C'est une excellente analyse, mais il ne faut pas se voiler la face.
Depuis le 03 août
2005 les clivages politiques sont quasimment restés les même. Les
PRDS a connu certe quelques départs médiatisés mais insignifiants
sur le terrain. Par contre, trois nouvells formations, amputées à
l'ex opposition, sont entrées sur scènes.
Devant l'éclatement de l'ex opposition et la disprportion des moyens
dont elle dispose par rapport à ceux du PRDS, la victoire de ce drnier
est ineluctable et ne fait aucun doute sauf pour ceux qui ne quittent
les permenances de leurs partis que pour un meeting ou pour une
réunion avec les autorités de transition. On va donc retrouver des
conseils municipaux et un parlement à 90% PRDS.
Si ont estime qu'un parlement et des conseils municipaux identiques à
ceux du 02 août 2005 soient une bonne chose pour la démocratie et
pour la Mauritanie Il faut s'enfermer dans le dispositif existant au 15
septemebre 2006, deux semaines avant la clôture des dépots de
candidatures.
Si au contraire on veut un changement et une scène politique
récomposée au sein des institutions, il ya deux possibilités :
1- Encourager des départs du PRDS vers ses adversaires, mais vers
lequel? N'allons pas dire qu'il y a partialité et que le gouvernement
de transition veut favoriser tel ou tel parti. Ensuite les membres du
PRDS n'accepteront pas d'aller vers n'importe quel parti. "Pour tailler
un avaloir au phacochère, il convient de prendre ses mensurations" dit
le proverbe local.
2- Susciter des candaidatures indépendantes.

Je ne connais pas d'autre solution, à chacun de choisir.
Le CMJD reste fidèle à ces engagement puisque dès la première
réunion avec les partis politiques le 05/08/2006 son président à
dénoncé le système du parti unique. Il n'a cessé de répeter dans
ses discours et ses interviews que le changement du 03 août 2005 veut
mettre fin au régime du parti Etat.


Le Modérateur De Mauritanie-net wrote:
> - *Ligne de mire : Crime à la 104*
> *- Réactions des acteurs politiques et économiques sur le limogeage de Zein
> Ould Zeidane : "Ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers"
>
> *
> --
>
>
>
> *Ligne de mire *
> *Crime à la 104*
> L'Authentique du N°361 du lundi 18 septembre 2006
>
>  Depuis quelque temps, la transition prend de la peine à s'imposer dans la
> vie quotidienne des populations. Le 3 août 2005 semble de plus en plus
> lointain, tous les regards étant à présent braqués vers les élections
> prochaines. Les grands projets politiques initiés au détriment des dossiers
> à caractère social et ceux relatifs aux droits de l'homme, commencent aux
> aussi, à susciter le doute.
>
> Certes Zeïne Ould Zeïdane a été viré de la BCM pour son engagement
> politique de plus en plus voyant, mais les inquiétantes informations qui
> font état de ballets incessants de chefs tribaux, de notabilités politiques
> auprès des autorités qui les encourageraient de susciter des listes
> indépendantes partout à travers le pays, est plus que suspect. En fait, si
> ces informations se confirmaient, l'on se demande quelle est la volonté
> réelle des nouvelles autorités. Sont-elles en train de préparer le terrain
> vers une alternance pacifiée qui puisse permettre l'éclosion d'un champ
> politique normal comme dans tous les pays du monde ? Ou sont-elles en train
> de jouer à des manœuvres obscures pour miner cette scène politique déjà
> suffisamment éclatée, afin que le pays ne soit pas politiquement
> gouvernable ; donc à la merci d'une instabilité chronique, comme au Niger
> dans le milieu des années 90, à l'issue de laquelle, l'autorité militaire
> sortante, se présenterait (logiquement) comme dernière alternative ?
>
> Les candidatures indépendantes, nous l'avions dit à l'époque, ne sont pas
> une mauvaise chose en soi. Elles participent de l'élan démocratique qui
> procure à chaque individu son droit à l'expression le plus absolu et, qui en
> la matière, est celui de se présenter à des échéances électorales,
> c'est-à-dire, chercher à quérir des suffrages ! Elles mettent les partis
> politiques devant une certaine obligation d'organisation, de solidarité et
> surtout de présence réelle sur le terrain. Elles obligent les formations
> politiques à plus d'organisation et à plus d'ouverture, en ce sens qu'elles
> se voient obligées de respecter les vues de leurs militants au risque de les
> voir quitter. Mieux, elles pousseront les acteurs à une obligation de
> résultats concrets qui seront appréciés par les populations. Mais, le
> caractère négatif de ces candidatures, est qu'elles ouvrent la porte à une
> forte présence de notables tribaux ignorants et très souvent mus par des
> préoccupations sectaires au service d'une tribu ou d'une ethnie, à
> l'hémicycle.
>
> Par expérience, nous savons déjà que ces notabilités sont dociles,
> facilement maniables, corvéables à merci. Leurs ambitions leur servent à
> faire du lobbying pour l'octroi d'un terrain par ci, d'une ration
> alimentaire par là. Au mieux, la promotion d'un fiston sans qualification ou
> d'un cousin prédateur des biens de la collectivité.
>
> Il est grave de savoir que quelque part, dans les officines du pouvoir, on
> serait en train d'encourager « fortement » la présence de candidatures
> indépendantes. D'autant plus que l'expérience des 15 dernières années de
> démocratie a montré les limites d'un groupuscule d'élus, purs produits du
> tribalisme, du régionalisme et de l'ethnisme. L'attitude du pouvoir, si elle
> se vérifiait, est contraire à la neutralité proclamée et qui doit être celle
> d'un Etat normal. Demander à des sujets de sécréter des listes pour limiter
> les chances d'une formation, d'une coalition ou d'une personnalité à
> remporter une majorité confortable lui permettant de gouverner, est tout
> simplement un crime à la 104. La 104, étant cet article que nous avons tous
> connu avec la constitution du 20 juillet 1991 qui a surtout servi à freiner
> les élans démocratiques du peuple !
>
> Le CMJD doit se ressaisir et son chef refuser de retomber dans les filets
> des lobbies qui sont en train de filer autour de lui, une toile d'araignée
> qui lui obstrue la vision, limite ses angles de lecture et d'appréciation.
> Le pouvoir en place doit, en d'autres termes, réformer la « Tayasition » de
> son règne qui est l'espoir des Mauritaniens et le gage de l'avenir de leur
> pays. A défaut de n'avoir pas imposé de nouveaux critères objectifs pour
> l'éligibilité aux instances, il doit, au moins, faire cesser les manœuvres
> qui vident la transition de son esprit et de sa finalité !
> 
>  Amar Ould Béjà
>


--~--~---------~--~----~------------~-------~--~----~
You received this message because you are subscribed to the Google Groups 
"Mauritanie-Net" group.
To post to this group, send email to Mauritanie-Net@googlegroups.com
To unsubscribe from this group, send email to [EMAIL PROTECTED]
For more options, visit this group at 
http://groups.google.com/group/Mauritanie-Net
-~----------~----~----~----~------~----~------~--~---

Répondre à