Le mardi 21 juillet 2009 à 11.36, ROYER Jean-Yves écrivait :

> Bonjour Alain et à tous,
>
> @ Alain : Merci pour ce travail qui est la seule réaction que j'ai reçue
> jusqu'à présent. J'ai tenu compte de toutes les remarques très pertinentes.
>
> J'ai un seul doute : la forme sous laquelle tenir compte du genre. Une de
> mes amies, militante pour l'égalité des genres, ne supporte pas les
> parenthèses pour le féminin mais accepte le tiret... Je vais prendre de
> nouveaux avis avant de modifier et de proposer le document à la
> publication.
>
> Y en aurait-il chez les membres de la liste documentation ?

Salut Jean-Yves et bravo pour ton boulot.

Extrait du Guide (suisse) romand d'aide à la rédaction administrative et 
législative épicène [1] :

> Utiliser le trait d’union, et non la parenthèse ou la barre d’exclusion,
> pour nommer les deux genres : les employé-e-s, les étudiant-e-s, les
> assistant-e-s.

Ces conseils pratiques figurent à la page 16.

Explications quant au trait d'union :

>On utilisera les traits d’union pour ne pas avoir à réécrire les substantifs
> et les adjectifs faisant leur féminin en e, avec ou sans doublement de la
> consonne finale. Le trait d’union a, égale­ ment, l’avantage d’être positif
> dans l’imaginaire linguistique alors que la parenthèse indique que ce
> qu’elle énonce peut être sauté sans nuire à la compréhension de la phrase.
> C’est ainsi que l’on a mis pendant plusieurs siècles les femmes entre
> parenthèses. Quant à la barre d’exclusion, son nom indique déjà la
> construction de deux mondes séparés. On refusera également la forme
> députéEs qui, si elle est compréhensible pour les germanophones, ne saurait
> être comprise en dehors de nos frontières.

Cordialement,

Pierre

[1] http://www.egalite.ch/uploads/pdf/langage_epicene_guide.pdf
--
Pierre Graber
CH-2022 Bevaix
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