Re: Message au boot : A start job is running for LSB
On Thursday 25 August 2016 08:29:49 Jean Louis Giraud Desrondiers wrote: > On Wed, 24 Aug 2016 13:26:18 +0200 > andre_deb...@numericable.fr wrote: > > J'ai ce message au boot de Wheezy upgradé : > > "A start job is running for LSB. Raise Network Interfaces" > j'ai à peu près le même au boot de Stretch (sous Xfce4) mais avec > Network manager à la place de LSB LSB est un Linux Standard Base, on le voit dans d'autres bibliothèques. Ce n'est pas que pour les réseaux. > > Je dois attendre près d'une minute pour que le boot continue. > idem > > > La connexion ethernet filaire s'établit, mais j'arrive plus à lancer > > la connexion WiFi (wlan1). > moi si > j'ai trouvé plusieurs choses sur le web qui parlent de ton problème > (voir liens ci dessous) mais je n'ai pas tenté les manips (un peu trop > compliquées pour mon petit niveau) > https://debian-facile.org/doc:reseau:systemd:network > https://debian-facile.org/viewtopic.php?id=10214 > suis preneur d'infos. Si mes configs réseau sont corrects "/etc/network/interfaces" et wicd installé et fonctionnel, le message : "A start job is running for LSB. Raise Network Interfaces" apparait au boot mais un très court instant. Ce message est lié à une connexion wifi, wlan. Si je tente de désinstaller wpasupplicant, Debian m'oblige à désinstaller wicd. Je n'ai pas besoin de wpasupplicant puisque je ne l'utilise pas pour me connecter en wifi. Bref, entre network-manager, wicd, wpasupplicant et /etc/network/interfaces, qui sont plus ou moins liés, je m'y perds. La liste pourra nous apporter des éclaircissements... André
Re: Linux à 25 ans
On Sat, 27 Aug 2016 18:54:51 +0200 (CEST) Jean Bernonwrote: > Ce débat est peut être plus complexe qu'il ne semble. > > Est-ce qu'on ne mélange pas droit d'auteur et licence d'utilisation d'un > produit ? La question du droit d'auteur a toujours été ambiguë en matière de > logiciel. Les droits fondamentaux de propriété intellectuelle sont les mêmes. Il s' agit d' une oeuvre de l' esprit au même titre qu' une sonate, un film ou un bouquin. Ce qui change c' est la façon de gérer ensuite les droits de reproduction/modification/diffusion, qui au départ n' appartiennent qu' à l' auteur mais qu' il peut céder selon certaines règles. Ce sont ces droits-là qu' on appelle "licence" pour un logiciel et un peu à tort en faisant un raccourci "droits d' auteur" pour les oeuvres dites "artistiques". Dans le fond c' est la même chose, et d' ailleurs les lois et les pratiques sont déjà différentes selon qu' il s' agit de musique, de cinéma ou de littérature. > > Si la première version de linux/GPL est l’œuvre d'un auteur ou de plusieurs > auteurs, les fameuses durées nationales s'appliquent (50 ans, 70ans, 100ans) > pour que cette œuvre "tombe" dans le domaine public. Sauf que dans ce cas > précis les auteurs ont justement évacué d'entrée de jeu le copyright. Le > copyleft revient à mettre d'emblée linux/GPL dans le domaine public sans > attendre 50,70... Et l'on peut dire en effet que le problème a été réglé > d'entrée de jeu dans le cas de Linux/GPL et que rien ne changera dans le > futur. Pas tout à fait. La GPL impose en cas de modification de redistribuer aussi la modification, ce que le domaine public n' impose pas, à mon humble connaissance. Donc viendra un moment où, "tombage dans le domaine public" oblige, on pourra modifier le code de la première version du noyau et le redistribuer sans rien devoir de plus à personne. Mais bon, encore une fois, c' est de toute façon anecdotique. Ce serait étonnant que dans 50 ans le code du premier noyau intéresse d' autres personnes que des paléologicologues. > > Mais surtout un logiciel est un produit assez différent d'une œuvre > artistique classique. Notamment il subit une