[Educasup] Rappel : "Le corps impropre : entre phénoménologie et philosophie sociale", jeudi 26 janvier

2023-01-22 Par sujet Jean-Baptiste Vuillerod
Chères et chers collègues,

La journée d'études "Le corps impropre : entre phénoménologie et
philosophie sociale" se tiendra ce jeudi 26 janvier à l'Université Paris
Nanterre, en salle des conseils du bâtiment Ricoeur (4e étage), de 9h à 18h.

Vous trouverez le programme complet en pièce jointe ainsi que sur le site
du Sophiapol :
https://sophiapol.parisnanterre.fr/journee-detude-le-corps-impropre-entre-phenomenologie-et-philosophie-sociale

Programme des interventions :

*9h15*- Arrivée des participant.e.s



*9h30*-*10h30*- J.B VUILLEROD et P. LORELLE : Introduction historique et
conceptuelle



*10h30*-*11h15*- Elodie DJORJEVIC : « La socialisation du corps, aliénation
ou appropriation de soi ? Remarques à partir des conceptions hégélienne et
bourdieusienne de la pratique ».



PAUSE



*11h30*-*12h15*- Camille FROIDEVAUX-METTERIE : « L’expérience vécue
du corps enceint, entre aliénation du corps impropre et attestation d’un
corps à soi ».



*12h15*-*13h-* Mickaëlle PROVOST : « Les paradoxes de l'expérience incarnée
chez Beauvoir et Fanon »



PAUSE DEJEUNER





*14h30*-*15h15*- Natalie DEPRAZ : « Désir et plaisir mêlés : la fin d'une
téléologie masculine ? »



*15h15*-*16h*- Marion BERNARD : « Corps impropre, corps impur, corps
étranger »



PAUSE



*16h30*-*17h15*- Silvia LIPPI et Patrice MANIGLIER : « Corps-symptôme,
corps politique : identités et résistance dans une perspective
psychanalytique »


*17h15*-*18h*- Anne SAUVAGNARGUES : titre à communiquer

Bien à vous,
Jean-Baptiste Vuillerod


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[Educasup] Parution Tracés n° 42 : "Sans contact"

2022-11-25 Par sujet Jean-Baptiste Vuillerod
Bonjour,

La revue *Tracés *a le plaisir de vous annoncer la parution du numéro "Sans
contact" (n° 42) coordonné par Mathieu Aguilera, Alice Doublier,
Stefan Le Courant, Camille Paloque-Bergès et Jean-Baptiste Vuillerod.

Le numéro est disponible en accès libre au lien suivant :
https://doi.org/10.4000/traces.13563. Il sera également possible de
commander prochainement sa version papier sur le site des ENS éditions :
http://catalogue-editions.ens-lyon.fr/fr/livre/?GCOI=29021100914730.

Vous trouverez ci-dessous le résumé et le sommaire du numéro.

Bien cordialement,
Jean-Baptiste Vuillerod, pour *Tracés*

ps : les parutions récentes de la revue sont le hors-série 2021 "Réseaux
socionumériques et travail de la recherche", le numéro 41 "Batailles de la
faim", le numéro 40 "Matières vivantes"

L’objectif de ce numéro sur les « mondes sans contact » est de
problématiser les usages et les fonctions sociales de la proximité et de la
distance, des relations à autrui et des ruptures de ces relations dans des
contextes sociaux et historiques déterminés. À partir de l’expérience
encore contemporaine de la pandémie de Covid-19 (mais sans s’y résumer),
qui a rendu particulièrement sensible la question du contact dans nos
sociétés, ce numéro de Tracés souhaite réfléchir plus largement notre
rapport social au contact à partir de trois grandes interrogations :
premièrement, la signification sociale de la mise à distance, ce qu’elle
signifie du point de vue des structures profondes de nos sociétés et des
rapports de pouvoir ; deuxièmement, les pratiques individuelles ou
politiques de la prise de distance, et cela au plus proche de l’expérience
qu’en font les individus ; enfin, une interrogation davantage
épistémologique qui porte sur les biais heuristiques de ce qui est
appréhendé comme relevant du « sans contact », en particulier les
conséquences de l’absence de contact direct avec les enquêtés pour les
recherches en sciences sociales.


   - Éditorial
  - *Mathieu Aguilera, Alice Doublier, Stefan Le Courant,
  Camille Paloque-Bergès et Jean-Baptiste Vuillerod*
  Des mondes sans contact ?
  <https://journals.openedition.org/traces/13618> [Texte intégral]
  Worlds out of touch
  - Articles
  - *Juhyun Lee*
  Les salles d’étude en ligne (*camstudy*) en période *untact* en Corée
  du Sud. Penser la possibilité des liens sans échange
  <https://journals.openedition.org/traces/13638> [Texte intégral]
  Online study rooms camstudy in untact period in South Korea. The
  possibility of linking without exchanging
  - *Sarah Terrail-Lormel*
  Une peur de l’autre typiquement japonaise ? Théoriser la phobie
  sociale au Japon dans la seconde moitié du xxe siècle
  <https://journals.openedition.org/traces/13678> [Texte intégral]
  A typically Japanese fear of others? Theorizing social phobia in
  Japan in the second half of the 20th century
  - *Camille Abescat, Pablo Barnier-Khawam, Alix Chaplain,
  Léonard Colomba-Petteng, Claire Duboscq, Ronan Jacquin,
  Elisabeth Miljkovic, Sophie Russo, Jusmeet S. Sihra et Anaëlle
Vergonjeanne*
  Terrains « sans contact » : l’enquête qualitative en sciences
  sociales pendant la pandémie
  <https://journals.openedition.org/traces/13768> [Texte intégral]
  “Contactless” fieldwork: qualitative research in social sciences
  during the pandemic
  - Proposition
  - *Anna Berrard et Anaïs Choulet-Vallet*
  Mettre en contact plutôt que mettre à distance le monde sensible.
  Pour une épistémologie écoféministe du toucher
  <https://journals.openedition.org/traces/13843> [Texte intégral]
  Connecting rather than distancing with the sensitive sphere. Towards
  an ecofeminist epistemology of the sense of touch
  - Entretiens
  - *Mathieu Aguilera, Stefan Le Courant et Hervé Mazurel*
  La vie sensible, demeure vive de l’histoire. Entretien avec Hervé
  Mazurel par Mathieu Aguilera et Stefan Le Courant
  <https://journals.openedition.org/traces/13898> [Texte intégral]
  Sensitive life, the vivid home of history
  - *Camille Paloque-Bergès, Laurence Allard et Edgar Mbanza*
  Microdéconnexions : discontinuités et ruptures du contact
  communicationnel. Entretien avec Laurence Allard et Edgar Mbanza
  <https://journals.openedition.org/traces/13928> [Texte intégral]
  Micro-disconnections: interruptions and breaks in communication
  contacts
  - Traduction
  - *Olivier Allard*
  Introduction. Peter Gow et les formes sociales de l’isolement
  volontaire en Amazonie <https://journals.openedition.org/traces/13983>
   [Texte intégral]
  Introduction. Peter Gow and the Amazonian social forms of isolation
  - *Peter Gow (1958-2021)*
  « Qui sont ces Indiens sauvages ? » À propos de la politique
  étrangère de que

[Educasup] Lesekreis "L'histoire des idées entre histoire et p hilosophie" (programme 2022-2023)

2022-11-02 Par sujet Jean-Baptiste Vuillerod
Chères toutes et chers tous,



Nous sommes heureux de vous présenter ci-dessous le programme de
notre cercle de lecture/Lesekreis pour l'année 2022/23.


La première séance aura lieu le lundi 7 novembre 2022, de 16h à 18h, à
l'IHA Paris, en présentiel. Elle consistera en une lecture du chapitre 1 et
de la conclusion de Catherine König Pralong, *La colonie philosophique.
Ecrire l'histoire de la philosophie aux 18ème et 19ème siècles* (Paris,
EHESS, 2019).


Nous espérons vous y (re-)trouver nombreux.

