Le 06/10/2023 à 09:15, Frédéric de Villepreux écrivait :
Bonjour à tous (et à toutes),

me voici confronté à un problème de remise de document par voie électronique 
(courriel) à un destinataire d'un grand hôpital du sud parisien.
Ce dernier prétend ne rien avoir reçu de joint au dit courriel, malgré de 
nombreuses tentatives, visiblement couronnées de succès, à en croire les logs :

Dans l'absolu, ce que vous écrivez est légitime, mais dans un système bien 
configuré,
il y aurait un message de réponse automatique indiquant que la pièce jointe est 
trop volumineuse.

Si le système indique que le message a été accepté (code 250), il DOIT être 
délivré intègre dans la boîte,
c'est une obligation pour quiconque configure correctement son serveur de 
messagerie.

Typiquement le serveur SMTP qui décide que le message est trop gros doit 
renvoyer
une erreur SMTP de type 552 (5xx = erreur permanente) :

   552 5.2.3 message size exceeds fixed maximum message size

et non pas, donc, une réponse 250 qui signifie que le message a été bien 
accepté.

J’aurais tendance à dire que vos arguments sont certainement techniquement valables et compréhensibles par les ingénieurs systèmes et réseau de l’hôpital mais que vos interlocuteurs ne sont pas en mesure d’intervenir pour mettre en conformité leurs serveurs mail.

Vu le contexte plus que tendu (à ce stade on pourrait parler de sabotage institutionnalisé des hôpitaux mais ça serait hors sujet ici), vos interlocuteurs n’ont peut-être simplement pas les moyens et les connaissances techniques, ni les habilitations requises pour faire en sorte que leur service mail traite correctement les rejets de pièces jointes trop volumineuses.

Pour faire simple : Si vous voulez que vos documents soient transmis, et reçus par les intéressés ; ce sera à vous de trouver les solutions adéquates compatibles avec les contraintes des destinataires.

Autrement l’interopérabilité des opérateurs mails est un vaste sujet. Là aussi, certains opérateurs ont une taille suffisante pour imposer leurs propres règles, tordre ou faire adopter des RFC qui renforcent un peu plus leur emprise et leur monopole au détriment de tous les autres ; tel que par exemple : les enregistrements DMARC et les problèmes que cela crée lorsque des intervenants dont l’adresse mail au domaine signé DMARC, interviennent sur des listes de diffusion publiques comme celle-ci.

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Léa Gris


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Liste de diffusion du FRnOG
http://www.frnog.org/

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