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2006-12-11 Par sujet Nicolas Strina
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Hello,

C'est hallucinant ce que l'on peut lire. La techno ptp est clairement viable. 
On l'exploite depuis 3 ans sans aucuns soucis.
Après comme le dis Alec c'est une question de savoir faire des design :) Des 
cas en Europe il y'en a des dixaines (Voir Fastweb et B2B chez les Scandinaves).
Il n'y pas que Paris qui possède des sous sols aménageable ou tu peux passer de 
la fibre sans devoir creuser toutes les rues. Le GC compte pas mal
dans ce genre de déployement. On est plus à l'âge du cuivre :)

+

Nico

 Selon NOC Stratum-IP le 9/12/06 13:51:
 
 Le FTTH à la Free (point à point) est quasi impossible à imaginer en
 dehors d'une ville à TRES haute densité de population au m2.
 
 Euh, il n'y a pas que les rapports alarmistes officiels (au hasard, l'Idate)
 dans la vie :-)
 
 On en reparle, disons, dans quelques années ?
 
 Un compromis pourrais pour une collectivité pourrait être le GPON, qui
 est actif mais transparent pour l'IPS avec en plus une QoS intrinsèque.
 
 Effectivement, si on prend comme référents pour le calibrage de la techno
 les usages et consos actuels, on arrive vite à l'illusion que le PON est le
 remède miracle en conciliant FTTH et (pseudo) maîtrise des coûts.
 
 Sauf que c'est se planquer derrière son petit doigt pour ne pas voir qu'en
 pratique ça ne revient ni plus ni moins qu'à recréer les points de
 congestion du câble puis du DSL non dégroupé. Plus loin dans le temps, si le
 cuivre est très rapidement passé d'un modèle où les lignes étaient
 multiplexées à un modèle paire dédiée entre l'abonné et le NRA sur plus de
 95% du territoire (y compris en rural), c'est bien qu'il y avait une raison
 à cela.
 
 Quitte à déployer quelque chose, autant faire en sorte que cela soit pour
 durer et pour ne pas avoir à retirer sans cesse du cable. Or du PON ça
 répond peut être aux besoins actuels en priant que les geeks ne colonisent
 pas tous une même zone, mais le jour où les usages évolueront
 significativement chez M. et Mme Toutlemonde, tout sera à mettre à la
 poubelle et il faudra aller retirer des cables en priant pour qu'il reste de
 la place dans les fourreaux.
  
 Son problème majeur est le manque de maturité et de cas concrets. FT
 expérimente cette techno.
 
 Et pas que cette techno. L'expé ne se limite pas qu'à Paris et FT est bien
 plus maline qu'on ne le pense en étant experte dans l'art de l'écran de
 fumée :-)
 
 
 Alec, 

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2006-12-11 Par sujet Stéphane BUNEL

Alexandre Archambault wrote:

Selon NOC Stratum-IP le 9/12/06 13:51:


Le FTTH à la Free (point à point) est quasi impossible à imaginer en
dehors d'une ville à TRES haute densité de population au m2.


Euh, il n'y a pas que les rapports alarmistes officiels (au hasard, l'Idate)
dans la vie :-)

On en reparle, disons, dans quelques années ?


Sur ce point je le conçois. Dans tous les cas il va peut-être falloir 
attendre quelques longues années... Ca ne m'enchante pas.



Un compromis pourrais pour une collectivité pourrait être le GPON, qui
est actif mais transparent pour l'IPS avec en plus une QoS intrinsèque.


Effectivement, si on prend comme référents pour le calibrage de la techno
les usages et consos actuels, on arrive vite à l'illusion que le PON est le
remède miracle en conciliant FTTH et (pseudo) maîtrise des coûts.


Je maintient mon propos dans son contexte : le GPON est un compromis 
possible pour une collectivité locale qui veut fournir du FTTH à ses 
habitants et PME/PMI avec du service et de l'ouverture.