Bien cordialement,

Stefanie Buchenau, Christian Berner, Niels May, François Thomas et
Jean-Baptiste Vuillerod

--

*Séminaire de l’équipe - Cercle de lecture – Lesekreis : « L’histoire des
idées entre histoire et philosophie » *

Maintes fois décriée, l’histoire des idées connaît actuellement un
renouveau dans le monde de la recherche internationale : elle attire
l’attention des philosophes qui ressentent parfois un malaise devant la
pratique trop anhistorique de leur discipline et qui, au nom d’une
meilleure compréhension des arguments et enjeux philosophiques,
revendiquent une approche plus contextuelle.


L’histoire des idées revient aussi au cœur des débats de l’historiographie.
Après un premier temps fort, notamment caractérisé par les travaux de
Reinhart Koselleck et de ses élèves, les historien.ne.s s’ouvrent
aujourd’hui aux nouvelles approches et méthodes de l’histoire des idées,
celles de l’École de Cambridge, de l’histoire globale des idées ou des
humanités numériques. L’accès à un corpus de plus en plus large et les
nouveaux moyens de recherche (comme par mot-clé) nécessitent une réflexion
sur l’histoire des concepts et des idées.


C’est ce double constat qui a suscité la création de ce cercle de lecture
autour de l’histoire des idées, des concepts et des constellations en 2019.
Son ambition modeste est de familiariser ses participant.e.s avec les
grands textes consacrés aux fins et aux méthodes de l’histoire des idées et
de la philosophie dans ses diverses formes, et d’offrir un espace de
discussion sur ces questions au cœur des disciplines philosophique et
historique, sur leurs objets respectifs, sur leurs affinités et leurs
différences.


En 2022/23, le séminaire poursuivra le questionnement autour de l’invention
de l’historiographie philosophique qui, en mai 2022, a donné lieu à un
colloque international sur « (Ré)-inventer l’histoire de la philosophie ».
Il s’agira aussi de finaliser le projet de publication des Actes de ce
colloque.


Le séminaire aura de nouveau lieu en présentiel, à l’Institut Historique
Allemand (IHA), 8 Rue du Parc Royal, 75003 Paris, le* lundi après-midi,
16h-18h*.

Langues du séminaire : français, allemand, anglais.



*Merci de nous contacter si vous souhaitez assister à ce séminaire, ou à
l’une des séances en particulier. Nous vous enverrons alors les textes qui
seront discutés. *



*Organisation : *Stefanie Buchenau, Christian Berner, Andree Hahmann,
François Thomas, Jean-Baptiste Vuillerod.


Une collaboration entre l’Unité de Recherche 1577 « Les mondes allemands.
Histoire des idées et des représentations » de l’université Paris 8
Saint-Denis, l’Institut historique allemand de Paris, l’UR 373 « Institut
de Recherches philosophiques » (IREPH) de l’université Paris-Nanterre,
l’Université de Tsinghua et l'Université de Namur.

*Contacts :* stefaniebuche...@hotmail.fr  ;
christianberne...@gmail.com



*Programme :  *


*Lundi, 7 novembre 2022.* Séance introductive. Présentation des projets en
cours. Lecture de Catherine König-Pralong, *La colonie philosophique.
Ecrire l’histoire de la philosophie aux XVIIIe et XIXe siècles*, Paris,
éditions EHESS, 2019, chapitre 1 et conclusion.



*Lundi, 9 janvier 2023.* Séminaire restreint : préparation des Actes de
colloque « Ré-inventer l’histoire de la philosophie »



*Lundi, 6 février 2023.* Histoire des idées, doctrines, écoles et sectes
philosophiques. Lectures choisies.



*Lundi, 6 mars 2023.* Jürgen Habermas, *Auch eine Geschichte der
Philosophie*, Frankfurt, Suhrkamp, 2019. Extraits.



*Lundi, 3 avril 2023.* Séance en distanciel, organisée en collaboration
avec Andree Hahmann, professeur de philosophie allemande à l’université
Tsinghua à Beijing. Programme à préciser.

--
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[Educasup] Journées d'études "L'Historicisme, les Arts et la Musique", 22-23 juin

2022-06-15 Par sujet Jean-Baptiste Vuillerod
Chères et chers collègues,

Vous trouverez en pièce jointe le programme de deux journées sur
"L'Historicisme, les Arts et la Musique", qui auront lieu les 22 et 23 juin
prochains à l'IHA de Paris et au Campus Condorcet (ainsi qu'au lien suivant
:
http://www.dhi-paris.fr/fr/informations-detaillees/seminare/SeminarTime/detail/historismus-kunst-und-musik3782.html
).

Ces journées sont organisées par  l’Université Paris-Lumières (les UR IRePH
et Mondes allemands, et le Pôle Sup’ 93). Il est possible de contacter les
organisateurs, Stefanie Buchenau, François Thomas et Niels May, aux
adresses suivants : fjbtho...@gmail.com ; stefaniebuche...@univ-paris8.fr;
n...@dhi-paris.fr

Bien à vous,
Jean-Baptiste Vuillerod


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[Educasup] AAC Tracés : "Ghetto"

2022-05-12 Par sujet Jean-Baptiste Vuillerod
Chères et chers collègues,

Vous trouverez ci-dessous & sur notre carnet
<https://traces.hypotheses.org/3766>un nouvel appel à contributions pour le
n° 45 de la revue *Tracés: *« Ghetto », coordonné par Alex Mahoudeau,
Anthony Pecqueux et Camilla Salvatore.
Les articles sont attendus pour le 1er octobre; d’ici là, des résumés
peuvent être envoyés aux coordinateurs-trice du numéro pour avis.
Toutes les modalités de soumission sont explicitées au bas de l’appel

Bien cordialement,
Jean-Baptiste Vuillerod, pour *Tracés*

PS : Dernières parutions de la revue: les numéros 40, Matières vivantes
<https://journals.openedition.org/traces/12080>, et 41, Batailles de la faim
<https://journals.openedition.org/traces/12520>. Prochaine parution : le
hors-série "Réseaux socionumériques et travail de la recherche" (3e volet
du cycle *Les sciences humaines et sociales au travail* initié en 2018).


*Appel à communications pour la revue Tracés (n° 45)*

*Ghetto*

*Numéro coordonné par Alex Mahoudeau, Anthony Pecqueux et Camilla Salvatore*

*Date limite de soumission des articles : 1er octobre 2022 – voir modalités
de soumission en fin d’appel.*

*Argumentaire*


De récentes études ont montré avec finesse combien les tout premiers
ghettos, les ghettos juifs d’Italie du XVIIè siècle, ne se limitaient pas à
figurer un espace contraint, mais incluaient une dimension de négociation
par laquelle les Juifs conservaient une forme d’agentivité, notamment
autour des règles ou des activités économiques (Gasperoni, 2018; Gasperoni,
Groppi, 2018). Cette expérience ambivalente du ghetto, dès l’apparition du
terme (en vénitien *géto* fait référence aux fonderies, lieux où le métal
était “jeté”), associe initialement le ghetto à un dispositif géographique
et matériel de mise à l’écart et de confinement d’un groupe dominé.

“Le ghetto était un espace paradoxal qui faisait des Juifs des parias du
fait de leur différence religieuse, sans les bannir physiquement.
Contrairement à l’Angleterre, la France, l’Allemagne, l’Espagne, et le
Portugal, qui expulsèrent leurs populations juives, la République
Vénitienne permit un établissement juif dans les marges au nord de la
ville”,

