Bonjour, le samedi 25 avril 11:22, bubu a écrit : >Détails et suggestions
Merci, suggestions partiellement reprises. Autre chance de commentaire. Amicalement. -- Jean-Paul
--- hurd-install.wml.orig 2020-04-26 10:13:23.879204118 +0200 +++ hurd-install.wml 2020-04-26 10:25:33.287893449 +0200 @@ -8,7 +8,7 @@ # Mohammed Adnène Trojette, 2005. # Nicolas Bertolissio, 2007, 2008. # David Prévot, 2010-2014. -# Jean-Paul Guillonneau, 2015-2019 +# Jean-Paul Guillonneau, 2015-2020 <h1>Configuration de Debian GNU/Hurd</h1> @@ -754,7 +754,7 @@ <p> Et c'est tout à fait sûr : le traducteur <code>iso9660fs</code> est -exécuté sous lâidentité du lâutilisateur et non du superutilisateur. +exécuté sous lâidentité de lâutilisateur et non du superutilisateur. Vous pouvez même mettre en place votre propre traducteur pour n'importe quel type de système de fichiers. @@ -884,7 +884,7 @@ alors de la publication entière GNU/Hurd 2019 de Debian.</p> <p> -Si vous utiliser une image postérieure à la publication de 2019, vous pouvez +Si vous utilisez une image postérieure à la publication de 2019, vous pouvez ajouter les sources suivantes pour obtenir les paquets les plus récents : </p>
#use wml::debian::template title="Debian GNU/Hurd – Configuration" NOHEADER="yes" #include "$(ENGLISHDIR)/ports/hurd/menu.inc" #use wml::debian::translation-check translation="4fefb525a1764184585863e5956e1fc6640a0b97" maintainer="Jean-Paul Guillonneau" # Translators: # Jérome Abela, 1999. # Thomas Marteau, 2002. # Mohammed Adnène Trojette, 2005. # Nicolas Bertolissio, 2007, 2008. # David Prévot, 2010-2014. # Jean-Paul Guillonneau, 2015-2020 <h1>Configuration de Debian GNU/Hurd</h1> <p> Ce document vise à fournir un jeu d'instructions facile et relativement peu fastidieux sur la façon de configurer Debian GNU/Hurd avec un minimum d'efforts. </p> <p> Il est basé sur le <q>Guide d'installation du Hurd</q> de Neal H. Walfield. Merci beaucoup à Neal pour sa contribution. </p> <h2>Vue d'ensemble</h2> <p> GNU est de nature similaire à n'importe quel système de type Unix : après s'être identifié, un interpréteur de commandes et le système de fichiers virtuel (VFS) Unix familier sont présentés à l'utilisateur. Malgré les tentatives de GNU d'être conforme à POSIX, ce <q>n'est pas Unix</q> (<i>GNU is Not Unix</i>). GNU/Hurd est basé sur plusieurs concepts Unix et les étend soit en ajoutant de nouvelles fonctionnalités, soit en réparant ce qui a été perçu comme des failles dans la conception originelle. La différence la plus remarquable est l'existence des traducteurs, programmes de l'espace utilisateur qui interagissent avec le VFS. Ces systèmes de fichiers n'ont besoin d'accéder qu'au périphérique de stockage et au <code>point de montage</code>. Une autre différence réside dans le fait que les processus, plutôt que d'avoir l'identité d'un utilisateur unique donné au moment de la création, peuvent avoir des identités disjointes du processus, c'est-à -dire qu'ils peuvent être ajoutés avec la permission appropriée par une autorité, ou être détruits. </p> <p> Ãtre familiarisé avec l'environnement Unix (et en particulier l'espace utilisateur GNU, que l'on trouve dans des variantes populaires telles que GNU/Linux), est un impératif pour se sentir à l'aise avec GNU. Avoir de l'expérience avec les outils Debian sera un atout inestimable pour la configuration et la maintenance d'une machine sous GNU/Hurd. </p> <p> Ce guide s'efforce de rendre l'installation de GNU/Hurd aussi facile que possible. S'il s'y trouve des erreurs, ce sont probablement des erreurs de l'auteur. Veuillez les lui rapporter, ainsi que d'autres suggestions ou critiques ; toutes seront acceptées avec plaisir. </p> #<h2>2. Ãtat réel ou trouver un foyer</h2> # #<p> #Si vous n'avez pas de partition disponible ni de disque dur supplémentaire, #c'est peut-être l'étape la plus longue. Dans ce cas, vous devrez repartitionner #le disque dur. Une solution est d'utiliser l'éditeur de partition de GNU, <a #href="https://packages.debian.org/parted">Parted</a>. Il permet non seulement #l'édition basique de partitions, mais aussi le redimensionnement de partitions #et leur déplacement. Son manuel est assez complet et inclut plusieurs #didacticiels. # # Remarquez que le type de partition <code>63 GNU HURD or # SysV</code> existe également, il ne devrait pas être utilisé # sinon le CD d'installation ne trouvera pas la partition. # # Utilisez simplement <code>83 Linux</code>. #</p> # #<p> #Le Hurd prend en charge plusieurs extensions au format du système de fichiers #ext2fs. Les principales d'entre