[3type] Re: [3type] Un événement
Pas contre le fait d'expliquer cet atelier... mais, compte-tenu des locaux que j'occupe maintenant, ce n'est qu'un bout de table avec quelques boîtes dans lesquelles du matériel de récup est classé, très peu d'outils (pas comme à Longechenal)... ceci dit et c'est ce que la réalisation de lamaquette du projet port tendrait à montrer, ce n'est pas la sophisticationde l'installation qui fait queça fonctionne... En tous cas l'idée de la banque d'ateliers permanents estexcellente..Laisse moi quelques jours.. - Original Message - From: Philippe Ruelen To: 3type@marelle.org Sent: Wednesday, May 04, 2005 10:13 PM Subject: Re: [3type] Un "événement" Vachement intéressant. Par des p'tits détails, on voit que Christian a de l'expérience ... J'ai bien aimé l'idée de "Chef de chantier" J'vois 3 conditions pour que cet événement ait pu avoir lieu et ai pu se prolonger, se transformer etc 1°) Ce que la structure permet (notamment :l'enfant peut faire des liens entre 2 activités différentescar il peut produireun événement - possible que si le temps personnel existe et est suffisamment conséquent) 2°) L'atelier permanent initial 3°) L'accompagnement de l'instit à la transformation de l'événement C'est sur le 2ème point que je veux revenir pour l'instant car il me rappelle la demande que Jean Claude avait faîte dès les premiers échanges au stage de Belley. Il aspirait à ce que le groupe est une réflexion sur la pertinence des ateliers permanents. Peut-être pourrions-nous constituer une banque de partage d'ateliers permanents qu'on affinerait petit à petit et surtout ensemble plutôt que chacun de notre côté ? On a déjà tous participé à des échanges sur des outils qu'on utilise (ce qui d'ailleurs vachement utile) mais décrire un atelier permanent, c'estaussi parler de l'espace, du p'tit matériel utilisé, de l'affichage, d'éventuelles règles de fonctionnement de l'atelier, deS outils utilisés et de leur association, mettre une photo. Car les ateliers permanents qu'on met en place n'ont pas tous le même impact. Y a des ateliers qui fonctionnent mieux que d'autres et, même s'il est vrai que ça dépend aussi des moments, des enfants et des événements qui y arrivent, ce n'est pas les seules raisons. Je vous propose de faire un lien en haut de la page "Ateliers permanents" http://3type.marelle..org/pages/ateliers.htmde notre site http://3type.marelle..org/qu'on pourrait appelé "Présentations de quelques ateliers permanents" renvoyant sur une nouvelle page que je veux bien gérer. Il suffit de m'envoyer par email photo, description détaillée, matériel utilisé, règles de fonctionnements etc etc Est-ce que cet atelier "bricolage" pourrait être le premier de notre banque ? A vous lire. Philippe Ruelen C.R.E.P.S.C. (Centres de Recherches des Petites Structures et de la Communication) http://marelle.org Vers une école du 3ème type http://3type.marelle.org Site perso http://philippe.ruelen.free.fr/ Bibliographie : "Du taylorisme scolaire à un système éducatif vivant" http://philippe.ruelen.free.fr/Reflex/bibliographie/taylorisme.htm "Vers une école du 3ème type" http://philippe.ruelen.free.fr/Reflex/bibliographie/mouche.htm ** Message **On 28/04/2005 at 21:30 christian.drevet2 wrote: Voilà donc le récit d'un "événement". Voilà de quelle manière je verrai la suite du travail : - d'abord savoir ce qui manquerait dans le récit : en lisant on peut avoir des interrogations. A partir de ces questions, le récit peut être complété - ensuite le récit tout seul ne nous dit pas grand chose sur ce qui a pu se passer au cours de ce processus sur les apprentissages que les enfants ont pu réaliser, sur l''évolution du groupe et des individus qui le composent... Il faut donc faire un travail d'interprétation : ce qui m'a intéressédans le travail de Nicolas Go c'estla mise à jour qu'il fait de ce qu'onpourrait appeler les "enjeux didactiques" à partir de la situation de classe qu'il décrit (l'entretien du matin). Dansnotre vision des choses, c'est peut-être là queserait la place du "chercheur"(je le mets entre guillements parce que je ne suis pas sûr que, du point de vue de l'institution,le mot convienne tout à faitdans ce contexte). Autre interrogation : dans un tel récit,lamatière est-elle suffisante pour risquerune interprétation ?Il serait peut-être bien de compléter le récit par un questionnement auprès desenfants pour avoir leur ressenti sur ledéroulement des opérations :pourqoi ils ont décidé de participer, ce qui leur a plu, les a intéressé, cequ'ils pensnt avoi
Re: [3type] Un événement
