> > Je suis surpris par plusieures de vos réponses. > > > > Sur le fond de l'incompétence des profs tout d'abord. > > Oui, je suis incompétent, même en physique, si je me compare à un prix Nobel
Moi je suis surpris par le discours des profs que j'ai vu. Bien entendu, je me garderai bien de faire des généralités: 1. Les profs d'un certain age, n'ont pas envie d'apprendre autre chose que l'outil qu'ils ont mis si longtemps à appréhender. On me fait remarquer qu'à part le prof d'informatique ou de math qui à envie de se plonger dans un autre univers. Perdre du temps tout cela pour devoir réecrire ses cours qui sont rodés? "Non. On s'en fout on à d'autres problèmes bien plus graves". 2. Les jeunes profs sont plus ouverts mais manquent de temps. 3. On m'a parlé de 10% de profs dynamiques, qui développent des projets autour de l'outil informatique, qui l'intêgrent dans leurs cours. De 20/30% qui regardent cela de près ou de loin. Une partie (50/60%) d'irréductibles dont quelques uns pensent que l'informatique pourrait remplacer le prof. Mais c'est en légère augmentation. 4. L'analogie avec la voiture est bonne. Mais on m'a fait remarquer que pour les enseignants la voiture est un moyen et qu'à la limite elle devrait être transparente. On n'a pas besoin de savoir la marque du moteur, comment ça fonctionne. On devrait tourner la clé et que cela roule. A part les profs de mécanique qui s'intéresse au moteur? "Oui mais le message du Libre? qui contrôle le type de CD dans la voiture? qui sait s'il n'y a pas de mouchard dans la voiture, qui contrôle les routes?" Ce n'est pas le problème des profs. "Donc si je comprends bien, tout devrait être standard, interopérable, pérenne". Donc la vision à long terme c'est quoi? Je vous laisse deviner.... Je pense aussi que cette vision de transparence vis-à-vis de la technique est désirable MAIS dans la perspective du monde qui se profile, il faut que la base c'est à dire la prochaine génération, nos enfants et de ce fait les profs connaissent les vrais enjeux de cette transparence. Et la Microsoft la bien compris avec les fortes pressions qu'ils exercent dans ce milieu. ---- http://www.wired.com/news/business/0,1367,54141,00.html Afraid that Peru may adopt a bill decreeing the use of open-source software in all government systems, Microsoft apparently enlisted the American ambassador in Lima to help try and convince the Peruvians to kill the legislation. 5. Les profs ne sont pas incompétents mais à les écouter une large majorité n'a pas (plus) envie d'apprendre, manquent de curiosité. Je me suis fait plusieurs fois la remarque: mais quelle est la définition d'un enseignant? Si ce n'est en plus de communiquer le savoir, de partager ses passions, d'enseigner l'esprit critique et donner une ouverture d'esprit aux étudiants? Je crois que justement un site pilote pourrait réveiller une curiosité un peu émoussée. Cela permettrait de faire passer le message du Logiciel Libre, non plus avec des mots mais avec du concret. Quant aux solutions techniques pour permettre aux étudiants de bidouiller l'outil informatique, comme ils devraient le faire, elles existent. Fréderic a mentionné très justement les outils de Rembo, que j'ai essayé et qui fonctionne très bien. Je fais aussi remarquer qu'il est hors-de-question de toucher au réseau. Poser une machine sur le réseau contrôlé par un ou l'autre des services de l'état est prohibé. Ces départements ont une politique de "solution globale". Ils ne peuvent plus rien contrôler si des machines clientes,serveurs ou firewall sont installées par ci par là. C'est compréhensible, vu qu'ils sont responsables et qui si cela ne marche pas, ils sont en première ligne. De plus un OS supplémentaire veut dire compétences, budgets supplémentaires. En revanche, il est tout à fait possible de poser des machines dans un établissement qui ne sont pas connectées au réseau de l'état mais sous la responsabilité du directeur. Gilbert -- http://www-internal.alphanet.ch/linux-leman/ avant de poser une question. Ouais, pour se désabonner aussi.
