Title: The Non-Profit Sector: Struggling to Make Work Pay
 
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Sent: Thursday, January 09, 2003 11:50 PM
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Subject: The Non-Profit Sector: Struggling to Make Work Pay / Semployer à rendre le travail attrayant dans le secteur à but non lucratif


The Non-Profit Sector: Struggling to Make Work Pay

10 January, 2003

Ottawa - Canadian non-profit organizations that ignore the quality of their workplaces risk losing out in the tight labour markets of the future. That's the thrust of a new report from CPRN.

Job Quality in Non-Profit Organizations, by Kathryn McMullen and Grant Schellenberg, is the second paper in a new series on the non-profit sector in Canada .

Canadians depend increasingly on non-profit organizations for a host of essential goods and services, especially in the wake of cuts in the public sector. Some 60,000 non-profits (excluding religious organizations and quasi-governmental organizations like hospitals and schools) provide almost 900,000 paid jobs. That's equal to the total combined employment of Newfoundland , Nova Scotia , and New Brunswick , or to the total number of jobs in the construction, mining and oil and gas industries nationally. 

Despite the economic and social significance of non-profits, little is known about the quality of jobs in the sector, nor about its ability to compete for skilled workers in future. This paper compares the non-profit and for-profit sectors in terms of a number of key job quality indicators.

"Several characteristics distinguish non-profit workplaces from those of the for-profit sector," says Schellenberg. "Some characteristics may help attract and keep new workers. Others represent weaknesses that could threaten the sustainability of non-profit organizations if ignored."

How do non-profit workplaces compare? Here are some of the authors' findings:

  • Only 25% of non-profit employees are under the age of 35, compared to 37% in the for-profit sector - a recruitment challenge looms.
  • Women make up 75% of non-profit employees, less than 50% in for-profits.
  • Post-secondary graduates occupy 58% of non-profit jobs, 44% of for-profit jobs. This group is especially sought after in the knowledge-based economy.
  • 14% of jobs in non-profits are temporary, compared with 8% in for-profits.
  • 25% of non-profit jobs are part-time - double the level in the for-profit sector.
  • It's easier for non-profit employees to work flexible hours. That's good for work/life balance, but may entail lower earnings and reduced access to benefits.   
  • Median earnings of non-profit managerial, professional and technical/trades employees are $2 to $4 per hour lower than in the for-profit sector. Earnings of clerical/ administrative workers in the two sectors are comparable.
  • The annual earnings gap is even larger when temporary or part-time employment is taken into account. 
  • Almost 40% of non-profit employees are dissatisfied with their pay and benefits. Only 20% of for-profit employees feel likewise.
  • Performance-based pay systems are rare in the non-profit sector and common in the for-profit sector, a fact that further widens the compensation gap between the two.
  • Limited revenues and financial uncertainty among non-profits may result in fewer permanent jobs, limits to benefits, and heavier workloads.

"The non-profit sector is especially human-resource intensive," says McMullen. "That makes it all the more important to get a handle on these realities if the sector is to meet the challenges of recruiting and retaining the workers it will need in future."

"Government off-loading has meant increasing demands on the sector. But, resources may not be adequate for the new responsibilities. Workload problems, stress, work/life conflict, job insecurity, lower pay and benefits and a high level of dissatisfaction are all warning signals."

The authors acknowledge the intrinsic benefits of work in the non-profit sector, benefits that come from commitment to a cause, or doing socially valued work. But they question whether those benefits should be expected to compensate for disadvantages in other respects, especially in more competitive labour markets.

"If we are to depend on non-profit organizations to the extent we do today," says Schellenberg, "then steps need to be taken to improve the quality of work in the sector. Failure to do so will hurt thousands of workers and, equally important, many more thousands of Canadians who have come to depend on them for vital services."

You can access or download a copy by clicking here clicking here.


S'employer à rendre le travail attrayant dans le secteur à but non lucratif 

Le 10 janvier 2003

Ottawa - Les organisations à but non lucratif au Canada qui ignorent la qualité de leurs milieux de travail risquent de perdre la partie dans le contexte d'un marché du travail sur lequel régnera une très vive concurrence dans les années à venir. Tel est le message principal qui se dégage d'un nouveau rapport publié par les RCRPP. 

Préparé par Kathryn McMullen et Grant Schellenberg sous le titre Job Quality in Non-Profit Organizations, ce rapport est le deuxième document publié dans une nouvelle collection d'études sur le secteur à but non lucratif au Canada.

Les Canadiens sont de plus en plus à la merci d'organismes à but non lucratif pour l'obtention d'un ensemble de biens et de services essentiels, notamment dans la foulée des coupures effectuées dans le secteur public. Environ 60 000 organismes à but non lucratif (à l'exclusion des organisations religieuses et des organismes parapublics comme les hôpitaux et les écoles) offrent des emplois rémunérés à près de 900 000 personnes. Ce total est égal à l'ensemble combiné des emplois de Terre-Neuve, de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick, ou encore au total combiné des emplois dans les industries canadiennes de la construction, des mines et du pétrole et du gaz. 