Vachement intéressant. Par des p'tits détails, on voit que Christian a de l'expérience ... J'ai bien aimé l'idée de "Chef de chantier" ... J'vois 3 conditions pour que cet événement ait pu avoir lieu et ai pu se prolonger, se transformer etc 1°) Ce que la structure permet (notamment :l'enfant peut faire des liens entre 2 activités différentescar il peut produireun événement - possible que si le temps personnel existe et est suffisamment conséquent) 2°) L'atelier permanent initial 3°) L'accompagnement de l'instit à la transformation de l'événement C'est sur le 2ème point que je veux revenir pour l'instant car il me rappelle la demande que Jean Claude avait faîte dès les premiers échanges au stage de Belley. Il aspirait à ce que le groupe est une réflexion sur la pertinence des ateliers permanents. Peut-être pourrions-nous constituer une banque de partage d'ateliers permanents qu'on affinerait petit à petit et surtout ensemble plutôt que chacun de notre côté ? On a déjà tous participé à des échanges sur des outils qu'on utilise (ce qui d'ailleurs vachement utile) mais décrire un atelier permanent, c'estaussi parler de l'espace, du p'tit matériel utilisé, de l'affichage, d'éventuelles règles de fonctionnement de l'atelier, deS outils utilisés et de leur association, mettre une photo. Car les ateliers permanents qu'on met en place n'ont pas tous le même impact. Y a des ateliers qui fonctionnent mieux que d'autres et, même s'il est vrai que ça dépend aussi des moments, des enfants et des événements qui y arrivent, ce n'est pas les seules raisons. Je vous propose de faire un lien en haut de la page "Ateliers permanents" http://3type.marelle.org/pages/ateliers.htmde notre site http://3type.marelle.org/qu'on pourrait appelé "Présentations de quelques ateliers permanents" renvoyant sur une nouvelle page que je veux bien gérer. Il suffit de m'envoyer par email photo, description détaillée, matériel utilisé, règles de fonctionnements etc etc Est-ce que cet atelier "bricolage" pourrait être le premier de notre banque ? A vous lire. Philippe Ruelen C.R.E.P.S.C. (Centres de Recherches des Petites Structures et de la Communication) http://marelle.org Vers une école du 3ème type http://3type.marelle.org Site perso http://philippe.ruelen.free.fr/ Bibliographie : "Du taylorisme scolaire à un système éducatif vivant" http://philippe.ruelen.free.fr/Reflex/bibliographie/taylorisme.htm "Vers une école du 3ème type" http://philippe.ruelen.free.fr/Reflex/bibliographie/mouche.htm ** Message **On 28/04/2005 at 21:30 christian.drevet2 wrote: Voilà donc le récit d'un "événement". Voilà de quelle manière je verrai la suite du travail : - d'abord savoir ce qui manquerait dans le récit : en lisant on peut avoir des interrogations. A partir de ces questions, le récit peut être complété - ensuite le récit tout seul ne nous dit pas grand chose sur ce qui a pu se passer au cours de ce processus sur les apprentissages que les enfants ont pu réaliser, sur l''évolution du groupe et des individus qui le composent... Il faut donc faire un travail d'interprétation : ce qui m'a intéressédans le travail de Nicolas Go c'estla mise à jour qu'il fait de ce qu'onpourrait appeler les "enjeux didactiques" à partir de la situation de classe qu'il décrit (l'entretien du matin). Dansnotre vision des choses, c'est peut-être là queserait la place du "chercheur"(je le mets entre guillements parce que je ne suis pas sûr que, du point de vue de l'institution,le mot convienne tout à faitdans ce contexte). Autre interrogation : dans un tel récit,lamatière est-elle suffisante pour risquerune interprétation ?Il serait peut-être bien de compléter le récit par un questionnement auprès desenfants pour avoir leur ressenti sur ledéroulement des opérations :pourqoi ils ont décidé de participer, ce qui leur a plu, les a intéressé, cequ'ils pensnt avoir appris, J'essaie d'en interviewer quelques uns après les vacances.. De manière générale ce type de mise à jour - de ce qui se joue dans l'activité ou les activités de nos classes me semble important dans le contexte de la réforme Fillon. Dire "assurer à tous les compétences de base" peutprêter àconfusion : on peut entendre "ne faire plus que dufrançais et desmaths (et dit comme ça, ça veut dire "ne faire plus que des exercices de français et le math"), en somme faire une sorte de bachotage...Or, il me semble que ce que nous pouvons montrer c'est que les "compétences de base" en matière de langages ne peuvent en aucun cas se développer en dehors de leurcontexte d'utilisation et qu'on est là dans du culturel, qu'on ne peut pas réduire lelangage écrit à un contenu d'enseignement, pas plus que les maths ou tout autre moyen de communication et d'_expression_. Si lescontenus d'enseignement fournisse une sorte de référentiel qui