Les élèves ne s'inscrivent pas dans les ateliers. C'est juste lorsque le
risque est grand qu'un coin soit très convoité qu'un tableau de réservation de
plages horaires est mis en place (1/2 heure et 4 places pour la techno et
l'arts plastiques par exemple ..... bientĂ´t la musique !).
Le coin est physique. L'atelier est virtuel, et regroupe différentes
activités d'un même domaine.
Ceci dit, depuis l'année dernière, j'ai des rendez-vous réguliers (1/2
heure en gros) avec les 4 groupes (2 par semaine), soit 8 rendez-vous pour moi !
+ 2 autres pour moi l'après-midi avec 2 groupes en même temps. Je commence
Ă m'absenter pour ces 2 derniers moments qui deviennent (du moins j'attends Ă ce
que ça devienne) des moments en autonomie de présentations de créations math ou
de résolutions de problèmes ou d'énigmes.
Je n'ai pas actuellement le sentiment que certains soient perdus mais je te
rassure, je l'ai régulièrement et notamment au premier trimestre. Et
ce n'est pas seulement un sentiment ;-)
J'apprends petit à petit à maîtriser le temps et la démarche pour cette
fameuse phase de démarrage et, plus généralement, phase de transition d'un
Ă©tat Ă un autre. Je me suis surtout convaincu de ne plus leur imposer de
changement ; mais, c'est plus facile Ă dire maintenant que le fonctionnent
de la classe ne me déplait plus ! Vraiment pas simple notre métier (surtout
dans le système actuel) !
Philippe Ruelen
********** Message **********
On
30/01/2006 at 23:05 Roland LIOGER wrote:
Bonsoir,
Pour Philippe R.
Les élève s'inscrivent-ils toujours pour passer
aux ateliers ? Y a-t-il toujours la limite du nombre ? Ou d'autres contraintes
?
Si je pose cette question, c'est qu'Ă force
d'enlever (trop vite ?) des règles (qui imposent ou le moment, ou l'atelier,
ou le groupe), il me semble que j'ai créé le trouble (celui qui déroute les
élèves).
Si je fais le point, depuis la rentrée de
janvier, en me plaçant dans le contexte de la CLIS et de son public "à besoins
particuliers", ,j'ai vu du positif et des points négatifs...
Pour moi, dans un premier temps, la pression
s'est relâchée et le climat de travail a évolué, des élèves se sont
engagés dans des tâches personnelles.
Mais le manque d'autonomie des lèves fait
que je suis en permanence sollicité, pour un prob à l'ordi, gérer les
conflits, etc.
Et j'ai du mal Ă suivre. Le temps de bilan ou de
la réunion n'est pas de trop pour noter ce qui a été fait, qui a besoin
d'aide, .....
La difficulté pour certains c'est qu'ils veulent
tout tout de suite, zappent très vite, pour arriver à ne plus savoir quoi
faire.
L'AVS m'a alerté sur le fait que les élèves
Ă©taient perdus (ou plutĂ´t elle ?) avec ce dispositif.
J'ai décidé de remettre en place des temps
repérés (comme dans le tableau ci-dessous), mais je rigidifie le système au
point de ne plus être satisfait : la vie de classe perd de sa spontanéité, de
son inventivité...
Les pagettes ne se font plus !
|
Avec Roland |
En entraînement
avec Myriam |
En autonomie ou Ă l'ordinateur |
9h Ă 9h20 |
G1 |
G2 |
G3 |
9h20 Ă 9h40 |
G3 |
G1 |
G2 |
9h40 Ă 10h |
G2 |
G3 |
G1 |
C'est toujours la crainte de perdre du temps (de
leur faire perdre du temps, alors que la pression des parents est
grande).
Je compte sur les réunions pour trouver des
solutions et organiser le planning des ateliers et des
rendez-vous...
Et chez vous ?
Quels sont les points positifs et ceux qui posent
problèmes ?
Roland
|