Roger ROMAIN
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Forum économique mondial à Davos (Suisse)


On réprime, puis on discute?

Comme chaque année, le Forum Economique Mondial réunissait les principaux chefs d'Etats, les représentants des multinationales, des ONG «choisies» et des scientifiques «indépendants». Mais cette année, il y avait de la contestation dans les flocons.

Mark Debreuck (*)

Dans la continuité de la contestation du nouvel ordre économique à Seattle, plus d'un millier de manifestants de différents pays se sont rendus à Davos. En dépit de l'interdiction de manifester, le cortège a pu franchir la plupart des barrages, malgré quelques incidents (un policier blessé, les vitres d'un Mac Donald brisées).
Finalement bloquée par une rangée de grilles et de policiers spécialement armés, la manifestation a repris en sens inverse. L'essentiel du cortège a alors décidé de manifester son mécontentement devant l'hôtel Sheraton, où logeaient les personnalités invitées au forum. Après quelques tentatives de forcing, les manifestants finissent par se disperser.
Pendant ce temps, le chef de la brigade de police transmettait l'invitation de Klaus Schwab, l'organisateur du Forum, à José Bové, qui se trouvait parmi les quelques manifestants restés à proximité du dernier barrage. Ce dernier réclamait quant à lui que Klaus Schwab accepte de se déplacer pour dialoguer avec l'ensemble des personnes présentes. Après trente minutes d'attente, les forces de l'ordre commençaient à reculer les grilles tout en ordonnant aux manifestants de ne pas avancer. Les quelques manifestants tentèrent d'avancer . La réaction fut immédiate: gazages, tirs de balles en caoutchouc quasiment à bout portant.
Le déroulement de cette manifestation a plus que jamais montré l'arbitraire et le cynisme des leaders économiques et politiques présents à ce forum. Au lendemain de Seattle, il s'avère qu'il était primordial de participer à la consolidation de ce contre-pouvoir citoyen.

(*) sur base d'un communiqué des membres de Attac - Paris Nord-Ouest


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