rappelle Dana Katz (2021), qui souligne l’importance de la dimension
architecturale du ghetto vénitien construit sur le sol particulièrement
instable de la lagune. Institution caractéristique de la réclusion des
populations juives d’Italie, le ghetto se retrouve par la suite en Europe,
puis aux États-Unis où le terme est repris et appliqué aux quartiers juifs
puis noirs, et popularisé notamment par la sociologie urbaine émergente
(Wirth, 1928). D’autres travaux ont proposé d’étendre la signification du
ghetto aux situations de rupture entre les différents groupes sociaux
français qui souhaiteraient vivre séparés les uns des autres (Maurin,
2004), voire aux quartiers d’auto-ségrégation socio-spatiale des classes
dominantes (Pinçon & Pinçon-Charlot, 2007). Pour éviter la confusion entre
ces définitions parfois peu compatibles entre elles, nous proposons de
repartir de l’idée que le ghetto qualifie un espace de relégation
caractérisé par une concentration et une séparation spatiale subies. Il se
distingue par là en partie du “quartier ethnique” qui procède en principe
d’affinités électives, en raison du fait que “la ségrégation y était
poreuse, produit de la solidarité immigrée et de l’attraction ethnique
plutôt qu’imposée par l’hostilité implacable des groupes extérieurs”
(Wacquant, 2005). Une distinction plus fine proposée par Peter Marcuse,
revisitée par Juliette Galonnier, marque la nuance entre l’enclave,
caractérisée par l’auto-ségrégation d’une minorité, la citadelle, définie
par celle d’un groupe dominant, et le ghetto, dans lequel une minorité
ethno-raciale, y compris les fractions supérieures de celle-ci, est exclue
de façon forcée sans que la possibilité de contrôler son environnement ne
lui soit reconnue (Galonnier, 2015). La mise à l’écart semble de ce point
de vue être un élément déterminant de la “ghettoïsation”, à savoir une
exclusion accompagnée de mécanismes d’exploitation notamment économique,
les habitant-es du ghetto demeurant une force de travail et d’innovation
mobilisable dans la ville (pour la dimension d’innovation, voir par exemple
Tastevin, 2017). Souvent, cette exclusion se construit autour d’un rapport
d’exploitation économique (comme le montre l’activité de prêteurs des Juifs
des ghettos italiens) et culturelle, ainsi que de la mise en avant de
craintes du côté des institutions tant formelles qu’informelles et qui
peuvent prendre l’apparence d’un souci hygiéniste, ou passer par la
médiation de paniques morales, comme dans le cas de la crainte d’une
diffusion de l’épidémie de VIH depuis les “centres urbains” vers les
“banlieues”, marquée par la double stigmatisation des personnes noires et
des homosexuels dans les États-Unis des années 80 (Esparza, 2019). Ces
craintes peuvent trouver des prolonge

[Educasup] rappel JE : "Les sciences humaines et sociales et le s sciences de la nature : quelle interdisciplinarité ?" (6 avril)

2022-04-04 Par sujet Jean-Baptiste Vuillerod
Chères et chers collègues,

Le comité de rédaction de la revue *Tracés *est heureux de vous annoncer la
tenue d’une journée d’étude *le 6 avril prochain à Paris de **9h30 à 18h* en
vue de son hors-série 2022: « Les Sciences Humaines et Sociales et les
sciences de la nature: quelles interdisciplinarités?
<https://traces.hypotheses.org/3692> »

Attention, le lieu de la journée a changé par rapport à ce qui avait été
annoncé au départ. La journée se déroulera à *l'amphithéâtre Jean Prouvé,
CNAM, *292 rue Saint-Martin, Paris, 3ème.

Cette journée est organisée par Anthony Pecqueux (CNRS, CMW – PoCo),
Perrine Poupin (CNRS, AAU – CRESSON), Jean-Baptiste Vuillerod (Université
de Namur / SOPHIAPOL – Nanterre). Vous trouverez le programme ci-dessous.

(Inscription obligatoire par mail: anthony.pecqu...@msh-lse.fr)


*10h-12h30: Interdisciplinarité, cas pratiques*

Paul Lhoste & Yann-Philippe Tastevin (Laboratoire de Génie Chimique UMR5503
/ Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires UMR
5193 / IRL ESS UMI 3189) — *L’interdisciplinarité à l’œuvre : le cas du
recyclage du plomb*

Samuel Challéat (géographie de l’environnement, UMR GÉODE) & Kévin
Barré (écologie
de la conservation, UMR CESCO), pour le Collectif RENOIR – *Construire et
travailler un objet de recherche en interdisciplinarité : l’exemple de
l’environnement nocturne*

Germain Meulemans (Chargé de recherche CNRS, Centre Alexandre-Koyré) –
*Fabulations
disciplinaires : se laisser affecter par les sols urbains entre
anthropologie, écologie et art*

*14h30-17h: Les temps (trop?) longs de l’interdisciplinarité*

Alix Levain (chargée de recherche au CNRS, UMR 6308 AMURE) – *Tes problèmes
seront les miens. Patience et longueur de temps dans
l’engagement interdisciplinaire en études environnementales*

Francis Chateauraynaud (Directeur d’Études à l’EHESS, GSPR) –
*Par-delà interdisciplinarité et
querelle de méthode. La sociologie et les sciences de l’environnement, une
quête sans fin de prises communes révélant des tensions épistémiques
irréductibles*

Elise Demeulenaere (Chargée de recherche CNRS, Centre Alexandre-Koyré)
– *L’anthropologie
et l’environnement, (re)positionnements disciplinaires,
et interdisciplinaires*

Au plaisir de vous y retrouver,

Bien cordialement,
Jean-Baptiste Vuillerod, pour *Tracés*

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https://www.vidal-rosset.net/mailing_list_educasupphilo.html















[Educasup] parution Tracés T40 : "Matières vivantes"

2022-02-08 Par sujet Jean-Baptiste Vuillerod
Chères et chers collègues,

Le comité de rédaction de la revue *Tracés *est heureux de vous annoncer la
parution de son premier numéro de l’année 2021, « Matières vivantes »,
coordonné par Amina Damerdji, Anthony Pecqueux et Matthieu Renault.

Mis en ligne ces derniers jours, il sera disponible début mars au format
papier auprès de notre éditeur, ENS Éditions (n'hésitez pas à faire abonner
<http://catalogue-editions.ens-lyon.fr/html/WYSIWYGfiles/files/ABO_TARIFS.pdf>
 vos institutions ou à commander
<http://catalogue-editions.ens-lyon.fr/fr/livre/?GCOI=29021100375830> ce
numéro dans toutes les bonnes librairies début mars), et en accès ouvert
intégral en ligne <https://journals.openedition.org/traces/12080> (ainsi
qu'en format numérique mis en page).

Vous trouverez le sommaire ci-dessous.

Bien cordialement,
Jean-Baptiste Vuillerod, pour *Tracés*

PS : Consultez aussi nos derniers numéros sortis : « Que faire des données
de la recherche? <https://journals.openedition.org/traces/10518> » & «
Documenter
l’université qui lutte <https://journals.openedition.org/traces/11599> ». A
venir pour les autres numéros de 2021: « Batailles de la faim » (41),
« Réseaux sociaux et recherche » (HS).

Ce numéro de Tracés cherche à promouvoir des démarches scientifiques en
sciences sociales qui ont à cœur de rematérialiser leurs objets, de donner
vie à une matière trop souvent considérée comme inerte et de réexaminer les
rapports entre les mondes humains et non humains, au-delà des dichotomies.
S’appuyant sur les renouveaux tant empiriques que conceptuels portés par le
courant dit des « nouveaux matérialismes », ce volume entend les mettre au
travail sans craindre de les confronter à d’autres univers théoriques et
sans donner congé à des formes plus classiques de matérialisme non
réductionniste, en particulier issues de la tradition marxiste. Ce numéro
de Tracés dresse un panorama d’approches contemporaines de la matière en
empruntant trois directions complémentaires. La première se concentre sur
les enjeux scientifiques, éthiques et politiques de la prise en compte des
organismes vivants, humains et non humains, dans leur matérialité. La
deuxième s’intéresse aux relances et reconfigurations du matérialisme
historique quand il se trouve aux prises avec des problèmes qu’il avait,
certes, parfois anticipés, mais le plus souvent négligés. La troisième est
une plongée dans les diverses recompositions suscitées par ces perspectives
qui remettent radicalement en question les grands partages ontologiques et
épistémologiques et qui interrogent le statut et le rôle que jouent les
récits sensibles dans nos existences comme dans la fabrique du savoir.