elles sont les traducteurs passifs et une #quatrième série de bits de permissions pour les utilisateurs inconnus #(utilisateurs sans identité et non l'utilisateur <q>autre</q> des permissions #Unix classiques). Pour utiliser ces extensions, le propriétaire de la #partition doit être <code>hurd</code>. <code>mke2fs</code>, sauf #mention contraire spécifiée en ligne de commande, le noyau lancé sera le #propriétaire de la partition. Comme le Hurd respecte ce paramètre, il faut #faire attention à le configurer de manière appropriée, sinon le Hurd échouera #de manière subtile. Soyez conscient que même si un système de fichiers #appartient à un noyau donné, les autres peuvent quand même l'utiliser ; #ils ne peuvent seulement pas utiliser certaines extensions. #</p> # #<p> #Pour créer un système de fichiers, utilisez <code>mke2fs</code> et passez-lui #les options <var>-b 4096 -I 128 -o hurd</var> afin de désigner le Hurd comme #propriétaire du nouveau système de fichiers. Par exemple, si la partition est #<tt>/dev/hda1</tt> : #</p> # #<table><tr><td> </td><td class=example><pre> # \# mke2fs -b 4096 -I 128 -o hurd /dev/hda1 #</pre></td></tr></table> # # #<h2>3. Le chargeur d'amorçage</h2> # #<p> #Le chargeur d'amorçage du système GNU est Grub (le <i>GRand Unified Boot #loader</i>), et sa tâche principale est de charger le cÅur du système GNU (Mach #et le Hurd). Tout chargeur d'amorçage qui gère le standard d'amorçage multiple #pourra cependant charger Mach et le Hurd. En ce moment (à notre connaissance), #GNU Grub est le seul chargeur d'amorçage qui gère ce standard. #</p> # #<p> #Un mot sur Grub. Contrairement aux chargeurs d'amorçage sur x86, comme LILO, #Grub est très puissant. Il a une interface en ligne de commande, bootp, la #gestion de terminal factice et pléthore d'autres fonctionnalités. De plus, il #peut amorcer pratiquement n'importe quel noyau. Si vous avez déjà amorcé une #machine alpha ou sparc, vous comprendrez ce que Grub peut faire. Par #conséquent, n'ayez pas peur : Grub est mieux. Vous l'aimerez. Vous ne #changerez pas d'avis. #</p> # #<p> #Il est probablement mieux d'installer <a #href="https://packages.debian.org/grub2">le Grub</a> avant le Hurd, mais vous #pourrez toujours l'installer sur votre disque dur plus tard. #</p> # # #<h2>4. Installation croisée</h2> # #<p> # #L'étape suivante est d'obtenir un système de base. Il existe plusieurs #possibilités : si vous utilisez un système Debian, vous pouvez utiliser le #paquet crosshurd. Sinon, vous pouvez obtenir une archive de système de base à #jour depuis l'un des miroirs listés à #<url "https://wiki.debian.org/DebianPorts/Mirrors" />. #</p> # #<p> #L'archive est configurée pour tout extraire vers le répertoire courant. Une #fois le système de fichiers monté, l'archive peut être extraite. En supposant #que le système de fichiers est sur <tt>/dev/hda2</tt>, que le point de montage #est <tt>/gnu</tt> et que l'archive est dans le répertoire personnel de #l'utilisateur courant, il est nécessaire de faire comme suit : #</p> # #<table><tr><td> </td><td class=example><pre> # \# mount -t ext2 /dev/hda2 /gnu # \# cd /gnu # \# tar --same-owner -xvjpf ~/gnu.tar.bz2 #</pre></td></tr></table> # # #<h2>5. Amorçage du GNU/Hurd</h2> # #<p> #Tout est maintenant prêt pour amorcer GNU/Hurd pour la première fois. # # Remarquez que suivant la version de GRUB, de petits détails vont changer. # # Veuillez vous assurez que vous utilisez soit GRUB 1 # (alias « legacy », alias 0.95 et jusqu'à 0.97), # soit GRUB 2 (alias 1.95 et ultérieur). # # Les exemples suivants sont fournis pour les deux # versions, assurez-vous de prendre les bons. #</p> # #<p> # Veuillez également remarquer que certains problèmes ont été signalés # lors de démarrage avec seulement 128 Mo de mémoire, parce que # l'espace d'échange n'est pas encore configuré à ce niveau. # # Assurez-vous de fournir au moins 256 Mo de mémoire. #</p> # #<p> # Si GRUB est déjà installé sur votre système, redémarrez-le simplement. # # Sinon, vous devez utiliser un disque d'amorçage de GRUB. # # Les paquets Debian grub-disk (GRUB 1) ou grub-rescue-pc # (GRUB 2) fournissent des images de CD et de disquette. # # Après #avoir vérifié que le disque d'amorçage de Grub est dans le lecteur, réamorcez. #Si tout se passe bien, soit un menu Grub, soit une ligne de commande sera #affiché. # # Si le menu a une entrée <tt><q>GNU/Hurd</q></tt> # vous pourrez sans doute la réutiliser pour vous # éviter un lourd fardeau de frappe au clavier. # # Pour l'instant, si c'est un menu qui apparaît, # veuillez appuyer