évolution continue dans laquelle > interviennent de nombreuses autres personnes que les auteurs initiaux. Sa > dernière version est au moins aussi représentative que l’œuvre initiale et > beaucoup plus collective. Le plus souvent d'ailleurs c'est une entreprise et > non des individus qui est considérée comme auteur. Si on applique la question > au cas de Windows, en un sens plus simple, il est clair qu'il y a un solide > copyright de MS et que considérer au bout de 50, 70ans... que la première > version de Windows relève du domaine public n'aurait pas grand sens. En même temps ce serait quand même rigolo de voir les conneries qui ont pû y être écrites :-). [...] Vincent -- La musique adoucit-elle les moeurs? Testez-vous sur: http://soundcloud.com/ouhena http://www.reverbnation.com/koslow
Re: Linux à 25 ans
Ce débat est peut être plus complexe qu'il ne semble. Est-ce qu'on ne mélange pas droit d'auteur et licence d'utilisation d'un produit ? La question du droit d'auteur a toujours été ambiguë en matière de logiciel. Si la première version de linux/GPL est l’œuvre d'un auteur ou de plusieurs auteurs, les fameuses durées nationales s'appliquent (50 ans, 70ans, 100ans) pour que cette œuvre "tombe" dans le domaine public. Sauf que dans ce cas précis les auteurs ont justement évacué d'entrée de jeu le copyright. Le copyleft revient à mettre d'emblée linux/GPL dans le domaine public sans attendre 50,70... Et l'on peut dire en effet que le problème a été réglé d'entrée de jeu dans le cas de Linux/GPL et que rien ne changera dans le futur. Mais surtout un logiciel est un produit assez différent d'une œuvre artistique classique. Notamment il subit une évolution continue dans laquelle interviennent de nombreuses autres personnes que les auteurs initiaux. Sa dernière version est au moins aussi représentative que l’œuvre initiale et beaucoup plus collective. Le plus souvent d'ailleurs c'est une entreprise et non des individus qui est considérée comme auteur. Si on applique la question au cas de Windows, en un sens plus simple, il est clair qu'il y a un solide copyright de MS et que considérer au bout de 50, 70ans... que la première version de Windows relève du domaine public n'aurait pas grand sens. Linux/GPL est aussi un produit continu et collectif plus qu'une œuvre d'auteurs, même si nous aimons bien rêver de l’œuvre originelle et débattre, comme il sied dans ce genre de débat, des mérites respectifs des uns et des autres. Linus Torvald et Richard Stallmann, comme Shakespeare, existent-ils vraiment ? :)). Et normalement la licence GPL continuera de s'appliquer tant qu'elle sera maintenue au fil des versions, sans que quelqu'un puisse un jour décréter qu'elle est devenue obsolète et s'approprier Linux. Des usages commerciaux de Linux à la limite du conflit avec la licence GPL existent déjà. Mais tant qu'il y aura des communautés pour développer des logiciels GPL comme Linux ou d'autres, le logiciel libre perdurera. L'enjeu est plus dans ce travail collectif continu que dans des échéances juridiques, quelles qu'elles soient. Ceci dit, les question juridiques sont redoutables et les juristes n'ont sans doute pas fini de nous surprendre. Jean - Mail original - > De: "Eric Degenetais"> À: "Pascal Hambourg" > Cc: "ML Debian User French" > Envoyé: Vendredi 26 Août 2016 16:32:59 > Objet: Re: Linux à 25 ans > Le 26 août 2016 à 14:15, Pascal Hambourg a > écrit : > > La GPL n'est pas le domaine public et impose des obligations aux > > fournisseurs de produits utilisant du code sous GPL. > C'est vrai, mais dans le cas précis du noyau Linux, les restrictions > en question n'empêchent, à mon sens, ni d'utiliser le noyau ou un OS > basé dessus, ni de contribuer au code. > __ > Éric Dégenètais > Henix > http://www.henix.com > http://www.squashtest.org