   - *Amina DAMERDJI, Anthony PECQUEUX et Matthieu RENAULT*
   Matières vivantes <https://journals.openedition.org/traces/12120> [Texte
   intégral]
   Living Matter
   - ARTICLES
  - *Aurélie JAVELLE*
  Du « faire avec » au « devenir avec » la nature en système
  maraîcher : l’émergence d’agricultures sympoiétiques
  <https://journals.openedition.org/traces/12135> [Texte intégral]
  From “making with” to “becoming with” nature in a market gardening
  system: the emergence of sympoietic agriculture
  - *Paul GUILLIBERT*
  Des natures historiques. Renouée avec le matérialisme spéculatif
  <https://journals.openedition.org/traces/12185> [Texte intégral]
  Historical natures. Knotweed and speculative materialism
  - *Guillaume VADOT*
  Sous la menace du corps. Travail, organismes et appréciation de soi
  dans les plantations industrielles au Cameroun
  <https://journals.openedition.org/traces/12235> [Texte intégral]
  Threatening bodies. Work, organisms and self-appraisal in the
  industrial plantations of Cameroon
  - *Sonia DHEUR et Sven J. SAUPE*
  Mutations du mythe de l’ADN, étapes de matérialisation du gène
  <https://journals.openedition.org/traces/12265> [Texte intégral]
  Mutations of the DNA myth, milestones of the materialisation of the
  gene
  - NOTES
  - *Marie LE CLAINCHE - PIEL*
  Nos organes, nous-mêmes ? La relation corps-personne au prisme de la
  transplantation d’organes
  <https://journals.openedition.org/traces/12315> [Texte intégral]
  Our organs, ourselves? The body-person relationship through the lens
  of organ transplantation
  - *Julie BEAUTÉ*
  Bactéries alchimistes : de l’agentivité microbienne aux matières
  vivantes <https://journals.openedition.org/traces/12340> [Texte
  intégral]
  Alchemist bacteria: From microbial agentivity to living matter
  - *James COSTA et Noémie MARIGNIER*
  Note de recherche sur la place du langage dans l’appréhension des
  matérialités vivantes : comment discuter avec la linguistique ?
  <https://journals.openedition.org/traces/12380> [Texte intégral]
  Language and the understan

[Educasup] parution "La naissance de l'anti-hégélianisme"

2022-01-24 Par sujet Jean-Baptiste Vuillerod
Chères et chers collègues,

J'ai le plaisir de vous annoncer la parution de La naissance de
l'anti-hégélianisme. Louis Althusser et Michel Foucault, lecteurs de Hegel
<http://catalogue-editions.ens-lyon.fr/fr/livre/?GCOI=29021100591720>, aux
ENS éditions.

Résumé :

Contre une lecture simpliste de l'anti-hégélianisme que Louis Althusser et
Michel Foucault ont défendu dans les années 1960, l’ouvrage propose un
parcours dans les textes de jeunesse de ces philosophes pour mettre au jour
l’ancrage hégélien de leurs problématiques. À l’aide de nombreux documents
d’archives et d’une lecture minutieuse de l’évolution intellectuelle
d’Althusser et de Foucault, ce livre cherche à montrer comment ces derniers
ont élaboré leur pensée à travers une critique immanente de l’hégélianisme.

La compréhension renouvelée de la raison, du sujet et de l’histoire qui
s’est développée dans la philosophie française des années 1960 nous
apparaît dès lors de manière nouvelle : loin de s’être construite
unilatéralement contre Hegel, la formidable réinvention philosophique qui a
eu lieu à cette époque est née d’un dialogue, conflictuel mais fécond, avec
l’œuvre hégélienne. Le sens et la vision que nous avons de la philosophie
française du second XXe siècle dans son ensemble s’en trouvent ainsi
profondément transformés.

En m'excusant pour les doublons,

Bien à vous,

Jean-Baptiste Vuillerod

--
https://www.vidal-rosset.net/mailing_list_educasupphilo.html















[Educasup] AAC Tracés : "Etats de crise"

2021-11-17 Par sujet Jean-Baptiste Vuillerod
Chèr.es collègues,

La revue de sciences humaines et sociales *Tracés* vient de sortir un
nouvel appel à contributions pour son numéro 44 "États de crise", coordonné
par Federico Tarragoni, Rachel Renaut et Jérôme Heurtaux.

Les détails de l’appel sont à retrouver en pièce jointe ou ici :

*https://traces.hypotheses.org/3688 <https://traces.hypotheses.org/3688>*

Les auteurs et autrices devront envoyer leur contribution (article complet)
avant le *15 avril 2022 *aux coordinateurs du dossier :
federico.tarrag...@gmail.com, rachel.rena...@univ-lemans.fr et
jerome.heurt...@cefres.cz.

Si elles ou ils le jugent utile, les auteurs et autrices peuvent adresser
dès qu’ils le souhaitent un résumé (en indiquant le titre de leur
contribution, la rubrique dans laquelle ils le proposent, ainsi qu’un bref
résumé du propos) aux coordinateur-e-s du dossier, pour leur faire part de
leur intention de soumettre un article.

En espérant que ce nouveau numéro puisse retenir votre attention, n'hésitez
pas à le diffuser largement autour de vous,

Bien cordialement,

Jean-Baptiste Vuillerod, pour le comité de rédaction de *Tracés*


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[Educasup] parution "Jacques Rancière, aux bords de l'histoire ", S. Laoureux et I. Ost (dir.)

2021-10-25 Par sujet Jean-Baptiste Vuillerod
Chèr.e.s collègues,

Je vous informe de la parution de l'ouvrage collectif "Jacques Rancière,
aux bords de l'histoire", dirigé par Isabelle Ost et Sébastien Laoureux,
aux éditions Kimé :
https://www.editionskime.fr/publications/jacques-ranciere-aux-bords-de-lhistoire/
.



Table des matières :


INTRODUCTION. DE QUOI L’HISTOIRE EST-ELLE LE NOM ?

SÉBASTIEN LAOUREUX ET ISABELLE OST
9

RÉCIT, ÉVÉNEMENT, SUJET. LA THÉORIE DE L’HISTOIRE DE JACQUES RANCIÈRE

CHRISTOPHE BOUTON
15

LE ROI ET L’HISTORIEN (MICHELET) : SOLIDARITÉ NÉGATIVE

MAUD HAGELSTEIN
37

L’ÉCRITURE DE L’HISTOIRE CHEZ RANCIÈRE : DE LA POÉTIQUE ROMANTIQUE À LA
PAROLE HÉRÉTIQUE

MARTIN MEES
71

ENTRE MALENTENDU LITTÉRAIRE ET MÉSENTENTE POLITIQUE, POUR QUI PARLE L’
HISTOIRE ?

ISABELLE OST
93

LE TEMPS, LES MOTS, LA MORT. SUR LA POSSIBILITÉ D’UNE

« HISTOIRE HÉRÉTIQUE »

LOUIS CARRÉ
127

DE L’ANACHRONISME À L’« ANACHRONIE ». LE POUVOIR DE FAIRE

(DE) L’HISTOIRE SELON RANCIÈRE

SÉBASTIEN LAOUREUX
145

OU BIEN... OU BIEN. LES VOIES INCERTAINES DE L’ÉCRITURE DU DISSENSUS

VIVIEN G
IET
173

DE LA « VÉRITÉ » EN HISTOIRE

ARNAUD T
IMMERMANS
195

LA PHILOSOPHIE FACE À L’HISTOIRE : UNE LECTURE DE

E. P. THOMPSON PAR JACQUES RANCIÈRE ET AXEL HONNETH

JEAN-BAPTISTE V
UILLEROD
217

LES NOMS DE LA NATURE ET LES VOIX DE L’HISTOIRE. POUR UNE POÉTIQUE DE L’
HISTOIRE ENVIRONNEMENTALE

FRÉDÉRIC M
ONFERRAND
247

OÙ EST JACQUES RANCIÈRE ? LA PLACE DU PHILOSOPHE DANS LA SCÉNOGRAPHIE DE L’
HISTOIRE

NATACHA P
FEIFFER
261


Bien à vous,
Jean-Baptiste Vuillerod

--
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[Educasup] séminaire "Utopies et fins de l'histoire" : Frédé ric Monferrand et Paul Slama (Namur)

2021-10-11 Par sujet Jean-Baptiste Vuillerod
Chèr.e.s collègues,

Le séminaire "Utopies et "fins de l'histoire" de la faculté de philosophie
de Namur accueillera ce vendredi 15 octobre Frédéric Monferrand et Paul
Slama (14h-17h, salle L31) pour deux interventions :

Paul Slama : "La Croisade (Hegel), le Capitalisme (Weber), la Révolution
(Benjamin) : psycho-théologie dans la pensée allemande"

Frédéric Monferrand : "Marx : la fin de la préhistoire"

Toutes les informations sont également sur la page Facebook du département :
 https://fr-fr.facebook.com/departementphilosophieunamuramur/
<https://fr-fr.facebook.com/departementphilosophieunamuramur/>. Vous
trouverez en pièce jointe l'affiche et la présentation complète du
séminaire.