sur <kbd>c</kbd> pour #aller sur la ligne de commande. #</p> # #<p> #D'abord, GNU Mach devra être chargé. Il faudra connaître le système de #fichiers et le chemin vers GNU Mach. Grub utilise une nomenclature de #partitions un peu différente de Linux comme du Hurd : IDE et SCSI #sont tous les deux nommés <tt>(hdN,M)</tt>. <code>N</code> est le numéro de #lecteur (commence à zéro) tel qu'énuméré par le BIOS. Cela étant fait, #Grub ne fait aucune distinction entre les disques IDE et SCSI. <code>M</code> #identifie la partition sur le lecteur. # # Il est indexé à partir de zéro dans GRUB 1 mais à partir de un dans GRUB 2. # # Si #cela vous semble confus, relaxez-vous : Grub va vous aider. #</p> # #<p> #Pour déterminer le système de fichiers sur lequel un fichier en particulier se #trouve, Grub fournit la commande <code>find</code>. Quand cette commande est #lancée avec un nom de fichier donné, Grub recherche sur chaque système de #fichiers le fichier spécifié et affiche l'endroit où il a été trouvé. Par #exemple, pour chercher le noyau, <tt>/boot/gnumach.gz</tt> : #</p> # #<table> #<tr><td> </td><td class=example><pre> # grub1> find /boot/gnumach.gz # (hd0,0) #</pre></td></tr> #<tr><td> </td><td class=example><pre> # grub2> search -f /boot/gnumach.gz # (hd0,1) #</pre></td></tr> #</table> # #<p> # GRUB 1 indique ici que <tt>/boot/gnumach.gz</tt> est sur <tt>(hd0,0)</tt> # et GRUB 2 sur <tt><q>(hd0,1)</q></tt> (rappelez-vous la différence de # numérotation des partitions entre GRUB 1 et GRUB 2). # # Pour vous éviter de nombreuses frappes au clavier, # configurez la racine de GRUB à cette valeur : #</p> # #<table> #<tr><td> </td><td class=example><pre> # grub1> root (hd0,0) #</pre></td></tr> #<tr><td> </td><td class=example><pre> # grub2> set root=(hd0,1) #</pre></td></tr> #</table> # #<p> #Avant d'amorcer le noyau, une option au moins, la partition racine, doit être #indiquée sur la ligne de commande. Elle sera utilisée par le Hurd lui-même #(c'est-à -dire pas par Grub). Elle doit donc être formulée en termes que le Hurd #pourra comprendre. #</p> # #<p> #GNU Mach énumère les disques à partir de zéro. Les lecteurs IDE sont #préfixés par <code>hd</code>, tandis que les disques SCSI sont préfixés par #<code>sd</code>. Comme sur Linux, les lecteurs sont numérotés selon leur #position sur le contrôleur. Par exemple, le maître primaire est #<code>hd0</code> et l'esclave secondaire est <code>hd3</code>. Les partitions #utilisent la convention de nommage de tranches de BSD et ajoutent un #<code>sM</code> au nom de lecteur afin d'indiquer une partition. Veuillez noter #que <code>M</code> est indexé à partir de un, et non de zéro. Le numéro de #tranche est facile à calculer : # si vous utilisez GRUB 2, reprenez simplement le même index, # si vous utilisez GRUB 1, il suffit d'incrémenter celui # qu'utilise GRUB 1 d'une unité. #</p> # #<p> #Comme le Hurd n'a pas encore été configuré, il doit être lancé en mode #<q>utilisateur unique</q>. Ajouter <var>-s</var> à la ligne de commande du #noyau est tout ce qu'il y a à faire. #</p> # #<p> # Pour résumer, en supposant que le premier lecteur (à savoir <tt>(hd0)</tt>) # soit le maître sur le contrôleur maître, nous aurions : #</p> # #<table> #<tr><td> </td><td class=example><pre> # grub1> kernel /boot/gnumach.gz root=device:hd0s1 -s # [Multiboot-elf, ...] #</pre></td></tr> #<tr><td> </td><td class=example><pre> # grub2> multiboot /boot/gnumach.gz root=device:hd0s1 -s #</pre></td></tr> #</table> # #<p> #Ensuite, le serveur du système de fichiers racine et le serveur #<code>exec</code> doivent être chargés. Cela est fait par le biais des #capacités d'amorçage de module de Grub. Les ${var} sont remplies par #GNU Mach. Les paramètres utilisés par le Hurd indiquent le type #d'information fournie. Comme la ligne de commande ext2fs est très longue, elle #peut être rallongée par des sauts de ligne protégés à la manière d'une ligne de #commande Unix. Veillez à ce qu'il n'y ait pas d'espace après l'antislash en fin #de ligne. Veillez aussi à distinguer <kbd>{</kbd> et <kbd>}</kbd> de #<kbd>(</kbd> et <kbd>)</kbd>. # # Souvenez-vous de la différence subtile entre GRUB 1 et GRUB 2 : # GRUB 2 a besoin que le nom de fichier soit répété # et des guillemets doivent être utilisées. # # Remarquez qu'à cette étape, l'option <var>--readonly</var> de # <code>ext2fs.static</code> ne doit pas être passée. #</p> # #<table> #<tr><td> </td><td class=example><pre> # grub1> module /hurd/ext2fs.static \ # --multiboot-command-line=${kernel-command-line} \ # --host-priv-port=${host-port} \ # --device-master-port=${device-port} \ # --exec-server-task=${exec-task} -T typed ${root} \ # $(task-create) $(task-resume) # [Multiboot-module 0x1c4000, 0x2cfe6a bytes] # grub1> module /lib/ld.so.1 /hurd/exec $(exec-task=task-create) # [Multiboot-module 0x494000, 0x27afe bytes] #</pre></td></tr> #<tr><td> </td><td class=example><pre> # grub2> module /hurd/ext2fs.static ext2fs \ # --multiboot-command-line='${kernel-command-line}' \ # --host-priv-port='${host-port}' \ # --device-master-port='${device-port}' \ # --exec-server-task='${exec-task}' -T typed '${root}' \ # '$(task-create)' '$(task-resume)' # grub2> module /lib/ld.so.1 exec /hurd/exec '$(exec-task=task-create)' #</pre></td></tr> #</table> # #<p> # Sinon, ces lignes peuvent être insérées dans un fichier de configuration # <tt><q>menu.lst</q></tt> (GRUB 1) ou <tt><q>grub.cfg</q></tt> (GRUB 2) # dans la partition, et le charger en utilisant # <tt><q>configfile /chemin/vers/menu.lst</q></tt> (GRUB 1) ou # <tt><q>configfile /chemin/vers/grub.cfg</q></tt> (GRUB 2) # depuis l'invite de commande de GRUB. # # Vous pouvez aussi tout à fait installer GRUB dans # une table de partitions et le faire pointer dessus. #</p> # #<p> #GNU/Hurd peut maintenant être amorcé : #</p> # #<table><tr><td> </td><td class=example><pre> #grub> boot #</pre></td></tr></table> # #<p> #Si GNU/Hurd ne parvient pas à s'amorcer, cela peut être dû à des interruptions #partagées : GNU Mach ne se sert pas très bien de celles-ci. Vous #pouvez vérifier votre situation en regardant, par exemple, le fichier #<tt>/proc/interrupts</tt> sous GNU/Linux. Aussi, comme GNU Mach ne gère #pas les modules chargeables du noyau, de nombreux pilotes sont compilés dans le #noyau par défaut. S'il y a d'anciens périphériques, cela peut être un #problème : un périphérique pourra répondre incorrectement à une requête #faite à un périphérique qui n'a rien à voir et ainsi entraîner un arrêt #inopiné. Construire un nouveau noyau seulement avec les pilotes des #périphériques requis résoudra normalement ce problème. GNU Mach peut être #facilement compilé de manière croisée. Si vous utilisez Debian, installez le #paquet <tt>mig</tt> et votre <tt>gcc</tt> standard devrait fonctionner. #</p> # #<p> #Si cela ne vous aide pas, veuillez demander sur la liste de diffusion #appropriée. #</p> # # #<h2>6. Installation native</h2> # #<p> #Une fois qu'une invite d'interpréteur de commandes vous est affichée, et quand #le Hurd est en mode utilisateur unique, il est nécessaire de déterminer le type #de terminal : #</p> # #<table><tr><td> </td><td class=example><pre> # \# export TERM=mach #</pre></td></tr></table> # #<p> #Attention : <kbd>CONTROL-C</kbd> et compagnie ne marcheront pas en mode #utilisateur unique. #</p> # #<p> #Nous pouvons maintenant lancer le script <code>native-install</code>. Cela #configurera les paquets et installera les traducteurs importants : #</p> # #<table><tr><td> </td><td class=example><pre> # \# ./native-install #</pre></td></tr></table> # #<p> # Avant la fin de l'exécution du script, celui-ci indiquera que vous # pouvez maintenant redémarrer et entrer en mode multiutilisateur. # # Faites-le, et bienvenue sous le Hurd ! #</p> <h2> Installation </h2> <p> Vous pouvez simplement utiliser l'installateur Debian, en utilisant les <a href="hurd-cd">images de CD préparées</a>. Les étapes suivantes seront ensuite nécessaires pour une configuration correcte. </p> <p> Vous pouvez vous procurer une image préinstallée et lâexécuter dans qemu : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> $ wget https://cdimage.debian.org/cdimage/ports/current-hurd-i386/debian-hurd.img.tar.gz $ tar xzf debian-hurd.img.tar.gz $ kvm -m 1G -drive file=$(echo debian-hurd*.img),cache=writeback </pre></td></tr></table> <p> Pour permettre dâaccéder à la machine à travers ssh, vous pouvez ajouter </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> -net nic -net user,hostfwd=tcp:127.0.0.1:2222-:22 </pre></td></tr></table> <p> et ssh vers le port 2222 local TCP. </p> <p> Vous pouvez aussi la convertir dans le format VDI pour virtualbox : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> $ VBoxManage convertfromraw debian-hurd-*.img debian-hurd.vdi --format vdi </pre></td></tr></table> <h2>Configuration</h2> <h3>Le réseau</h3> <p> La méthode Debian est gérée depuis sysvinit 2.88dsf-48 et hurd 1:0.5.git20140320-1 : <tt>/etc/network/interfaces</tt> est utilisé comme sur Linux. La seule différence est que les cartes réseaux apparaissent sous <tt>/dev</tt>, et par conséquent doivent être indiquées