Sauf que c'est se planquer derrière son petit doigt pour ne pas voir qu'en
pratique ça ne revient ni plus ni moins qu'à recréer les points de
congestion du câble puis du DSL non dégroupé.


C'est pour cela que nous voulons tous de la fibre optique. Pour son 
potentielle. D'ailleurs rien n'interdit à l'architecte d'un GPON de 
placer le splitter dans le NRA si le coût du câblage le permet. 
L'architecture reste évolutive tout en bénéficiant des avantages d'un 
réseau déterministe et à qualités de service.



Plus loin dans le temps, si le
cuivre est très rapidement passé d'un modèle où les lignes étaient
multiplexées à un modèle paire dédiée entre l'abonné et le NRA  sur plus de
95% du territoire (y compris en rural), c'est bien qu'il y avait une raison
à cela.


Le multiplexage fréquentiel, voix-centrique (analogique) est limitatif 
par nature. Il est en effet difficile (mais pas impossible) dans de tels 
cas de moduler en ADSL sur ce type de ligne par manque de BP.


Dans le cas d'un réseau de transmission numérique filaire le 
multiplexage temporel n'est pas aussi limitatif en terme de BP. 
L'histoire a montré que ce modèle est évolutif : Ethernet 10Mbps, puis 
100, puis 1000, puis ...


Quelle différence fondamentale avec le GPON ? On objectera que dans son 
cas le (sous) NRA (splitter) est un point de concentration passif. Mais 
il permet en outre d'avoir un réseau intrinsèquement déterministe 
(sloté niv. 2), contrairement à Ethernet. Si le débit est limité par 
interface à 2Gbps ce matin, gageons qu'il sera 10 fois supérieure après 
demain, cela sans devoir changer l'infra passive.



Quitte à déployer quelque chose, autant faire en sorte que cela soit pour
durer et pour ne pas avoir à retirer sans cesse du cable. Or du PON ça
répond peut être aux besoins actuels en priant que les geeks ne colonisent
pas tous une même zone,


Pourquoi retirer de la fibre ? Ce qui est à changer se sont les 
équipements d'extrémités, cela aussi bien pour le modèle point à point 
que PON. Avec une différence coté NRA : le GPON ne nécessitera de 
devoir changer qu'un transeiver pour 10, 20 ou 30 personnes selon les 
choix techniques alors que pour le modèle point à point c'est un 
transeiver à changer par abonné. Quid du coût logistique, immobilier, 
..., pour une petite collectivité rurale de qq millier d'habitant ?


Aucune fibre à retirer. D'autant qu'aujourd'hui, technologiquement, nous 
sommes encore incapable d'exploiter la BP que nous offre une fibre 
optique. Ca laisse de la marge.


 mais le jour où les usages évolueront

significativement chez M. et Mme Toutlemonde, tout sera à mettre à la
poubelle et il faudra aller retirer des cables en priant pour qu'il reste de
la place dans les fourreaux.


C'est l'arbre qui cache la forêt. Le problème n'est pas celui du débit à 
la prise, offrir 10, 20, 100 Mbps on sait faire. En revanche la BP 
internet dont dispose réellement l'abonnée est un argument 
judicieusement oublié des services marketings. On objectera qu'il ne 
peut y avoir de garantie une fois sortie du réseau de l'ISP. C'est aussi 
exact que facile.



Son problème majeur est le manque de maturité et de cas concrets. FT
expérimente cette techno.


Et pas que cette techno. L'expé ne se limite pas qu'à Paris et FT est bien
plus maline qu'on ne le pense en étant experte dans l'art de l'écran de
fumée :-)


A n'en pas douter ;-)

Je n'ai aucune action chez les promoteurs du GPON. Je me pose simplement 
des questions sur les façons d'offrir du FTTH, pour une collectivité, 
via un réseau ouvert, disposant de classes de service et si possible 
économique.



Stéphane.

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