Bien à vous,
Jean-Baptiste Vuillerod


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[Educasup] parution du dossier "Marxismes français d'après-gu erre (1945-1965)" [Implications philosophiques]

2021-09-08 Par sujet Jean-Baptiste Vuillerod
Chères et chers collègues,

Je me permets de vous signaler la parution du dossier "Marxismes français
d'après-guerre (1945-1965)" dans la revue en ligne *Implications
philosophiques :*


Introduction au dossier : Un marxismes, des marxismes
<http://www.implications-philosophiques.org/un-marxisme-des-marxismes/>
Jean-Baptiste
Vuillerod

Capitalisme, expérience, organisation : retour sur Socialisme ou Barbarie
<http://www.implications-philosophiques.org/capitalisme-experience-organisation/>
Frédéric
Monferrand

Le marxisme de Jean-François Lyotard dans "SouB" et la guerre d'Algérie
<http://www.implications-philosophiques.org/le-marxisme-de-jean-francois-lyotard/>
Claire
Pagès

Immanence et transcendance dans le marxisme : retour sur le débat entre
Sartre, Lefort et Merleau-Ponty
<http://www.implications-philosophiques.org/immanence-et-transcendance-dans-le-marxisme/>
Conall
Cash

Les aventures d'une société directoriale : Sartre et le marxisme soviétique
<http://www.implications-philosophiques.org/sartre-et-le-marxisme-sovietique/>
Hervé
Oulc'hen

Reconnaître le mal : Sur l'usage de l'analogie dans le désaccord politique
entre Robert Antelme et David Rousset
<http://www.implications-philosophiques.org/reconnaitre-le-mal/> Flore
d'Ambrosio-Boudet

Quelques remarques pour repenser la théorie des "deux sciences"
<http://www.implications-philosophiques.org/la-theorie-des-deux-sciences/>
Fabrizio Carlino

La lecture croisée de Hegel et de Marx chez le jeune Michel Foucault : Du
transcendantal historique à la critique de l'anthropologie
<http://www.implications-philosophiques.org/hegel-et-marx-chez-le-jeune-foucault/>
Jean-Baptiste
Vuillerod

Althusser, le retour à Marx et le matérialisme de l'imaginaire
<http://www.implications-philosophiques.org/althusser-le-retour-a-marx-et-le-materialisme-de-limaginaire/>
Pascale
Gillot


Bien à vous,
Jean-Baptiste Vuillerod

--
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[Educasup] rappel AAC "Instabilités sémantiques", revue Trac és

2021-09-03 Par sujet Jean-Baptiste Vuillerod
Cher.e.s collègues,

Pour rappel, la revue de sciences humaines et sociales *Tracés* a un appel
à contributions en cours pour son numéro 43 "Instabilités
sémantiques", coordonné
par Thomas Angeletti, Juliette Galonnier et Manon Him-Aquilli.

Les détails de l’appel sont à retrouver en pièce jointe ou ici :
https://traces.hypotheses.org/3680

 Les auteurs et autrices devront envoyer leur contribution (article
complet) avant le *15 octobre 2021 à *
soumission-articles.tra...@groupes.renater.fr


Si ils ou elles le jugent utile, les auteurs et autrices peuvent adresser
dès qu’ils le souhaitent un résumé (en indiquant le titre de leur
contribution, la rubrique dans laquelle ils le proposent, ainsi qu’un bref
résumé du propos) au comité de rédaction de *Tracés *(par courrier
électronique à la même adresse) pour leur faire part de leur intention de
soumettre un article.

Bien cordialement,
Jean-Baptiste Vuillerod, pour le comité de rédaction de *Tracés*

PS : Derniers numéros parus:
- Documenter l'université qui lutte
<https://journals.openedition.org/traces/11599> (n°39)
- Angoisse <https://journals.openedition.org/traces/11082> (n° 38)
- Les sciences humaines et sociales au travail (ii) : Que faire des données
de la recherche <https://journals.openedition.org/traces/10518>?
(Hors-série 2019)


*Appel à contribution pour la revue Tracés (n° 43) - Instabilités
sémantiques*

Les débats autour du choix des mots, de leur signification, de leur
puissance expressive ou de leur graphie occupent une place grandissante au
sein de l’espace public. On peut observer, pour ne prendre que quelques
exemples, le rôle structurant que certaines expressions, slogans ou
hashtags ont pu jouer dans diverses formes de mobilisation politique, de
*#MeToo* à *Black Lives Matter*. Ces nouveaux mots constituent à la fois
des points de ralliement et de structuration des luttes, ainsi que des
manières d’instituer discursivement des expériences restées jusqu’alors
tues, ou restreintes au cadre privé. Mais ces transformations ne vont pas
sans résistances et controverses : il devient dès lors évident que des
rapports de force sociaux irriguent nos manières de dire et de faire sens.

De telles controverses métadiscursives, c’est-à-dire prenant le discours
comme objet de débat, font partie intégrante de l’usage social du langage.
Cependant, si la mise en débat de certaines pratiques discursives n’a rien
de nouveau, la conflictualité de ces débats semble de plus en plus visible,
avec une circulation accrue des attaques et des contre-attaques qui portent
sur les manières de dire et de nommer, voire de transcrire graphiquement
l’expérience sociale. C’est à ces instabilités sémantiques et catégorielles
ainsi qu’aux controverses auxquelles elles donnent lieu que ce numéro de
*Tracés *souhaite s’intéresser. Prenant acte du fait que transformations
sociales et pratiques discursives entretiennent des liens étroits, cet
appel à contributions entend susciter des travaux dans l’ensemble des
sciences humaines et sociales afin de décrire et d’analyser les
controverses présentes et passées que peuvent susciter différentes manières
de référer au monde social par le discours.

Il s’agit donc de se focaliser sur ce que révèlent de nos sociétés et des
rapports de force qui les traversent les débats qui émergent autour des
mots, des expressions, des catégories discursives, des slogans, des
formules, des éléments de langage, des tournures syntaxiques ou encore des
signes de ponctuation. En considérant le langage et ses usages comme des
lieux de dissensus, on retiendra, en guise de principaux questionnements,
les effets sociaux de l’instabilité sémantique, particulièrement
significative politiquement, de certains mots ou expressions ; les
tentatives visant à neutraliser les conflits de sens ; les stratégies
politiques et militantes qui passent par la promotion de certaines manières
de nommer ou de dire au détriment de certaines autres, tout autant que les
résistances qu’elles génèrent ; et enfin ce que produit la circulation de
termes issus du champ scientifique en dehors du monde académique, par
exemple dans le champ médiatique ou dans l’espace des mouvements sociaux.


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-- Type: application/pdf
-- File: 
=?UTF-8?Q?AAC_T43_=2D_Instabilite=CC=81s_se=CC=81mantiques_=281=29=2Epdf?=


--
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[Educasup] AAC "Instabilités sémantiques", Tracés T43

2021-06-21 Par sujet Jean-Baptiste Vuillerod
Cher.e.s collègues,

La revue de sciences humaines et sociales *Tracés* vient de publier un
nouvel appel à contributions pour son numéro 43 "Instabilités
sémantiques", coordonné
par Thomas Angeletti, Juliette Galonnier et Manon Him-Aquilli.