comme <tt>/dev/eth0</tt>, etc. </p> # <p> # D'abord, assurez-vous que la carte réseau est reconnue par GNU Mach : # </p> # # <table><tr><td> </td><td class=example><pre> # \# devprobe eth0 # eth0 # </pre></td></tr></table> # # <p> # Si <code>devprobe eth0</code> ne renvoie pas <code>eth0</code>, le noyau # n'a pas détecté la carte réseau et vous devez essayer une autre carte. # # Par exemple, la carte e1000 de QEMU n'est pas prise en charge, la rtl8139 # devrait fonctionner : <code>-net nic,model=rtl8139 -net user</code>. # </p> # # <p> # Depuis la version 20120520-1, le paquet hurd contient les # pilotes DDE qui peuvent être utilisés pour les périphériques # plus récents (les pilotes viennent de Linux 2.6.32). # # Les traducteurs pour cela sont déjà configurés, et il ne reste plus qu'à # remplacer <code>eth0</code> (le nom du pilote Mach) par <code>/dev/eth0</code> # (le chemin vers le pilote DDE) dans le reste de ce document. # </p> # # <p> # Le pilote DDE peut même être essayé si GNU Mach a un pilote en passant # <code>nonetdev</code> à la ligne de commandes de gnumach ce qui désactivera # le pilote GNU Mach, permettant au pilote DDE de commencer à fonctionner. # </p> <p> Si le réseau n'a pas l'air de fonctionner, utilisez ceci pour obtenir des renseignements de débogage du pilote DDE : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> \# settrans -fga /dev/netdde /hurd/netdde </pre></td></tr></table> <p> puis tuez tous les processus devnode et pfinet pour leur permettre de redémarrer avec le netdde plus récent. Si ça ne fonctionne toujours pas, veuillez envoyer au travers d'un rapport de bogue la sortie complète du settrans netdde précédent, ainsi que la sortie de <code>lspci</code> et <code>lspci -n</code>. </p> <p> Pour configurer le réseau sans passer par <tt>/etc/network/interfaces</tt>, le traducteur pfinet doit être configuré. Cela peut se faire en utilisant <code>dhclient</code> du paquet <code>isc-dhcp-client</code>. Vous pouvez aussi exécuter la commande <code>inetutils-ifconfig</code> du paquet <code>inetutils-tools</code>, et <code>ping</code> est disponible dans le paquet <code>inetutils-ping</code>. Enfin, vous pouvez aussi exécuter la commande <code>settrans</code> pour attacher (et enregistrer pour de bon) un traducteur à un nÅud de système de fichiers donné. Quand les programmes accéderont au nÅud, par exemple en envoyant un RPC, le système d'exploitation lancera de manière transparente le serveur afin de prendre en charge la requête. </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> \# settrans -fgap /servers/socket/2 /hurd/pfinet -i /dev/eth0 \ -a a.b.c.d -g e.f.g.h -m i.j.k.l </pre></td></tr></table> <p> Ici, <code>settrans</code> reçoit plusieurs options. Les deux premières, <var>fg</var>, forcent tous les traducteurs existants à disparaître. Les deux suivantes, <var>ap</var>, créent les traducteurs actifs et passifs. En rendant un traducteur actif, nous verrons immédiatement tous les messages d'erreur sur <tt>stderr</tt>. La dernière option sauvegarde le traducteur et ses paramètres dans le nÅud de façon à pouvoir le relancer plus tard de manière transparente (c'est-à -dire en ayant des paramètres persistants même après un réamorçage). Les options sont suivies du nÅud auquel le traducteur sera attaché, puis du programme (c'est-à -dire le traducteur) à lancer et de tous les paramètres à lui passer. L'option <var>-i</var> est l'interface sur laquelle <code>pfinet</code> écoutera, <var>-a</var> est l'adresse IP, <var>-g</var> la passerelle et <var>-m</var> le masque de sous-réseau. </p> <p> Veillez à ajouter des serveurs de noms de domaine à votre fichier <tt>/etc/resolv.conf</tt> : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> nameserver 192.168.1.1 </pre></td></tr></table> <p> Pour tester la configuration, veuillez taper <code>ping -c2 gateway</code>. Le <var>-c</var> est important pour limiter le nombre de pings ; rappelez-vous, <kbd>CONTROL-C</kbd> ne fonctionne pas en mode utilisateur unique. </p> <p> Il est possible d'obtenir de l'aide sur <code>settrans</code> en lui passant l'option <var>--help</var>. Il en va de même concernant un traducteur donné en l'invoquant depuis la ligne de commande avec ce même paramètre, par exemple : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> \# /hurd/pfinet --help </pre></td></tr></table> <p> Comme la sortie peut être importante, pensez à la traiter à travers un visionneur de texte tel que <code>less</code>. </p> <p> Pour configurer aussi la prise en charge d'IPv6, la même configuration doit