Bachelot Jean Paul wrote:
> Ca y est : je peux me servir de ma ligne numéris avec linux !
> En revanche je ne sais comment j'y suis arrivé !
En une ligne, tout est dit !
>
> La configuration de ma carte ELSA PCI différe complétement de la Gazel,
> et tout paraît simple en passant par drakconf / configuration réseau,
> sauf que se produit un mélange incompréhensible entre :
> KCMKISDN et KISDN tout court ;-(
> La lecture de la doc, moitié en anglais moitié en allemand, m'a, malgré
> tout, fait faire la seule bonne opération : mettre un bit suid à ces
> deux programmes qui se cotoient dans /usr/bin/.
> J'ai aussi modifié la ligne "nom du programme" du volet "exécution" des
> "propriétés" de l'icône de lancement du programme, icône mise dans la
> barre des taches par : menu K / tableau de bord / Ajouter /
> Applications / réseau / acceés distant / kisdn. En effet je me suis
> aperçu que cette icône lancait kcmkisdn, et non kisdn comme on aurait
> pu le croire !
>
> Donc cela marche, mais l'on en est revenu aux temps anciens de windaube
> : je ne sais pas pourquoi :-(
Et au cas ou l'on aurait pas compris du premier coup, tout est redit
!!
>
>
> Et si quelqu'un essayait de m'expliquer la différence et/ou la
> complémentarité de kcmkisdn et kisdn ? Ou bien m'indiquait une doc en
> français ?
>
> Au lancement de "kisdn" j'ai une fenêtre tout en couleurs qui me donne
> l'état de ma connection. Trés bien ! la réduire donne une toute petite
> image (1 cm de coté) dans une grande fenêtre, moins bon! Et moi ce que
> je voudrais, c'est avoir, sur le devant de la scéne ou sur la barre des
> taches (comme dans winchose), l'état de ma connexion : active / pas
> active, (et pour le plaisir, le nombre de Ko/sec).
>
> Dernier pb (pr aujourd'hui) : j'espére que ce message est bien au
> format texte
Il l'est.
> et non html : kmail est, pour moi, encore une énigme par
> bien des cotés !!
Désolé de ne pas pouvoir vous aider, mais je n'ai pas encore eu la
chance de pouvoir travailler sur autre chose que RTC 56K. Mais votre mail
pose le réel problème du type d'OS que l'on veut :
type 1 : Cherchez pas à comprendre, je m'occupe de tout - quand ça
marche (MacOS, NewDeal, Win$9x...)
type 2 : Comprenez-moi et vous ferez tout de moi - dans la limite de
mes possibilités (DOS, UNIX, PROLOGUE...)
Dans son évolution actuelle, Linux se fourvoie. D'un système intelligent,
complexe mais simple, il subit une mutation vers l'obscurantisme. Doté
d'inutiles complications, comme Mac$o$ ou Win$, 'kdéifié', 'drackifié',
'supermountisé', 'joligraphisépasquelézotreleson', Linux est en train de
refuser à l'utilisateur le droit d'apprendre, de comprendre.
Les nouveaux Linuxiens sont de plus en plus des K-déïstes et de moins en
moins des Unixiens, malgrès eux, car le consommateur consomme ce qu'on lui
propose de consommer. Il est bien obligé le pôvre !
Si le cinéma ASSOCIATIF de la ville projette Titanic ou Taxi2 pendant
3 mois, c'est autant de chances en moins de voir Le Septième Sceau ou In
the Mood for Love. Quand à l'étal des magasins (grands, de plus en plus
grands) on ne trouve que des pommes aussi lisses qu'uniformes de goût, de
taille et de couleur, ce n'est pas parce que le client n'aime pas les
fruits goûteux et juteux, même s'ils sont parfois un peu piqués par les
vers, mais parce que l'on a décidé à sa place ce qu'il devait aimer, avec
toutes les annotations/connotations commerciales que l'on peut attribuer
ici au verbe aimer.
La démarche clientéliste consistant à vouloir récupérer un certain
public acquis à un autre système (Window$ par ex.) en le recopiant est une
erreur car cela dé-root-e les utilisateurs convaincus de longue date et
fini par créer des déçus de Linux chez les néophytes (Finalement, W..., ça
marche pas si mal que ça, et pis les disquettes et les CDs, il les
reconnait tout seul...) sans rameuter pour autant ceux qui sont convaincus
que Linux a été, est et restera toujours une affaire de spécialiste et
qu'il est préférable de payer la taxe Apple/Microsoft, (parce que
d'ailleurs, le voisin le fait aussi). Il serait certainement plus
profitable de traduire et augmenter la documentation en l'annotant plus
souvent d'exemples. (Ce serait intéressant pour ISDN / ippp non ?).
C'est par ses différences que Linux à conquis un très large public, non
par ses analogies à un système dominant.
Les non-lois du commerce et de l'économie ont cela de merveilleux,
qu'elles relèguent les arguments de bon sens au ban des utopies.
Frantz
--
Pour briser l'emprise des dirigeants* actuels, il faudrait quelque chose comme
une révolution sociale...
* Les gouvernements, mais aussi les grands patrons de la finance internationale.
Clifford D. SIMAK in "la maison des grands pingouins"
