Bonjour François
Et salut à vous tous.
 
Je sais fort bien que pénétrer dans un  pré  sans autorisation peut
forcément conduire à des désagréments.
Mais il convient d’analyser la situation locale :
-          notre région de bocage ne présente pas de grandes pentes «
classiques », et l’on ne peut guère pratiquer que sur des micro-pentes
que j’avais pu explorer en planeur pur, mais au rendement aléatoire, et
que je prospecte à nouveau depuis qu’on peut utiliser des bidules du
style Easy Glider.
-          Ces pentes, il  convient donc de les (re)tester… avant
d’aller consulter le propriétaire,  s’il s’avère que ce site peut
devenir utilisable (c’est d’ailleurs toujours ce que j’ai fait) Je ne me
vois pas faire la démache inverse : explorer, demander, tester…  cela
fait beaucoup d’énergie gaspillée à mon avis.
-          La concurrence avec les parapentistes ne se pose donc pas,
dans la mesure où ce qu’un modéliste pourra utiliser chez nous, aucun
parapentiste ne pourra s’en servir…  (je précise par ailleurs que mon
fils a commencé par le modélisme, qu’il vient de temps en temps faire du
vol en salle… et qu’il pratique maintenant  le parapente : cette
situation  permet aussi de comprendre les différents points de vue, avec
la plus grande tolérance possible.)
-          je suis fort connu dans le coin (mais si !), et la plupart du
temps les gens me reçoivent avec confiance, m’accordant leur aval sans
sourciller.
-          Au travers du club, nous remettons chaque année un coffret de
vin aux agriculteurs qui nous prêtent leurs terrains… (les petits
cadeaux entretiennent l’amitié…)
 
 
-          J’ai simplement voulu au travers de ma rencontre d’hier
évoquer un individu pittoresque, authentique, haut en couleurs, comme on
en  trouve encore dans nos campagnes. De ces individus qui auraient fait
le bonheur de Maupassant par exemple ! Et qui malgré tout m’a bien
diverti. Une sorte de Lucky Luke avec son mégot éteint vibrant au rythme
de ses quelques paroles,  ça ne se trouve pas tous les jours au coin
d’un champ !!!
-          Je n’en nourris cependant  pas une hargne féroce contre ce
type, qui malheureusement exploite ces terres proches de chez moi alors
qu’il habite à une vingtaine de km de là… raison pour laquelle sans
doute il ne me connaît pas (c’est d’ailleurs dommage pour lui… autant
que pour moi !!!)
-          Et, cerise sur le gâteau… dans mon récit,  j’ai omis
volontairement un petit détail : il me suffira de grimper d’une
cinquantaine de mètres, me placer dans la prairie à gauche de la route,
en face celle que j’ai voulu utiliser hier, pour  balancer mon
motoplaneur de cet endroit, et  ensuite  aller exploiter la pentounette
que je visais… car dans cet herbage côté gauche, qui permet déjà de
balancer aussi en direction de l’OSO, l’agriculteur m’a donné son feu
vert !!!  
-           !!!!
-          J’irai ainsi survoler les « terres interdites » en toute
impunité…
 
Comme quoi, à malin, malin et demi !!!
Voyez, c’est presque un conte   à la manière de Maupassant !!!
 
Bons vols à tous.
 
Bernard Munoz
 
Mise en ligne "On voit tellement de choses ces temps-ci..."
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