être enregistrée à la fois sur <tt>/servers/socket/2</tt> et <tt>/servers/socket/26</tt>, se référençant l'un l'autre pour qu'il n'y en ait qu'un seul de vraiment démarré, lié aux deux nÅuds : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> \# settrans -fgap /servers/socket/2 /hurd/pfinet -6 /servers/socket/26 -i /dev/eth0 \ -a a.b.c.d -g e.f.g.h -m i.j.k.l \# settrans -p /servers/socket/26 /hurd/pfinet -4 /servers/socket/2 -i /dev/eth0 \ -a a.b.c.d -g e.f.g.h -m i.j.k.l </pre></td></tr></table> <p> Le serveur pfinet active l'autoconfiguration IPv6 par défaut. L'état actuel peut être obtenu avec <tt>fsysopts /servers/socket/26</tt>. Vous pouvez aussi configurer les adresses vous-même, en utilisant par exemple <tt>-A 2001:123:123::42/64 -G 2001:123:123::1</tt>. </p> <p> La configuration de pfinet peut aussi être modifiée à la volée (sans enregistrement sur le disque) en utilisant <tt>fsysopts</tt> : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> \# fsysopts /servers/socket/2 /hurd/pfinet --interface=/dev/eth0 --address=10.3.0.1 --netmask=255.255.0.0 --gateway=10.3.0.128 \# fsysopts /server/socket/2 -a 10.3.0.2 -m 255.255.0.0 -g 10.3.0.128 </pre></td></tr></table> <p> Un pare-feu peut être configuré en interposant le traducteur <tt>eth-filter</tt>, par exemple, ceci empêche lâaccès au port 22 : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> \# settrans -c /dev/eth0f /hurd/eth-filter -i /dev/eth0 -r "not port 22" </pre></td></tr></table> <p> Lâinterface filtrée, <tt>/dev/eth0f</tt>, peut alors être donnée à <tt>pfinet</tt> ou <tt>dhclient</tt> au lieu de /dev/eth0. </p> <h3>Disposition du clavier</h3> <p> La disposition du clavier peut être configurée à l'aide du paquet standard <code>keyboard-configuration</code>. Assurez-vous qu'il est installé, puis exécutez <code>dpkg-reconfigure keyboard-configuration</code>. Seule la disposition est prise en charge, pas (encore) les variantes. L'effet ne sera pas immédiat, car la console doit être redémarrée pour prendre en compte ce paramètre. Un redémarrage devrait suffire par exemple. </p> <h3>Autres systèmes de fichiers</h3> <p> Ensuite, veuillez éditer <tt>/etc/fstab</tt> en y ajoutant tous les systèmes de fichiers supplémentaires ainsi que l'espace d'échange. Il est <em>très important</em> que l'espace d'échange soit utilisé ; le Hurd sera plus stable. Notez que le Hurd peut partager une partition d'échange de manière transparente avec Linux, mais pourra sans problème paginer sur quelque périphérique que ce soit, y compris une partition brute comme votre partition home. Par défaut, <code>nano</code> et <code>vi</code> sont les seuls éditeurs de texte installés par la distribution de base. </p> <p> Voici un exemple de fichier <tt>/etc/fstab</tt> : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> \# <file system> <mount point> <type> <options> <dump> <pass> /dev/hd0s1 / ext2 rw 0 1 /dev/hd0s2 /home ext2 rw 0 2 /dev/hd0s3 none swap sw 0 0 </pre></td></tr></table> <p> Si une entrée de périphérique <code>/dev</code> manque, n'oubliez pas de la créer avec la commande <code>MAKEDEV</code> : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> \# cd /dev \# ./MAKEDEV hd0s1 hd0s2 hd0s3 </pre></td></tr></table> <p> Vous pouvez aussi monter un système de fichiers vous-même avec <code>settrans</code> : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> \# settrans /mnt /hurd/ext2fs /dev/hd0s5 </pre></td></tr></table> <p> L'idée derrière cette commande est que vous configurez le traducteur <code>/hurd/ext2fs /dev/hd0s5</code> sur le nÅud <code>/mnt</code>. <code>/hurd/ext2fs</code> sera exécuté et commencera à lire et écrire sur <code>/dev/hd0s5</code> et montrer son contenu dans <code>/mnt</code>. De plus amples renseignements sont disponibles dans la <a href="hurd-doc-translator">documentation sur les traducteurs</a>. </p> <p> Pour monter un système de fichiers NFS, le traducteur <code>/hurd/nfs</code> est utilisé. Quand il n'est pas lancé par le superutilisateur, le traducteur se connecte au serveur en utilisant un numéro de port supérieur à 1023. Par défaut, GNU/Linux rejettera cela. Pour dire à GNU/Linux d'accepter les connexions provenant d'un port non réservé, veuillez ajouter l'option <var>insecure</var> à la ligne d'export. Voici un exemple de fichier <tt>/etc/exports</tt> supposant que l'adresse IP du client est <tt>192.168.1.2</tt> : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> /home 192.168.1.2(rw,insecure) </pre></td></tr></table> <p> Pour monter cela sur une machine GNU et en supposant que l'adresse IP