Le 23/05/2024 à 10:00, David Ponzone a écrit :
Le problème c’est que l’Etat semble vouloir faire passer tout le monde
en mode numérique de force, comme ils l’ont fait pour les impôts.
Je ne juge pas, mais c’est un fait (et effectivement, ils deviennent
difficilement joignables au téléphone alors que la numérisation aurait
dû leur libérer du temps).

Disons qu'avec les impôts et l'URSSAF, je n'ai jamais eu trop de problèmes; et quand j'en ai eu, je n'ai jamais eu de difficulté à joindre des humains. Le "nerf de la guerre", sans doute ;-)

Mon opinion sur la numérisation du reste des services de l'état, c'est que çà a été fait en mode "CASSOS", ou mauvaise SSII. Avec la différence que, si l'on n'est pas satisfait du travail d'un prestataire privé, on reste libre de ne pas le payer, et de s'adresser à un concurrent. Ici, cela semble plus compliqué...

On a, de toute évidence, oublié les fondamentaux, à savoir que la machine doit être au service de l'homme, voire être son esclave. Et non pas l'inverse !

On ne parlera même pas de sécurité, ni des potentialités ouvertes aux éventuels margoulins pour margouliner ;-) D'ailleurs, je me demande s'il n'est pas trop tard pour m'y mettre : avec la carte d'identité que l'état voudrait me délivrer, vu qu'elle correspond à une identité qui n'a pas de diplômes, n'a jamais travaillé ni cotisé à quoi que ce soit en 30 ans, je pourrais demande la CMU et le RSA :-D

Non, on parle tout simplement de "hotline", de capacité à reprendre la main lorsque quelque chose ne fonctionne pas. Dans mon cas, le problème initial est une "simple" erreur d'orthographe commise par la préfecture locale en... 1987 sur un bout de papier, qui ne correspond pas à la version qui a été informatisée quelques années plus tard ! Aujourd'hui, il n'existe aucune procédure de "correction" correspondant à mon cas de figure. Le préfet actuel s'en bat les steacks, refuse toute responsabilité, et a carrément écrit à des élus qu'il ne traiterait pas mon cas ! Si je continue à le harceler, il envisage sans doute de brûler ma paillote, et son secrétaire général de foutre le feu au photocopieur de la préfecture pour effacer leurs traces ? :-D :-D :-D Ce ne serait pas une nouveauté :-D La Justice non plus n'a pas de procédure qui correspond à mon cas de figure. Le procureur local a classé la plainte sans suite au bout d'un an (sans la moindre motivation); une autre plainte a été ouverte en Janvier, çà devait être instruit en un mois, et nous sommes fin Mai. Le dossier est actuellement sur le bureau du Garde des Sceaux, après que la patate chaude lui ait été refilée par le Président de la République, le ministre de l'intérieur et mon député local...

Tout çà pour une "simple" erreur d'une lettre sur un nom de famille dans un fichier informatique. Et l'absence de CERFA avec la bonne case à cocher pour corriger cette erreur. "Zézette épouse X", çà vous rappelle quelque chose ? :-D

Donc, à mon humble avis, et suivant ma modeste expérience qui fera sans doute l'objet prochainement d'une émission télévisée, il y a un réel problème sur la façon dont est gérée l'informatisation des services de l'état. Et c'est un vrai problème de fond...

---------------------------
Liste de diffusion du FRnOG
http://www.frnog.org/

Répondre à