l'informatique est une religion !...
Cela te rappelle quelques choses ?
Aurais-tu perdu la foi ?
Où finalement te serais-tu rendu compte que cela n'est finalement qu'un
banal outil et que la vérité est ailleurs ? ou nulle part peut-être aussi...
Le 28/08/2014 06:16, Yannick Youalé a écrit :
La problématique du temps pour le développeur
Salut à tous !
Probablement le vivons-nous différemment, mais la problématique du
temps est devenu aujourd'hui pour moi une préoccupation croissante.
Du temps où j'étais étudiant, elle ne se posait pas avec autant d'accuité.
En effet, à cette époque-là, les cours me laissant pas mal de temps
libre, me trouvant loin de la famille et des connaissance, je me
distrayais à tester des technologies logicielles, faire des
expérimentations programmationnelles, et biensûr développer des
fonctionnalités particulières qui me tenaient à coeur à mes heures libres.
Or aujourd'hui, ayant l'impression de ne plus vivre pour moi-même, il
est devenu de plus en plus difficile de m'adonner à ma passion, du
moins quand je le veux.
Car entre le travail professionnel dans lequel les échéances sont
toujours raccourcies, les activités associatives qu'on se sent obligé
d'accomplir parce qu'il en est de notre devoir nous qui avons été
privilégié, la fiançée qui ne voit pas forcément l'intérêt que vous
vous isoliez pour mettre en pratique des idées que vous pouvez avoir
aussi subitement que brusquement, la famille qui compte désormais sur
vous en tant qu'ainé pour résoudre les problèmes courant, il ne reste
plus autant de temps pour véritablement faire ce qu'on a envi de faire.
J'en ai été réduit à me lever la nuit, pratiquement seul moment de
calme, pour avancer pendant une heure ou deux sur mes projets
logiciels. Certes il y a aussi les week-end, mais même ces moments-là
commencent à être attaqués.
Je me suis d'ailleurs senti obligé, certains dimanche d'éteindre mon
téléphone portable parce que s'en devenait trop.
Et ainsi, je ne peux m'empêcher de penser à des prédécesseurs ou ainés
dans le domaine de la programmation, qui ont pris la décision soit de
sacrifier complètement leur vie professionnelle , ou tout au moins
sacrifier un grand pan de leur vie sociale, cela pour mener à bien la
concrétisation d'idées qu'ils ont jugé révolutionnaire.
Que faire ?
J'imagine déja ici:
* démissionner de mon boulot en faisant un doigt d'honneur bien placé
à l'endroit de mon supérieur hiérarchique avant de partir;
* ou faire semblant de ne plus connaître les membres de notre
association et changer de trottoir quand je les croise;
* ou larguer ma fiançée en lui opposant un prétexte fallacieux comme
par exemple le fait qu'elle aime manger les biscuits la nuit et que je
trouve ça impardonable
* ou encore faire semblant de tomber malade pour que la famille me
laisse tranquille (de préférence un truc très contagieux).
MDR ! Je suis dans une merde grasse.
S'il faille malgré tout que je revois ma façon de m'organiser, je me
rappelle les propos d'un illustre professeur qui m'avaient été relatés.
Ce dernier exposait que le temps que nous avons est comparable à une
caisse que l'on doit remplir avec des cailloux.
En effet, selon lui, il convient de mettre dans notre caisse d'abord
les plus gros cailloux, puis les cailloux moyen, puis enfin les
cailloux sabloneux en secouant bien la caisse pour que ces derniers
passent bien entre les plus gros pour s'immisser au fond de la caisse.
Vous l'aurez compris, la taille des cailloux représentant ici la
priorité ou l'importance des choses que nous devons faire dans notre
vie. Et c'est à tout un chacun de définir ces ordres de priorité.
Quoi que dans mon cas ça ne m'arrange pas trop car j'estime que toutes
les choses que j'ai cité plus haut sont aussi importantes les unes que
les autres.
Que faire ?
Yannick Daniel Youalé
La programmation est une religion. Aimez-la, ou quittez-la.
--
LavaChri