Les détails de l’appel sont à retrouver ici :
https://traces.hypotheses.org/3680

Les auteurs et autrices devront envoyer leur contribution (article complet)
avant le *15 octobre 2021 à *soumission-articles.tra...@groupes.renater.fr

Si ils ou elles le jugent utile, les auteurs et autrices peuvent adresser
dès qu’ils le souhaitent un résumé (en indiquant le titre de leur
contribution, la rubrique dans laquelle ils le proposent, ainsi qu’un bref
résumé du propos) au comité de rédaction de *Tracés *(par courrier
électronique à la même adresse) pour leur faire part de leur intention de
soumettre un article

Bien cordialement,
Jean-Baptiste Vuillerod, pour le comité de rédaction de *Tracés*

PS : Derniers numéros parus:
- Documenter l'université qui lutte
<https://journals.openedition.org/traces/11599> (n°39)
- Angoisse <https://journals.openedition.org/traces/11082> (n° 38)
- Les sciences humaines et sociales au travail (ii) : Que faire des données
de la recherche <https://journals.openedition.org/traces/10518>?
(Hors-série 2019)

*Appel à contribution pour la revue Tracés (n° 43) - Instabilités
sémantiques*

Les débats autour du choix des mots, de leur signification, de leur
puissance expressive ou de leur graphie occupent une place grandissante au
sein de l’espace public. On peut observer, pour ne prendre que quelques
exemples, le rôle structurant que certaines expressions, slogans ou
hashtags ont pu jouer dans diverses formes de mobilisation politique, de
*#MeToo* à *Black Lives Matter*. Ces nouveaux mots constituent à la fois
des points de ralliement et de structuration des luttes, ainsi que des
manières d’instituer discursivement des expériences restées jusqu’alors
tues, ou restreintes au cadre privé. Mais ces transformations ne vont pas
sans résistances et controverses : il devient dès lors évident que des
rapports de force sociaux irriguent nos manières de dire et de faire sens.

De telles controverses métadiscursives, c’est-à-dire prenant le discours
comme objet de débat, font partie intégrante de l’usage social du langage.
Cependant, si la mise en débat de certaines pratiques discursives n’a rien
de nouveau, la conflictualité de ces débats semble de plus en plus visible,
avec une circulation accrue des attaques et des contre-attaques qui portent
sur les manières de dire et de nommer, voire de transcrire graphiquement
l’expérience sociale. C’est à ces instabilités sémantiques et catégorielles
ainsi qu’aux controverses auxquelles elles donnent lieu que ce numéro de
*Tracés *souhaite s’intéresser. Prenant acte du fait que transformations
sociales et pratiques discursives entretiennent des liens étroits, cet
appel à contributions entend susciter des travaux dans l’ensemble des
sciences humaines et sociales afin de décrire et d’analyser les
controverses présentes et passées que peuvent susciter différentes manières
de référer au monde social par le discours.

Il s’agit donc de se focaliser sur ce que révèlent de nos sociétés et des
rapports de force qui les traversent les débats qui émergent autour des
mots, des expressions, des catégories discursives, des slogans, des
formules, des éléments de langage, des tournures syntaxiques ou encore des
signes de ponctuation. En considérant le langage et ses usages comme des
lieux de dissensus, on retiendra, en guise de principaux questionnements,
les effets sociaux de l’instabilité sémantique, particulièrement
significative politiquement, de certains mots ou expressions ; les
tentatives visant à neutraliser les conflits de sens ; les stratégies
politiques et militantes qui passent par la promotion de certaines manières
de nommer ou de dire au détriment de certaines autres, tout autant que les
résistances qu’elles génèrent ; et enfin ce que produit la circulation de
termes issus du champ scientifique en dehors du monde académique, par
exemple dans le champ médiatique ou dans l’espace des mouvements sociaux.

--
https://www.vidal-rosset.net/mailing_list_educasupphilo.html















[Educasup] Rappel : journée "Hegel après Hegel", 19 mai

2021-05-17 Par sujet Jean-Baptiste Vuillerod
Chères et chers collègues,

Nous avons le plaisir de vous convier à une journée d'études en ligne sur
le thème "Hegel après Hegel", qui aura lieu le 19 mai prochain et qui sera
accessible depuis le lien suivant :
https://zoom.us/j/96686544530?pwd=MDRwTVU1RmhNaFc2YjNHeFIva2lodz09.

Le programme est le suivant :

Matin (9h45-13h30)
9h45 – Présentation de la journée
10h – Norbert Waszek : « De l’Encyclopédie de Hegel à la création par les
Hégéliens de nouvelles disciplines scientifiques »
11h – Lena Ganz : « Figures de l’immanence chez Hegel et Marx »
12h – Simon Gissinger : « La différance chez Derrida : une déconstruction
de la dialectique hégélienne ? »

Pause déjeuner

Après-midi (14h30-17h30)
14h30 – Guillaume Dreidemie : « Violence et barbarie dans la philosophie de
l’histoire de Hegel»
15h30 – Ioanna Bartsidi : « Gérard Lebrun et l’histoire de la philosophie
comme tâche hégélienne»
16h30 – Louis Carré : « L’hégélianisme post-darwinien de Dewey »

Journée organisée par Frédéric Monferrand, Matthieu Renault et
Jean-Baptiste Vuillerod (Université Paris Nanterre, Université Paris 8,
Université de Namur).

Bien à vous,
Jean-Baptiste Vuillerod

--
https://www.vidal-rosset.net/mailing_list_educasupphilo.html















[Educasup] journée d'études "Hegel après Hegel", 19 mai

2021-05-05 Par sujet Jean-Baptiste Vuillerod
Chères et chers collègues,

Nous avons le plaisir de vous convier à une journée d'études en ligne sur
le thème "Hegel après Hegel", qui aura lieu le 19 mai prochain et qui sera
accessible depuis le lien suivant :
https://zoom.us/j/96686544530?pwd=MDRwTVU1RmhNaFc2YjNHeFIva2lodz09.

Vous trouverez la présentation de la journée en pièce jointe. Le programme
est le suivant :

Matin (9h45-13h30)
9h45 – Présentation de la journée
10h – Norbert Waszek : « De l’Encyclopédie de Hegel à la création par les
Hégéliens de nouvelles disciplines scientifiques »
11h – Lena Ganz : « Figures de l’immanence chez Hegel et Marx »
12h – Simon Gissinger : « La différance chez Derrida : une déconstruction
de la dialectique hégélienne ? »

Pause déjeuner

Après-midi (14h30-17h30)
14h30 – Guillaume Dreidemie : « Violence et barbarie dans la philosophie de
l’histoire de Hegel»
15h30 – Ioanna Bartsidi : « Gérard Lebrun et l’histoire de la philosophie
comme tâche hégélienne»
16h30 – Louis Carré : « L’hégélianisme post-darwinien de Dewey »

Journée organisée par Frédéric Monferrand, Matthieu Renault et
Jean-Baptiste Vuillerod (Université Paris Nanterre, Université Paris 8,
Université de Namur).

Bien à vous,
Jean-Baptiste Vuillerod


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-- Type: application/pdf
-- File: JE-HegelapresHegel-190521-Prog (1).pdf


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[Educasup] séminaire "Utopies et fins de l'histoire" (Universi té de Namur, 30 avril et 28 mai)

2021-04-19 Par sujet Jean-Baptiste Vuillerod
Chères et chers collègues,

Le département de philosophie de l'Université de Namur organise un
séminaire sur le thème "Utopies et fins de l'histoire" les 30 avril et 28
mai prochains (14h-17h), dont vous trouverez l'argumentaire complet en
pièce jointe et sur la page de l'événement
<https://www.facebook.com/events/810950819515096/>.

Vous pouvez suivre les interventions au lien suivant :
https://medias.unamur.be/lives/live-seminaire-utopies-et-fins-de-lhistoire-300421/.
Si vous souhaitez participer aux discussions durant la séance, il faudra
vous inscrire auprès de Laëtitia Riss pour être ajouté au canal de
discussion (laetitia.r...@unamur.be).

*Vendredi 30 avril, 14h-17h *
Sébastien Laoureux : « Entre “temps de la fin” et “fin des temps”. Quelle
place pour l’utopie ? »
Jean-Baptiste Vuillerod : « Le maître, l’esclave et la fin de l’histoire :
de Kojève à Adorno »

*Vendredi 28 mai, 14h-17h *
Laëtitia Riss : « Post-Scriptum utopique à usage des stratèges
anticapitalistes. Réflexions depuis Erik Olin Wright, Jérôme Baschet et
Frédéric Lordon »
Louis Carré : « Tradition et utopie chez Adorno »

Bien à vous,
Jean-Baptiste Vuillerod


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-- Type: application/pdf
-- File: Utopies et fins de l'histoire, argumentaire.pdf


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[Educasup] "Foucault avant Foucault" : vidéos disponibles

2021-04-19 Par sujet Jean-Baptiste Vuillerod
Chères et chers collègues,

Les vidéos de la matinée d'étude sur "Foucault avant Foucault", qui s'était
tenue le 8 avril dernier, sont disponibles sur le site du Centre Michel
Foucault au lien suivant :
https://centremichelfoucault.com/event/matinee-detudes-foucault-avant-foucault/.
Le programme des interventions est également disponibles sur la page du
même lien.

