s¹unir à eux pour conjurer l¹occupation ».
Notons encore un détail significatif. Le commandant des troupes de la MONUC, le général Mountaga Diallo déclara le 10 avril que les combats entre le RCD et les hommes du commandant Masunzu continuent autour de Minenbwe. Il fallait une question d¹un journaliste pour que ce monsieur avoue : « On nous a signalé la participation aux combats des troupes ruandaises ». Le général Diallo en est toujours au mensonge de Kagame du 5 novembre 1998 : « Il y a au Congo une rébellion interne à laquelle nous apportons une certaine aide ».

L¹UDPS ou la mort de la vieille classe politique

Au moment où des Banyamulenge prennent les armes contre les troupes de Kigali, l¹UDPS de Tshisekedi décide de prendre les armes pour aider Kagame à renverser Joseph Kabila.
Nous avons écrit dès le mois d¹août 1998 que Tshisekedi est le principal complice des agresseurs-rebelles. On se rappelle que lorsque ces « forces non invitées » ont pénétré dans la commune de Masina, elles déclaraient à la population : « Nous sommes venus chasser Kabila et mettre Monsengwo comme Président et Tshisekedi comme Premier ministre. » Des liens entre l¹UDPS et la rébellion se sont manifestés pendant toute la durée de la guerre et ces liens ont été officialisés avec la formation de l¹Union pour le Respect de l¹Accord de Lusaka et la Tenue du Dialogue intercongolais. Maintenant, dans la nuit du 11 au 12 avril, l¹UDPS a annoncé à Sun City que si Joseph Kabila reste à la tête du Congo, elle prend « l¹engagement ferme et solennel de procéder à la création d¹une branche armée afin d¹accélérer la réalisation de ses objectifs » ! Décidément, Tshisekedi vit sur une autre planète : dans un pays ruiné et saigné à blanc par les agresseurs rwando-ougandais, cet homme ose claironner que si lui n¹est pas proclamé Président du Congo à Sun City, il volera au secours du RCD-MLC et créera sa propre rébellion armée à Kinshasa. Et l¹UDPS d¹ajouter : « Il y a désormais des quartiers à Kinshasa dans lesquels vous ne pourrez plus aller, si vous soutenez le président Kabila ». Bien sûr, il n¹est interdit à personne de fabuler. Mais est-ce que les « cellules armées » de l¹UDPS sont confiantes que le Leader Maximo pourra se rendre à Bukavu, Goma, Kisangani, pour ne pas parler de Makobola, et en sortir vivant ? Et est-ce que la Branche Armée de l¹UDPS a la certitude que le « Moïse » de la CNS se promènera bientôt à Njili et à Masina et dans les quartiers de Kinshasa, y compris ceux de Limété, sans se faire corriger ?


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