du serveur NFS est <tt>192.168.1.1</tt> : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> \# settrans -cga /mount/point /hurd/nfs 192.168.1.1:/home </pre></td></tr></table> <h2>Amusez-vous avec Debian GNU/Hurd</h2> <p> Et maintenant, quelles sont les choses sympathiques à faire avec le Hurd ? </p> <h3>Montage d'images de disque</h3> <p> Accéder au contenu d'une image de CD est un peu fastidieux avec les systèmes de la norme Unix quand on n'est pas superutilisateur. Sur GNU/Hurd, il suffit de : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> settrans ~/mnt /hurd/iso9660fs CD_image.iso </pre></td></tr></table> <p> Et c'est tout à fait sûr : le traducteur <code>iso9660fs</code> est exécuté sous lâidentité de lâutilisateur et non du superutilisateur. Vous pouvez même mettre en place votre propre traducteur pour n'importe quel type de système de fichiers. Oui, ça ressemble à FUSE, mais sans le kludge. </p> <h3>FTP transparent</h3> <p> La commande suivante configure un répertoire <code>ftp</code> transparent : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> settrans -c /ftp: /hurd/hostmux /hurd/ftpfs / </pre></td></tr></table> <p> Maintenant, <code>cd</code> vers, par exemple, <code>/ftp://ftp.gnu.org/</code>, et exécutez-y <code>ls</code>. Oui, vous pouvez, depuis chez vous, exécuter simplement <code>tar xf ftp://ftp.gnu.org/pub/gnu/gcc/gcc-4.6.0/gcc-4.6.0.tar.bz2</code> ! </p> <h3>Sous-Hurd</h3> <p> Un <a href="https://www.gnu.org/software/hurd/hurd/subhurd.html">sous-Hurd</a> est un sous-système complet. Ãa ressemble beaucoup à un conteneur de virtualisation au premier abord. La différence c'est qu'il n'est pas du tout nécessaire d'être superutilisateur pour en exécuter un. </p> <h3>gdb ext2fs, pfinet, etc.</h3> <p> Oui, vous pouvez exécuter gdb par exemple sur l'implémentation ext2fs, le <code>pfinet</code>, la pile TCP/IP, etc. </p> <h3>Et plein d'autres choses !</h3> <p> Parmi le travail en cours, <code>mboxfs</code>, <code>tarfs</code>, <code>xmlfs</code>, <code>gopherfs</code>, etc., sont au programme. </p> #<h3>7.3 Réamorçage</h3> # #<p> #Enfin, réamorcez en mode multiutilisateur, c'est-à -dire de la même manière que #pour le mode utilisateur unique, sans l'option <var>-s</var> de chargement du #noyau. Pour de plus amples informations, veuillez vous référer à la #section 5. Amorçage du GNU/Hurd. #</p> # #<p> #Bon bidouillage ! #</p> <h2>Derniers mots</h2> <p> Ce qui suit n'est qu'une succession de choses vite faites au moment de l'installation, assurez-vous aussi de lire la documentation pour le système installé : la <a href=hurd-doc>documentation Debian GNU/Hurd</a>, mais aussi le <a href=http://hurd.gnu.org/>site web amont</a>. </p> #<h3>8.1 Le menu de Grub</h3> # #<p> #Charger le noyau manuellement à chaque fois peut se révéler très fastidieux. #Veuillez adapter le fichier <tt>/boot/grub/menu.lst</tt> pour GRUB 1 ou #<tt><q>/boot/grub/grub.cfg</q></tt> pour GRUB 2 de manière #appropriée ; l'amorçage sera plus rapide et plus facile. #</p> # # #<h3>8.2 Ajouter des périphériques</h3> # #<p> #Par défaut, quelques périphériques seulement sont créés dans le répertoire #<tt>/dev</tt>. Veuillez utiliser le script <code>MAKEDEV</code> pour créer tous #les nÅuds de périphériques nécessaires. #</p> <h3>Installer plus de paquets</h3> <p> Plusieurs manières existent pour ajouter des paquets. Télécharger et utiliser <code>dpkg -i</code> fonctionne mais est très peu pratique. La méthode la plus simple est d'utiliser <code>apt-get</code>.</p> <p> Si vous utilisez la publication GNU/Hurd 2019 de Debian, la façon la plus sûre est dâutiliser lâimage de cette publication, en créant un fichier <code>/etc/apt/apt.conf.d/99ignore-valid-until</code> contenant : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> Acquire::Check-Valid-Until "false"; </pre></td></tr></table> <p> Lâimage peut alors être utilisée comme source dâapt. Ãditez <tt><q>/etc/apt/sources.list</q></tt> et ajoutez les entrées suivantes non publiées : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> deb http://snapshot.debian.org/archive/debian-ports/20190626T235959Z/ sid main deb-src http://snapshot.debian.org/archive/debian/20190626T235959Z/ sid main deb [trusted=yes] https://snapshot.debian.org/archive/debian-ports/20190626T235959Z/ unreleased main </pre></td></tr></table> <p> Mettez à jour, installez les paquets <code>apt-transport-https debian-ports-archive-keyring</code> et mettez à jour à nouveau, vous disposez alors de la publication entière GNU/Hurd 2019 de Debian.