Bien à vous,
Jean-Baptiste Vuillerod

--
https://www.vidal-rosset.net/mailing_list_educasupphilo.html















[Educasup] AAC "Sans contact", revue Tracés : Rappel et prolon gation

2021-04-08 Par sujet Jean-Baptiste Vuillerod
Chèr.e.s collègues,

Conscient que le contexte actuel est très peu propice au travail serein, le
comité de rédaction de la revue *Tracés* a décidé de reporter de quinze
jours la date de rendu des articles pour le numéro "Sans contact" dont vous
trouverez l'appel à contribution ici. <https://traces.hypotheses.org/3658>
Comme vous pourrez le lire dans l'appel, il ne s'agit pas d'élaborer un
numéro centré exclusivement sur la pandémie actuelle mais bien de se saisir
de ce moment pour proposer une réflexion plus large sur les vies, les
politiques et les sciences "sans contact". Nous accueillerons donc avec
enthousiasme les articles traitant de contextes et d'époques diverses ayant
déjà eu à composer avec les contraintes de l'action à distance.

Les premières versions des articles, propositions de traduction, notes,
etc. (voir les différentes modalités de contributions en fin d'AAC) sont
désormais attendues pour le *15 juin 2021*.
Bien que la date d’envoi des résumés soit déjà dépassée vous pouvez
toujours entrer en contact avec l'équipe de coordination du numéro (Mathieu
Aguilera - mathieu.aguil...@sciencespo.fr; Alice Doublier -
alice.doubl...@ehess.fr; Stefan Le Courant -
stefan.le-cour...@ehess.fr; Jean-Baptiste Vuillerod - jbvuille...@gmail.com)
pour faire connaître votre intention de contribution.

Bien cordialement,
Jean-Baptiste Vuillerod, pour la rédaction de *Tracés*.

*Appel à contribution (n° 42): Sans contact*

Éternuer dans le coude, ne pas s’embrasser, ne pas se serrer la main, se
les laver régulièrement, porter un masque, se tenir à un mètre – puis à
deux mètres – les un-e-s des autres: l’actuelle pandémie de coronavirus
Sars-CoV-2 s’accompagne d’une série de « gestes barrières » qui visent à
limiter les contacts désormais perçus comme des sources de danger. Depuis
un an, il nous faut apprendre à vivre « sans contact » au risque de devenir
soi-même un « cas contact » voué à l’isolement. La pandémie de coronavirus
a ainsi brutalement transformé en un souci collectif permanent la gestion
des distances qui relève d’ordinaire de pratiques et d’expériences
routinisées, non remarquées. En cause non seulement l’impératif sanitaire
de distanciation « physique » à la faveur duquel nous avons collectivement
été conduits à réévaluer nos normes proxémiques d’interaction sociale, mais
aussi les différentes mesures de confinement, de circulation restreinte,
qui ont été mises en place dans de nombreux pays du monde, lesquelles ont
contraint des millions d’individus à multiplier les relations « à distance
», et donc aussi bien à être privés de la présence physique des autres.
Étonnamment, face à un virus qui enjambe sans entrave les frontières
géographiques et politiques, c’est, pour beaucoup, reclus-es à domicile –
du moins pour celles et ceux qui en disposent – que nous avons pu éprouver
les liens qui nous rendent interdépendants à l’échelle planétaire. Nous
avons dans le même temps pris conscience de l’extension de ces liaisons
au-delà de la seule humanité. Rarement le sort de pangolins, de
chauve-souris ou de visons nous aura semblé si proche. Aujourd’hui encore
nous guettons – mi-inquiet-e-s, mi-admiratifs et mi-admiratives – les
mutations de ce virus cosmopolite.

L’année 2020 aura donc été celle de la réévaluation des distances. Ce qui
semblait lointain est soudainement devenu proche et le proche lointain:
tandis que le marché aux animaux de Wuhan semblait frapper à nos portes,
celles de nos voisins immédiats se fermaient. Face à cette nouvelle
économie de la distance, nous avons collectivement basculé dans le télé-:
télétravail qui transforme un salon en bureau ou en salle de réunion;
téléconsultation chez le médecin; téléachat et même si le terme est associé
à une vieillotte émission de télévision, il rappelle que le commerce en
ligne est un des secteurs qui a le plus profité de la pandémie;
télé-enseignement de l’école à l’université; et même télé-apéro – autrement
appelés apéro-zoom ou apéro-Skype, voire skypéro –, car il n’y a pas de «
nouveau monde » sans de nouveaux mots, appelés à désigner de nouvelles
manières de vivre les relations à distance. Et pendant que des mots
nouveaux apparaissent, des interrogations inédites s’imposent: la prochaine
rencontre se fera-t-elle en « présentiel » ou en « distanciel »?

Alors que nous devons toujours composer avec ces mesures sanitaires qui
transforment en profondeur notre quotidien, cet appel à contributions
n’incite pas à traiter uniquement et frontalement de notre actualité
virussée mais invite à faire un pas de côté pour la faire résonner avec des
problématiques, des périodes et des contextes divers. Pour ce faire nous
encourageons les auteurs et autrices à proposer des articles, issus de
l’ensemble des sciences humaines et sociales, abordant en profondeur les
expériences concrètes, matérielles et charnelles de la séparation physique
imposée, assumée, négociée, désirée, etc. Ainsi, il ne s’agit pas seulement
d’approcher le 

[Educasup] Rappel "Foucault avant Foucault", 8 avril, 9h-12h30

2021-04-06 Par sujet Jean-Baptiste Vuillerod
Chères et chers collègues,


Je vous rappelle qu'une matinée d'études "Foucault avant Foucault" aura
lieu le jeudi 8 avril de 9h à 12h30. Vous en trouverez ci-dessous le
programme. Les discussions sont ouvertes à toutes et tous au lien zoom
suivant :

https://ucph-ku.zoom.us/j/64740387538
Meeting ID: 647 4038 7538


L'affiche est en pièce jointe.


Bien à vous,

Jean-Baptiste Vuillerod


*Journée d’études « Foucault avant Foucault »*

Organisée par Elisabetta Basso (ENS Lyon), Troels Krarup (Université de
Copenhague), Jean-Baptiste Vuillerod (Université de Namur)



Cette journée d’études se propose de donner un aperçu des recherches en
cours sur le jeune Michel Foucault. L’ouverture des archives Foucault à la
Bibliothèque Nationale de France a renouvelé en profondeur les études
foucaldiennes, elle a notamment ouvert le champ nouveau d’un travail
d’édition et d’analyse de ses textes de jeunesse. De la même façon que
François Matheron a pu parler d’un « Althusser avant Althusser » lorsqu’il
avait édité en son temps les écrits de jeunesse du philosophe, il est
désormais possible de parler d’un « Foucault avant Foucault ». L’objectif
de ce workshop est de donner un aperçu des problématiques offertes par ce
nouveau champ de recherche ainsi que du travail éditorial à l’œuvre
aujourd’hui sur ces textes.





