Bonjour Angelique Hardiesse éclairée de la nef. Dans les deux bras du transept, visibles au-dessus des riches clotures sculptées, il existe encore deux fenétres aujourd' hui dépourvues de vitrerie. Elles rappellent celles qui perçaient à l' origine les murs externes de la nef, lorsque celle-ci n' était flanquée que de collatéraux simples. Le soubassement du mur, abattu lors de l' aménagement des chapelles latérales, était alors orné d' une série de six arcatures, comparables à celles qui subsistent au revers du portail du Sauveur et que surmonte depuis 1442 la tribune soutenant le grand orgue. Depuis ces transformations, la lumière venue du fond de ces chapelles n' attteint les grandes arcades de la nef qu' après avoir traversé les bas-cotés, dont les clés de voutes, placées à 19 mètrres de haut, laissent entrevoir des feuillages variés sous cet éclairage indirect. Le raffinement des proportions de la nef tient autant à l' élancement produit par les lignes verticales qu' au juste choix de largeur du vaisseau central. La a perspective dans l' axe du choeur, d' une beauté inégalée, s' enrichit des effets de brillance de la pierre polie du dallage. Refait de 1894 à 1897, il alterne les tons clairs du marbre de Lunel venu d' Hydrequent Pas-De-Calais à la sombre pierre de Basècles Belgique. Sur la quatrième et la cinquième travée de la nef, se déploie le labyrinthe dont les méandres visent à égarer les fidèles sur 234 mètres de long. Véritable transposition du pèlerinage en Terre sainte, ce ruban noir aboutit à la pierre centrale, réplique de l' original posé en 1288 actuellement conservé au musée de Picardie. Max'
Envoyé à partir d’Outlook