[3type] Examen

2005-12-27 Par sujet Sylvain Connac

Bonjour à tous,

Des étudiants en sciences de l'éduc de Montpellier ont récemment planché sur un texte de Bernard tiré du bouquin sur (contre ?) le taylorisme scolaire. 

Pour donner une idée de ce que certains ont pu en dire, voici l'écrit de l'une d'entre elles.

Coopérativement

Sylvain

Sylvain CONNAC
Ecole coopérative Antoine BALARD
123, rue de Salamanque
34 080 MONTPELLIER
sylvain.connac(antispam)laposte.net




Lorsqu’une société, suffisamment développée, ressent le besoin de transmettre aux futures générations son histoire, ainsi que de faire perdurer ses avancées en terme de techniques, de réflexions, ou de sciences, l’école apparaît. Cependant, bien que cette même société en France ait radicalement changé, l’école, elle, ne semble pas s’être profondément modifiée. C’est également ce que souligne B. Collot dans le texte «les incompatibilités du système éducatif.» Il souligne aussi l’existence de réflexions théoriques sur les processus d’apprentissage, pour nous révéler enfin l’existence de pratiques plus praxéalologiques, que constituent les nouvelles pédagogiques. Mais quels en sont les apports réels?
B. Collot nous explique d’abord le fonctionnement ainsi que les bases sur lesquelles se sont fondées les écoles dites traditionnelles. Il fait le parallèle entre le fonctionnement des enseignements donnés par les Jésuites au XVIème siècle et l’école traditionnelle existant en France depuis près d’un siècle. En utilisant le terme d’homogénéité, il semble donc souligner que dans ces deux types d’écoles, les élèves doivent progresser au même rythme, suivant un contenu (pour les Jésuites) ou des programmes (pour l’école traditionnelle), décidés en amont, et sans tenir compte des différents rythmes des enfants. Cependant, ces différents rythmes sont un fait et les élèves ne pouvant suivre cette progression sont alors sortis du système, afin de préserver cette homogénéité de la classe. 
L’auteur fait ensuite référence à certains penseurs-philosophes ayant critiqué cette homogénéité utopique pour certains, et s’étant interrogés sur les finalités de l’école pour la plupart. Or, d’après ces philosophes ou écrivains, il n’est pas de contenus figés pouvant servir à l’épanouissement de l’enfant. Cependant, B. Collot reproche à ces théoriciens de ne donner aucune méthode pratique pouvant servir à l’éducateur. Ces théories restent alors seulement méditatives et ne semblent aucunement applicables dans la réalité. 
C’est alors que l’auteur fait référence aux différentes approches des nouvelles pédagogies. En citant P. Robin, S. Faure ou encore Montessori, il s’appuie sur l’ouverture d’écoles qui, depuis près d’un siècle innovent en créant de nouvelles approches de l’éducation et se différenciant radicalement du système scolaire traditionnel. Ces écoles dites expérimentales semblent alors donner des mains aux théories, constituant des références possibles, et basés sur la réalité. Les observations des chercheurs tel que Montessori, Piaget, Vygosky ou Decroly … ont également enrichi notre vision du système éducatif et du fonctionnement de l’apprentissage chez l’enfant. C’est alors que nous avons été en mesure de comprendre la multitude des facteurs favorisant l’apprentissage ou aliénant l’enfant. Toutes ces méthodes pratiques comme l’apport par exemple de l’approche de Freinet, constituent donc de nos jours des repères essentiels et réels pour mener au mieux notre mission d’éducateur.
En effet, il paraît impossible de ne pas tenir compte de l’apport des pédagogies nouvelles dans la mesure où certaines de ces mises en situation ont prouvé leur efficacité. Par exemple, la mise en place du conseil de coopérative par Célestin Freinet nous a permis de constater que la participation de l’élève dans le fonctionnement de la classe l’amenait à s’impliquer avec beaucoup plus d’enthousiasme dans son travail. De plus, bien plus qu’une théorie, Freinet apporte des outils favorisant l’épanouissement de l’enfant (l’imprimerie, le journal scolaire, la sortie-enquête ou encore la correspondance).
D’autres partisans des pédagogies nouvelles nous ont également amenés à repenser le phénomène d’apprentissage chez l’enfant. Par ses réflexions sur la métacognition, Vygostky a par exemple démontré que c’est en mesurant ses propres limites que l’enfant peut progresser. Par ses réflexions sur la psychologie de l’enfant, Piaget nous donne également une toute autre vision de l’élève apprenant. 
L’homogénéité du groupe classe, existant dans l’enseignement des Jésuites, et voulant devenir une réalité dans l’école traditionnelle semble alors bien plus fictive que réelle. La mise en place du collège unique par la réforme Haby en 1975 n’a alors fait que nous conforter dans cette vision. En effet, l’échec scolaire devenant un phénomène grandissant, il devenait alors impossible de considérer les élèves comme un groupe homogène et de ne pas considérer les théories du handicap socioculturel, des avancées de type biologique sur le fonctionnement du 

[3type] pagettes

2005-12-27 Par sujet Laurent Bellenguez
Bonjour à tous,
J'espère que vous avez eu beaucoup de cadeaux, que vous passez de bonnes 
vacances et que vous allez bien terminer l'année et feter la nouvelle comme il 
se devrait...

Quelques mots à propos des pagettes, la dernière innovation née de la 
rencontre des CREPSC de décembre.  Nous y avons fait le constat que les 
journaux envoyés entre quelques une de nos classes prennaient une place de plus 
en plus importante dans nos fonctionnements et intéressaient de plus en plus 
les enfants (demandes, lectures, liens...) et qu'il serait sans doute possible 
d'aller encore plus loin dans ce sens. En visite 2 jours dans la classe de 
Philippe, j'ai pu assister à un échange à distance entre les gamins de la 
classe de Sylvain et ceux de Philippe où ils parlaient du nombre de pages de 
leurs journaux, en se disant qu'une seule page avait l'avantage d'être 
facilement affichée. Il a aussi été question de l'importance des couleurs pour 
la lisibilité. Voila donc ce que nous proposons : 

Que chaque classe envoie une page (et une seule ) et qu'il la dépose sur le 
serveur MARELLE. Ces pages uniques pourraient être affichées dans nos classes 
et ... on verra bien ce que les enfants en feront ensuite! Il ne s'agit pas 
forcément d'un quotidien dans la sens où il est possible d'envoyer cette page à 
fréquence variable. Les documents doivent être envoyés en JPEG (C'est bien ça 
Guilain ?) Ca demande, je crois, de scanner notre page et de demander la 
transformation en JPEG (c'est bien ça Philippe ? ) avant de la déposer 
directement sur le site, (les mots de passe nécessaires seront donnés aux 
classes MARELLE) où elles sont ensuite consultables (on peut même y mettre des 
commentaires). 

On se donne encore jusqu'à la fin des vacances pour peaufiner ça (une petite 
notice explicative pourrait suivre)  en tenant compte de vos remarques et 
commentaires... Vous pouvez déjà vous faire une idée de ce à quoi ca devrait 
ressembler à http://marelle.org/pagettes/  
A vous lire, 
Laurent



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