</p> <p> Si vous utilisez une image postérieure à la publication de 2019, vous pouvez ajouter les sources suivantes pour obtenir les paquets les plus récents : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> deb http://deb.debian.org/debian-ports unstable main deb-src http://deb.debian.org/debian unstable main deb http://deb.debian.org/debian-ports unreleased main </pre></td></tr></table> <p> Mettez à jour, installez le paquet <code>debian-ports-archive-keyring</code> et mettez de nouveau à jour. </p> <p> Si lors de la première utilisation d'<code>apt-get</code>, <code>dpkg</code> se plaint de programmes manquants, devenez superutilisateur dans un interpréteur de connexion (c'est-à -dire <code>su -</code>, pas seulement <code>su</code>). </p> <p> Si GNU/Mach ne reconnaît pas la carte réseau ou si vous utilisez un modem, le seul moyen de mettre à jour sera de télécharger les paquets, de les transférer ensuite sur le système GNU. Le moyen le plus facile de faire cela est d'utiliser apt en mode déconnecté. Veuillez vous référer à <tt>/usr/share/doc/apt-doc/offline.text.gz</tt> pour des instructions détaillées. </p> <h3>La console Hurd</h3> <p> Outre la console Mach rencontrée pendant l'installation, GNU/Hurd possède une puissante console en espace utilisateur qui fournit des terminaux virtuels. Si vous avez installé en mode pseudographique, elle devrait être automatiquement démarrée à l'amorçage, sinon vous pouvez le faire vous-même avec la commande suivante : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> \# console -d vga -d pc_mouse --repeat=mouse -d pc_kbd --repeat=kbd -d generic_speaker -c /dev/vcs </pre></td></tr></table> <p> Si le fonctionnement est confirmé, le démarrage automatique de la console peut être activé au démarrage à partir de <tt>/etc/default/hurd-console</tt> : remplacez <tt>ENABLE="false"</tt> par <tt>ENABLE="true"</tt>. </p> <p> Dans la console Hurd, vous pouvez passer d'un terminal virtuel à un autre avec <kbd>Alt + F1</kbd>, <kbd>Alt + F2</kbd> et ainsi de suite. <kbd>Ctrl + Alt + Retour arrière</kbd> détache la console Hurd et vous ramène à la console Mach, depuis laquelle vous pouvez vous rattacher à nouveau avec la commande ci-dessus. </p> <h3>X.Org</h3> <p> X.Org a été porté. Toutes les cartes vidéo qu'il gère sans nécessiter de module ou de drm du noyau devraient fonctionner. </p> <p> Vous devez déjà être en train d'exécuter la console Hurd et avoir configuré les répétiteurs comme indiqué dans la section précédente. Par exemple, vérifiez que <code>echo $TERM</code> affiche <code>hurd</code> et vérifiez que <code>/dev/cons/kbd</code> et <code>/dev/cons/mouse</code> existent. </p> <p> Vous devez exécuter <tt>dpkg-reconfigure x11-common xserver-xorg-legacy</tt> pour permettre aux utilisateurs de démarrer Xorg, parce que l'enveloppe (wrapper) de X ne connait rien des consoles Hurd et Mach. </p> <p> Vous devrez aussi créer un fichier <tt>/etc/X11/xorg.conf</tt> pour activer le raccourci <kbd>Ctrl + Alt + Retour arrière</kbd> : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> Section "InputDevice" Identifier "Generic Keyboard" Driver "kbd" Option "XkbOptions" "terminate:ctrl_alt_bksp" EndSection </pre></td></tr></table> <p> Il est possible que, pour une étrange raison, Xorg choisisse une résolution 16/9 mais un bureau au format 4/3. Blâmez Xorg, pas le Hurd :). Pour éviter ce problème, ajoutez ceci à <tt>/etc/X11/xorg.conf</tt> : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> Section "Screen" Identifier "myScreen" SubSection "Display" Virtual 1024 768 EndSubSection EndSection </pre></td></tr></table> <p> Vous aurez besoin de plusieurs paquets de X. Vous pouvez commencer par <code>xorg</code>, <code>rxvt</code> et un gestionnaire de fenêtres : <code>twm</code>, <code>wmaker</code>, <code>icewm</code>, <code>openbox</code>, etc., sont un bon début. Si vous voulez que X se lance au démarrage, vous devez installer un gestionnaire de sessions. <code>lightdm</code> et <code>gdm</code> ne fonctionnent pas encore très bien, mais <code>xdm</code> le fait. </p> <p> Enfin, exécutez <code>startx /usr/bin/votre_gestionnaire_de_fenêtres</code>. </p> <h3>Le mot de la fin</h3> <p> Pour éteindre votre système, utilisez simplement <code>halt</code>, <code>poweroff</code> ou <code>reboot</code>. Si cela conduit parfois à un gel parce quâun démon ne sâarrête pas correctement, vous pouvez utiliser à la place <code>halt-hurd</code>, <code>poweroff-hurd</code> ou <code>reboot-hurd</code>, qui nâarrêtent pas réellement le démon, mais qui synchronisent proprement les données sur le disque. </p>