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Le 24/05/2013 11:59, Véronique Fritière a écrit :
Je viens d'envoyer un message à Monsieur Éric Pauget, adjoint en charge
de la Jeunesse et du Sport à Antibes.
Je viens de téléphoner, sa secrétaire va lui faire parvenir le mail au
plus vite car il n'est pas à son poste aujourd'hui.
Oups, dans la précipitation, j'ai oublié de mettre en copie linux06 ce
que j'ai envoyé (mais je n'ai pas oublié le CA) ! Je répare :
___________________________________
Bonjour,
J'apprends avec consternation ce qui suit et sachez que je mettrai tout
en œuvre pour ne pas laisser ce projet voir le jour en l'état.
[cite]
Le prochain Conseil Municipal de la Ville d'Antibes (qui a lieu vendredi
24 mai à 15h) a dans son ordre du jour "Jeunesse - Expérimentation d'un
outil collaboratif - Convention de partenariat avec la société
FamilyStory - Autorisation de signature"
Il s'agit de signer une convention avec la société FamilyStory, startup
basée à Sophia Antipolis, afin d'expérimenter la solution d'édition en
ligne http://www.storyginal.com/, technologie a priori propriétaire et
non-interopérable (et payante : 25 euros pour le prix minimal pour
réaliser son "livre" numérique), afin d'expérimenter cette solution
auprès d'ENFANTS DANS LES CENTRES DE LOISIR pendant le mois de juillet
2013 !
[/cite]
Nous nous sommes déjà rencontrés et je vous rappelle que Linux Azur qui
agit pour la promotion des Logiciels libres en PACA, dont certaines
actions se passent au Point Cyb' d'Antibes et d'autres à la Maison des
Associations d'Antibes, et ses associations partenaires, Nice Data
Network, Nicelab, etc. ne souhaitent pas que la jeunesse utilise
obligatoirement "un stylo à bille quand elle dispose de crayon et de
gomme" pour imager ce que ce projet entraîne. Si le projet est
formidable sur le fond, il est critiquable sur la forme.
Pour ceux que l'école intéresse,
http://www.youtube.com/watch?v=u_vT0abtP6Q&list=PLhpAQ-Gzjx8q3FJG3mm3prisKVCh17V0x&index=15
Ce matin, l'AFUL a publié un communiqué de presse afin d'alerter le
maximum de personnes sur ce type d'actions et rappelle que : Le code des
marchés publics stipule dans son Article 1 «/la bonne utilisation des
deniers publics/».
En qualité de membre de l'AFUL à titre personnel, professionel et en
qualité de présidente de l'Assocation Linux Azur, également membre de
l'AFUL, je ne peux que rejoindre leur position dont je vous confie le
texte intégral.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE - POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
-------- Message original --------
COMMUNIQUÉ DE PRESSE - POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
Paris, le 24 mai 2013
Le Syntec Numérique avec l'AFINEF et l'AFDEL ont interpelé le
Gouvernement sur la mention favorisant de manière prioritaire
l'utilisation de logiciels libres et de formats ouverts pour le service
public du numérique éducatif, dans cadre du projet de loi sur la
Refondation de l'École de la République. L'AFUL leur répond.
L'AFUL tient à rappeler à ces acteurs, dont notamment le Syntec
Numérique (organisateur des états généraux de l'open source en janvier)
et l'AFDEL, qui comprennent parmi leurs membres bon nombre d'entreprises
françaises produisant du logiciel libre, que la distinction entre un
logiciel libre et un logiciel non libre n'est pas technologique. En
effet, quand une administration ou une entreprise donne préférence au
logiciel libre, elle ne fait pas un choix technologique mais un choix
juridique.
Un logiciel libre est par définition neutre technologiquement comme
commercialement. En effet, n'importe quel acteur à la liberté de le
modifier, de s'y interfacer, d'en utiliser les entrées et les sorties,
etc. Ainsi donner préférence au logiciel libre ne porte atteinte à aucun
acteur.
Le code des marchés publics stipule dans son Article 1 «/la bonne
utilisation des deniers publics/». Voir l'État français, lorsqu'il a le
choix, préférer d'utiliser l'argent public pour abonder au patrimoine
commun nous semble tout naturel, et parfaitement constitutionnel. L'AFUL
encourage donc les parlementaires à faire des lois qui visent au bien
commun. La loi n'a en effet pas pour but de favoriser ou protéger telle
ou telle/filière logicielle/, mais de dépenser l'argent public dans le
sens du bien commun et non d'intérêts privés.
D'autre part, le logiciel libre a un avantage important dans le cadre
éducatif : il permet de donner un accès complet aux logiciels utilisés
et donc d'en comprendre non seulement l'utilisation mais aussi la
fabrication et le fonctionnement interne. Il offre donc un avantage
éducatif énorme pour la formation des jeunes dans un monde où les
sciences et les technique liées à informatiques prennent une place
prépondérante.
La mission de l'école n'est pas d'être le client captif des /Industries
Numériques Éducatives/. Son objectif, bien plus important, est tout
autre : *instruire la jeunesse*. Il n'est pas anodin que le logiciel
libre partage avec la République Française la devise « Liberté, Égalité,
Fraternité » inscrite au fronton des écoles.
_____________________________________
Adresse permanente du communiqué :
http://aful.org/communiques/projet-loi-sur-refondation-ecole-republique-en-priorite
_____________________________________
--
Véronique Fritière ~ Administratrice de l'AFUL
~ Association Francophone des Utilisateurs de Logiciels Libres ~
________________________________________
Salutations ensoleillées,
--
Véronique Fritière ~ GnuPG_key 1024D/BE963B35
Présidente et chargée de communication
linux-azur.org ~ chargée relations aful.org
Mobile +33 (0) 699 210 186 ~ http://rustines.net
%%% Merci de respecter ces consignes http://www.linux-azur.org/savoir-vivre %%%