Ciao a tutti, 

Rispetto alla rinascita del nucleare, c'e' anche un articolo su Internazionale 
del 3 Febbraio 2006 (ripreso da Liberation) in cui parla nello specifico della 
situazione in Europa soffermandosi su Gran Bretagna, Spagna e Germania. Sembra 
che anche in Spagna si stia stia valutando l'opportunita' di fare nuove 
centrali. In Germania invece benche' non si pensi a fare nuove centrali 
(condizione posta dalla SPD per fare la coalizione con la CDU) potrebbe 
succedere che le vecchie non siano smantellate ma tenute in funzione per altri 
anni.

Se poi qualcuno riesce ad avere Internazionale, c'e' un bell'articolo sull'Ipv6 
che riprende anche una cosa di Liberation del 21 Gennaio 2006 e su cui forse 
bisognerebbe dire (scrivere?) qualcosa. Come gia' sapete (e sicuramente meglio 
di me), l'IP e' l'Internet protocol e nel giro di qualche anno si dovrebbe 
passare dalla versione 4 alla versione 6. L'Ipv4 funziona a 32 bit, mentre 
l'Ipv6 funziona a 128 bit. La cosa interessante e' che il passaggio sta 
scatenando una specie di guerra trasversale tra stati ricchi e poveri e aziende 
informatiche con programmi differenti proprio perche' un uso in massa dell'Ipv6 
consentirebbe praticamente a tutti di avere un proprio indirizzo. Al momento 
invece gli indirizzi web -essendo limitati dal numbero di bit che l'Ipv4 mette 
a disposizione- sono rigorosamente distribuiti secondo una logica neoliberista: 
56% agli US, il resto all'Europa, 1,65% alla Cina, 0,14% per l'India, i paesi 
africani hanno solo un migliaio di indirizzi a testa. La Cina che ha il nuomero 
di utenti maggiore al mondo adotta ora un sistema di sharing degli stessi 
indirizzi.

Chiaramente sul passaggio da uno standard all'altro si sta giocando una bella 
partita tra chi vuole mantenere questo status quo e chi invece lo sta sfidando. 
Le aziende informatiche in generale sembrano essersi gia' premunite per il 
passaggio da un sistema all'altro, senza pero' mettere in discussione le scelte 
degli stati. Specialmente in Europa si indugia... anche se il passaggio sara' 
inevitabile: con piu' indirizzi sara' possibile garantire piu' accessi a 
internet da piu' stazioni alcune delle quali mobili (telefonini ad esempio). 

bax.s.

WEEK-END
"La généralistion d'IPv6 fera tomber les barrières" 
ROUSSEL Frédérique
716 words
21 January 2006
Libération
041
French
Libération. Une publication de SNPC - France. Tel: 33 (1) 42 76 17 89 
http://www.liberation.fr.
XXIe siècle. Communication. Vincent Untz, 25 ans, chercheur dans le domaine des 
réseaux sans fil: 

Vincent Untz, 25 ans, doctorant au LSR-Imag (Laboratoire logiciels systèmes 
réseaux-Institut d'informatiques et de mathématiques appliquées de Grenoble) 
dans le domaine des réseaux sans fil, a initié une pétition en ligne pour 
inciter Free à passer à IPv6. 

Pourquoi cette pétition ? 

Avec un collègue de l'Imag, Yann Grunenberger, on trouvait que IPv6 n'était pas 
assez utilisé par l'industrie en France. Nous sommes tous les deux abonnés à 
Free. Sur un forum d'utilisateurs, un internaute a demandé quand Free allait 
passer en IPv6. Le directeur technique de la société lui a répondu : "Trouvez 
10 000 personnes intéressées par ce gadget et prêtes à payez 1 euro par accès 
IPv6 par mois et je vous le fais, trouvez 100 000 personnes intéressées par ce 
gadget, et vous l'avez gratuitement." On l'a pris au mot et on a lancé une 
pétition le 29 août 2005 sur notre site "IPv6 pour tous !" que nous avons 
ouvert en dehors du cadre de nos recherches (1). L'information a rapidement 
circulé sur l'Internet. En quelques jours, on avait atteint les 10 000 
signatures, émanant d'internautes abonnés à Free ou à d'autres fournisseurs 
d'accès. On ne s'attendait pas du tout à un tel succès ! Aujourd'hui, la 
pétition a recueilli près de 22 000 signatures. Plus de 9 500 abonnés Free ADSL 
sont prêts à payer 1 euro par mois pour disposer d'une connectivité IPv6 
native. On est presque à 10 000... Notre objectif n'était pas tant d'obliger 
Free à passer à IPv6 mais de montrer qu'il existe beaucoup de gens intéressés. 
Nous avons eu des échos indirects de la position interne de Free à ce sujet : 
ils ne sont pas totalement chauds pour concrétiser IPv6, parce que cela ne leur 
rapporterait rien en plus. 

Pourquoi les fournisseurs d'accès renâclent-ils ? 

Le protocole est prêt depuis quelques années. Du point de vue de l'équipement, 
ce n'est pas très compliqué. L'interaction entre les machines du fournisseur 
d'accès et l'abonné l'est davantage. Les ordinateurs personnels ne sont pas 
tous équipés : Windows 95 par exemple ne marche pas sous IPv6. Windows XP oui, 
mais avec un patch. Linux et Mac OS 10 l'intègrent. A France Télécom, Wanadoo 
mène une expérimentation auprès d'une partie de ses clients depuis juin 2005. 
On entrevoit une volonté de sauter doucement le pas. Marquer "IPv6" sur une 
boîte, pour un fournisseur d'accès ou un opérateur de téléphonie mobile, ne 
sert pas à grand-chose. Et, aujourd'hui, IPv6 n'évoque rien pour 95 % des gens. 
A partir du moment où ces sociétés proposeront une application qui permettra 
d'en tirer parti, tout pourra changer. Ce sera aussi un service supplémentaire, 
qui pourra être facturé. Par exemple, avec IPv6, il sera possible demain de 
prendre son ordinateur, de se déplacer avec et de se connecter ailleurs tout en 
conservant les communications en cours, comme le téléphone, le téléchargement 
d'un film. 

IPv6 est-il vraiment indispensable ? 

Il faut regarder ce qui se fait ailleurs : la Chine, le Japon et la Corée 
utilisent déjà IPv6 sur les ordinateurs. NTT Communications (une filiale du 
géant des télécommunications nippon) propose depuis décembre aux particuliers 
une offre de connexion à l'Internet basée IPv6, moyennant un supplément de 300 
yens (2,20 euros) par mois. 

De plus en plus de services (notamment des sites web) en Asie et en Afrique ne 
sont accessibles que par IPv6, et cela va s'accentuer au fil du temps. Si on 
reste en IPv4, on n'aura pas accès à toutes les possibilités de communication. 
En outre, IPv6 va rendre possible l'émergence de nouvelles applications, 
actuellement limitées par IPv4. Le déficit d'adresses IPv4 a engendré 
l'apparition de nouvelles techniques aujourd'hui massivement utilisées pour 
raccorder les réseaux domestiques à l'Internet. Mais elles s'avèrent 
inefficaces pour la voix sur IP. Des applications comme Skype (téléphonie par 
Internet) ont réussi à trouver une astuce, mais qui complexifie le système. 
Avec IPv6, ces barrières tomberont. 

(1) ipv6pourtous.free.fr/ 


--
www.e-laser.org
Laser@inventati.org

Rispondere a