*9h-9h10 : Introduction*

*Première partie : Anthropologie/sciences humaines*

 9h10 - 9h25 :  Elisabetta Basso, « L’anthropologie existentielle dans les
manuscrits des années 1950 »

 9h25 - 9h40 : Arianna Sforzini, « Une histoire philosophique de
l’anthropologie »

 9h40 - 10h10 : Discussion



* 10h10 - 10h20 : Pause*



*Deuxième partie : Phénoménologie et psychologie*

10h20 - 10h35 : Philippe Sabot, « Le Monde de Foucault, entre
phénoménologie et ontologie »

10h35 – 10h50 : Gautier Dassonneville, « Foucault auditeur : la présence de
Heidegger dans les cours sur Kant »

10h50 - 11h20 : Discussion



11h20 – 11h30 : Pause



*Troisième partie : Hegel et la méthode*

11h30 - 11h45 : Jean-Baptiste Vuillerod, « Le mémoire du jeune Foucault sur
Hegel »

11h45 - 12h : Troels Krarup, « Problèmes, archéologie et comparaisons »

12h - 12h30 : Discussion


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https://www.vidal-rosset.net/mailing_list_educasupphilo.html















[Educasup] "Foucault avant Foucault", 8 avril, 9h-12h30

2021-03-15 Par sujet Jean-Baptiste Vuillerod
Chères et chers collègues,


Une matinée d'études "Foucault avant Foucault" aura lieu le jeudi 8 avril
de 9h à 12h30. Vous en trouverez ci-dessous le programme. Les discussions
sont ouvertes à toutes et tous au lien zoom suivant :

https://ucph-ku.zoom.us/j/64740387538
Meeting ID: 647 4038 7538


Bien à vous,

Jean-Baptiste Vuillerod


*Journée d’études « Foucault avant Foucault »*

Organisée par Elisabetta Basso (ENS Lyon), Troels Krarup (Université de
Copenhague), Jean-Baptiste Vuillerod (Université de Namur)



Cette journée d’études se propose de donner un aperçu des recherches en
cours sur le jeune Michel Foucault. L’ouverture des archives Foucault à la
Bibliothèque Nationale de France a renouvelé en profondeur les études
foucaldiennes, elle a notamment ouvert le champ nouveau d’un travail
d’édition et d’analyse de ses textes de jeunesse. De la même façon que
François Matheron a pu parler d’un « Althusser avant Althusser » lorsqu’il
avait édité en son temps les écrits de jeunesse du philosophe, il est
désormais possible de parler d’un « Foucault avant Foucault ». L’objectif
de ce workshop est de donner un aperçu des problématiques offertes par ce
nouveau champ de recherche ainsi que du travail éditorial à l’œuvre
aujourd’hui sur ces textes.





*9h-9h10 : Introduction*

*Première partie : Anthropologie/sciences humaines*

 9h10 - 9h25 :  Elisabetta Basso, « L’anthropologie existentielle dans les
manuscrits des années 1950 »

 9h25 - 9h40 : Arianna Sforzini, « Une histoire philosophique de
l’anthropologie »

 9h40 - 10h10 : Discussion



* 10h10 - 10h20 : Pause*



*Deuxième partie : Phénoménologie et psychologie*

10h20 - 10h35 : Philippe Sabot, « Le Monde de Foucault, entre
phénoménologie et ontologie »

10h35 – 10h50 : Gautier Dassonneville, « Foucault auditeur : la présence de
Heidegger dans les cours sur Kant »

10h50 - 11h20 : Discussion



11h20 – 11h30 : Pause



*Troisième partie : Hegel et la méthode*

11h30 - 11h45 : Jean-Baptiste Vuillerod, « Le mémoire du jeune Foucault sur
Hegel »

11h45 - 12h : Troels Krarup, « Problèmes, archéologie et comparaisons »

12h - 12h30 : Discussion

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[Educasup] Appel à contribution Tracés T42 : "Sans contact"

2021-03-07 Par sujet Jean-Baptiste Vuillerod
Chèr.e.s collègues,

La revue de sciences humaines et sociales *Tracés* vient de publier un
nouvel appel à contributions pour son numéro 42 « Sans contact ».
Les détails de l’appel sont à retrouver ici
<https://traces.hypotheses.org/3658>

Les auteurs et autrices devront envoyer leur contribution (article complet)
avant le *1er juin 2021 à *soumission-articles.tra...@groupes.renater.fr

Si elles ou ils le souhaitent, les auteurs et autrices peuvent adresser un
résumé (en indiquant le titre de leur contribution, la rubrique dans
laquelle ils le proposent, ainsi qu’un bref résumé du propos).
Ces résumés sont à envoyer par courrier électronique (à la même adresse),
avant le 1er avril 2021.

Bien cordialement,
Jean-Baptiste Vuillerod, pour le comité de rédaction de *Tracés*

PS : Derniers numéros parus:
-Angoisse <https://journals.openedition.org/traces/11082> (n° 38)

- Les sciences humaines et sociales au travail (ii) : Que faire des données
de la recherche <https://journals.openedition.org/traces/10518>?
(Hors-série 2019)

-Les irrécupérables <https://journals.openedition.org/traces/9733>(n° 37)



*Appel à contribution pour la revue Tracés (n° 42) - Sans contact*

Éternuer dans le coude, ne pas s’embrasser, ne pas se serrer la main, se
les laver régulièrement, porter un masque, se tenir à un mètre – puis à
deux mètres – les un-e-s des autres : l’actuelle pandémie de coronavirus
Sars-CoV-2 s'accompagne d’une série de « gestes barrières » qui visent à
limiter les contacts désormais perçus comme des sources de danger. Depuis
un an, il nous faut apprendre à vivre « sans contact » au risque de devenir
soi-même un « cas contact » voué à l’isolement. La pandémie de coronavirus
a ainsi brutalement transformé en un souci collectif permanent la gestion
des distances qui relève d’ordinaire de pratiques et d’expériences
routinisées, non remarquées. En cause non seulement l’impératif sanitaire
de distanciation « physique » à la faveur duquel nous avons collectivement
été conduits à réévaluer nos normes proxémiques d’interaction sociale, mais
aussi les différentes mesures de confinement, de circulation restreinte,
qui ont été mises en place dans de nombreux pays du monde, lesquelles ont
contraint des millions d’individus à multiplier les relations « à distance
», et donc aussi bien à être privés de la présence physique des autres.
Étonnamment, face à un virus qui enjambe sans entrave les frontières
géographiques et politiques, c’est, pour beaucoup, reclus-e à domicile – du
moins pour celles et ceux qui en disposent – que nous avons pu éprouver les
liens qui nous rendent interdépendants à l’échelle planétaire. Nous avons
dans le même temps pris conscience de l’extension de ces liaisons au-delà
de la seule humanité. Rarement le sort de pangolins, de chauve-souris ou de
visons nous aura semblé si proche. Aujourd’hui encore nous guettons –
mi-inquiet-e-s, mi-admiratifs et mi-admiratives – les mutations de ce virus
cosmopolite.

L’année 2020 aura donc été celle de la réévaluation des distances. Ce qui
semblait lointain est soudainement devenu proche et le proche lointain :
tandis que le marché aux animaux de Wuhan semblait frapper à nos portes,
celles de nos voisins immédiats se fermaient. Face à cette nouvelle
économie de la distance, nous avons collectivement basculé dans le télé- :
télétravail qui transforme un salon en bureau ou en salle de réunion ;
téléconsultation chez le médecin ; téléachat et même si le terme est
associé à une vieillotte émission de télévision, il rappelle que le
commerce en ligne est un des secteurs qui a le plus profité de la pandémie
; télé-enseignement de l’école à l’université ; et même télé-apéro –
autrement appelés apéro-zoom ou apéro-Skype, voire skypéro –, car il n’y a
pas de « nouveau monde » sans de nouveaux mots, appelés à désigner de
nouvelles manières de vivre les relations à distance. Et pendant que des
mots nouveaux apparaissent, des interrogations inédites s’imposent : la
prochaine rencontre se fera-t-elle en « présentiel » ou en « distanciel » ?

Alors que nous devons toujours composer avec ces mesures sanitaires qui
transforment en profondeur notre quotidien, cet appel à contributions
n’incite pas à traiter uniquement et frontalement de notre actualité
virussée mais invite à faire un pas de côté pour la faire résonner avec des
problématiques, des périodes et des contextes divers. Pour ce faire nous
encourageons les auteurs et autrices à proposer des articles, issus de
l’ensemble des sciences humaines et sociales, abordant en profondeur les
expériences concrètes, matérielles et charnelles de la séparation physique
imposée, assumée, négociée, désirée, etc. Ainsi, il ne s’agit pas seulement
d’approcher le lointain et le proche dans leurs dimensions proprement
spatiales – impliquant des temps de parcours et la célérité des transports
– mais d’interroger les conditions d’une expérience de la vie où le contact
est mis à distance et est devenu sujet de fa