Désolé par avance pour le roman en fin de mail, bonne lecture.
Le 30/08/2017 à 20:37, G2PC a écrit :
> Merci pour vos retours, je vais intégrer cela au wiki ce soir ou
> demain et continuer mes recherches.
> Mais, concernant ce launcher craqué, est ce que vous avez une idée de
> ou je peux me le procurer ?
Aucune idée.
> Qui dit craqué, dit risque de virus ?
Effectivement, comme tout logiciel craqué.
> Si maintenant je voulais partager ce serveur de jeux, sur mon site
> internet, et, mettre à disposition un launcher qui permette de jouer,
> sans payer :
> - Est ce possible ? ( Oui, avec un launcher craqué )
> - Est ce autorisé ?
Tu peux mettre à disposition le serveur gratuitement, tu est libre de le
configurer comme tu le souhaite. En revanche l'utilisation de logiciels
piratés est illégal et fournir un launcher qui distribue une version
craqué du jeu est aussi illégal. Finalement c'est comme craqué la suite
Adobe ou autre, si on le fait, c'est en connaissance de cause.

Si tu veux du tout gratuit (pour les joueurs), oriente toi plutôt sur
Minetest.

Pour information sur LegiFrance, les lois sont :

L'utilisation de logiciel piraté ou sa distribution sont puni, la
définition en tant qu’œuvre de l'esprit (comme la musique, les films,
...) se trouve dans l'article L112-2 du Code de la propriété
intellectuelle :

    /Sont considérés notamment comme œuvres de l'esprit au sens du
    présent code :/
    /[...]/
    /13° Les logiciels, y compris le matériel de conception préparatoire ;/
    /[...]/

Ensuite les articles L335-2, L335-3 et 122-6 du Code de la propriété
intellectuelle définissent les peines encourues :
Article L335-2 :

    /Toute [...] production, imprimée ou gravée en entier ou en partie,
    au mépris des lois et règlements relatifs à la propriété des
    auteurs, est une contrefaçon et toute contrefaçon est un délit./
    /La contrefaçon en France d'ouvrages publiés en France ou à
    l'étranger est punie de trois ans d'emprisonnement et de 300 000
    euros d'amende./
    /[...]/

Article L335-3 :/
/

    /Est également un délit de contrefaçon toute reproduction,
    représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d'une
    œuvre de l'esprit en violation des droits de l'auteur, tels qu'ils
    sont définis et réglementés par la loi./
    /Est également un délit de contrefaçon la violation de l'un des
    droits de l'auteur d'un logiciel définis à l'article L. 122-6./
    /[...]/

Article L122-6 :

    /Sous réserve des dispositions de l'article L. 122-6-1, le droit
    d'exploitation appartenant à l'auteur d'un logiciel comprend le
    droit d'effectuer et d'autoriser ://
    //1° La reproduction permanente ou provisoire d'un logiciel en tout
    ou partie par tout moyen et sous toute forme. Dans la mesure où le
    chargement, l'affichage, l'exécution, la transmission ou le stockage
    de ce logiciel nécessitent une reproduction, ces actes ne sont
    possibles qu'avec l'autorisation de l'auteur ;//
    //2° La traduction, l'adaptation, l'arrangement ou toute autre
    modification d'un logiciel et la reproduction du logiciel en
    résultant ;//
    //3° La mise sur le marché à titre onéreux ou gratuit, y compris la
    location, du ou des exemplaires d'un logiciel par tout procédé.
    Toutefois, la première vente d'un exemplaire d'un logiciel dans le
    territoire d'un Etat membre de la Communauté européenne ou d'un Etat
    partie à l'accord sur l'Espace économique européen par l'auteur ou
    avec son consentement épuise le droit de mise sur le marché de cet
    exemplaire dans tous les Etats membres à l'exception du droit
    d'autoriser la location ultérieure d'un exemplaire./

Ainsi que l'article 321-1 du code pénal :

    /Le recel est le fait de dissimuler, de détenir ou de transmettre
    une chose, ou de faire office d'intermédiaire afin de la
    transmettre, en sachant que cette chose provient d'un crime ou d'un
    délit.
    Constitue également un recel le fait, en connaissance de cause, de
    bénéficier, par tout moyen, du produit d'un crime ou d'un délit.
    Le recel est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 375 000 euros
    d'amende.
    /

/Sources :
Code de la propriété intellectuelle :
    Article L112-2 :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006278875&cidTexte=LEGITEXT000006069414
    Article L122-6 :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006069414&idArticle=LEGIARTI000006278918&dateTexte=&categorieLien=cid
    Article L335-2 :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006069414&idArticle=LEGIARTI000006279167&dateTexte=&categorieLien=cid
    Article L335-3 :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000020740345&cidTexte=LEGITEXT000006069414
Article 321-1 du code pénal :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070719&idArticle=LEGIARTI000006418233&dateTexte=&categorieLien=cid
/

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