En dépit de l'importance économique et sociale des organismes à but non lucratif, on ne connaît que peu de chose sur la qualité des emplois dans ce secteur ou sur l'aptitude du secteur à soutenir la concurrence pour attirer les travailleurs qualifiés dont il aura besoin dans l'avenir. Cette étude contient une comparaison des secteurs sans but lucratif et à but lucratif en s'appuyant sur un certain nombre d'indicateurs clés de qualité des emplois.

« De nombreuses caractéristiques distinguent les milieux de travail du secteur à but non lucratif de ceux du secteur à but lucratif », de souligner Schellenberg. « Certaines caractéristiques peuvent contribuer à attirer et à conserver de nouveaux travailleurs, tandis que d'autres représentent des faiblesses qui peuvent menacer la viabilité des organisations à but non lucratif, si on les ignore ».

Comment les milieux de travail du secteur à but non lucratif se comparent-ils à ceux des autres secteurs ? Voici certaines constatations des auteurs : 

* Seulement 25 pour cent des employés du secteur à but non lucratif sont âgés de moins de 35 ans, tandis que cette proportion atteint 37 pour cent dans le secteur à but lucratif, ce qui indique qu'un défi en matière de recrutement se dessine. 
* Les femmes représentent 75 pour cent des employés du secteur à but non lucratif, tandis que cette proportion est inférieure à 50 pour cent dans le secteur à but lucratif.
* Des diplômés du postsecondaire occupent 58 pour cent des postes dans le secteur à but non lucratif, contre 44 pour cent dans le secteur à but lucratif. Ce groupe est particulièrement recherché par les employeurs dans une économie fondée sur le savoir. 
* Une proportion de 14 pour cent des emplois dans le secteur à but non lucratif ont un caractère temporaire, comparativement à 8 pour cent dans le secteur à but lucratif.
* Les emplois à temps partiel représentent 25 pour cent des postes du secteur sans but lucratif, soit le double du niveau observé dans le secteur à but lucratif. 
* Il est plus facile pour les employés du secteur à but non lucratif de se prévaloir d'horaires de travail flexibles. Cette flexibilité facilite la conciliation des responsabilités professionnelles et personnelles, mais elle peut s'accompagner de gains salariaux moins élevés et d'une accessibilité réduite aux avantages sociaux. 
* Les gains médians des cadres, des travailleurs spécialisés et des gens de métiers dans le secteur à but non lucratif sont inférieurs de 2 à 4 dollars l'heure par rapport à ceux du secteur à but lucratif. Les gains des commis et des employés des services administratifs sont comparables dans les deux secteurs.
* L'écart sur le plan des gains annuels est encore plus prononcé lorsque les emplois temporaires ou à temps partiel sont pris en considération. 
* Près de 40 pour cent des employés du secteur à but non lucratif sont insatisfaits de leurs salaires et avantages sociaux, comparativement à seulement 20 pour cent dans le cas des employés du secteur à but lucratif.
* Des régimes de rémunération au rendement sont rares dans le secteur à but non lucratif mais largement répandus dans le secteur à but lucratif, ce qui contribue à creuser l'écart de rémunération entre les deux groupes. 
* Des recettes limitées et l'incertitude financière qui plane au-dessus des organismes sans but lucratif figurent peut-être parmi les raisons qui expliquent le nombre plus restreint de postes permanents dans ce secteur, les limites imposées aux avantages sociaux accordés aux employés et les charges de travail plus lourdes.

« Le secteur sans but lucratif en est un dont l'intensité en ressources humaines est particulièrement élevée », d'indiquer McMullen. « Il est donc d'autant plus important de comprendre ces réalités afin que le secteur puisse relever les défis de recruter et de conserver les travailleurs dont il aura besoin dans l'avenir ».

« Le délestage du secteur public a contribué à multiplier les tâches confiées au secteur à but non lucratif. Par ailleurs, il est possible que le secteur ne dispose pas des ressources suffisantes pour faire face à ces nouvelles responsabilités. Les problèmes de charges de travail, le stress, les conflits entre les responsabilités professionnelles et personnelles, la précarité de l'emploi, les salaires et les avantages sociaux moins généreux, et un niveau d'insatisfaction élevé sont autant de facteurs qui constituent des signaux d'alarme ». 

Les auteurs reconnaissent la rétribution intrinsèque qui se rattache au travail dans le secteur à but non lucratif, c'est-à-dire les avantages qui découlent de l'engagement envers une cause ou le fait d'accomplir des tâches socialement valables. Mais ils se demandent si ces avantages seront suffisants pour contrebalancer les inconvénients inhérents à ces emplois à d'autres égards, notamment dans le contexte d'un marché du travail plus concurrentiel. 

« S'il nous faut compter sur les organisations à but non lucratif dans la mesure où nous le prévoyons à l'heure actuelle », d'ajouter Schellenberg, « il nous faudra alors prendre des mesures pour améliorer la qualité des emplois dans le secteur. Si nous négligeons de le faire, non seulement des milliers de travailleurs seront-ils affectés négativement par cette situation, mais plusieurs autres milliers de Canadiens qui dépendent de ces organismes pour obtenir des services d'une importance vitale pour eux en souffriront ». 

Vous pouvez consulter ou télécharger une copie du rapport en cliquant ici.

 



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