some may be interested in this ..... ---------- From: e-network To: e-network Subject: Families: A Social Bottom Line/ Familles: un optimum social Date: Friday, May 14, 1999 3:45PM Canadian Families have a Social Bottom Line, new Study shows Ottawa, May 14, 1999 Canadian families have a social bottom line, says a new study released today by Canadian Policy Research Networks. Labour Market Changes and Family Transactions reports that all families try to balance economic and social goals in an effort to achieve their social bottom line. The study also shows that temporary or contract work can lead to a high degree of vulnerability for the whole family. Canadian Policy Research Networks interviewed all members over the age of five in 25 families that were living in Surrey, British Columbia in 1996 to find out how they balance the demands of work and home life. This in-depth, qualitative study probes the manner in which families adapt to labour market changes from the point of view of the family unit. It goes beyond the limited information of employment or non-employment statistics by looking at the reasons that underlie the choices that individuals and families make with respect to labour force attachment. Both lone-parent and two-parent families participated in the study. Some participants had stable employment, some had lost jobs and found new ones, and still others were unemployed for various lengths of time. The type of job plays an important role in the ability of these families to function well. Families where the breadwinners were working at part-time or contract positions with low pay and little long-term security felt vulnerable to crisis and change. These families usually had difficulties coping with everyday pressures. Achieving the "social bottom line" sometimes means choosing not to enter the labour market in the short term. Families who decided to either pursue more training or take more time to find a job reported they were coping better, even though their income was often lower as a result of their dependance on income support. Several of the adult caregivers in these families continued to remain actively focussed on the goal of becoming employed in the near future by undertaking job training, continuing their education, or planning their own home business. Those families where at least one adult worked in standard, full-time employment were more likely to be doing well both financially and in terms of their overall health and well-being. Joseph Michalski is a research associate with Canadian Policy Research Networks and co-author of the study with Mary-Jean Wason. According to Michalski, "We learned that achieving values-based objectives such as quality child care often drives the economic decisions families make. Recognizing that families have a social bottom line means that even the decision to participate in the paid labour force may be partly contingent on the resources and informal support networks available to families." The researchers also defined the characteristics that make families either resilient or vulnerable in the face of daily struggles. In terms of the internal dynamics of families, the study found that stronger families agree on household roles and are able to turn to a support network of family, friends or others in the community. The study underlines the importance of child care, flexible work arrangements, external support, life skills counselling and more secure employment in helping Canadian families to cope. Judith Maxwell, President of Canadian Policy Research Networks, says that this study has national implications: "We are only beginning to examine the impact of the changing labour market on the economic stability, physical well-being, and mental health of families and children. Future policy discussions have to account for the dynamics within the family if employers and governments are going to be successful in buffering the tension between families and their work in this post-industrial era," says Mrs. Maxwell. This in-depth study is part of a larger research program which documents the ways families are coping with the consequences of government spending cuts and devolution. http://lists.magma.ca:8080/Unity/UrlView/17/44/24/1/384 Les familles canadiennes recherchent un optimum social Ottawa, le 14 mai 1999 Les familles canadiennes recherchent un optimum social, de conclure une nouvelle étude publiée aujourd'hui par les Réseaux canadiens de recherche en politiques publiques sous le titre Labour Market Changes and Family Transactions. L'étude indique que toutes les familles tentent d'assurer un équilibre entre leurs objectifs économiques et sociaux afin de parvenir à un optimum social. Elle souligne aussi que le travail temporaire ou à contrat peut mener à un niveau de vulnérabilité élevé pour toute la famille. Les Réseaux canadiens de recherche en politiques publiques ont procédé en 1996 à des entrevues auprès de tous les membres âgés de plus de cinq ans de 25 familles qui vivaient à Surrey, en Colombie-Britannique, afin de déterminer comment ils parvenaient à équilibrer leurs obligations professionnelles et familiales. Cette étude qualitative approfondie visait à déterminer les stratégies utilisées par les familles pour s'adapter à l'évolution du marché du travail dans le contexte de l'unité familiale. La portée de l'étude s'étend au delà de la simple analyse de données statistiques sur l'emploi et de caractéristiques connexes pour examiner les raisons qui sous-tendent les choix que les personnes et les familles font en ce qui concerne leurs liens avec le marché du travail. Des familles tant biparentales que monoparentales ont participé à l'étude. Certains participants avaient un emploi stable, d'autres avaient perdu leur emploi et en avaient trouvé un autre, tandis que certains autres étaient en chômage depuis des intervalles de temps variables. Le type d'emploi joue un rôle important sur le plan de l'aptitude de ces familles à bien fonctionner. Les familles à l'intérieur desquelles les soutiens de famille occupaient des emplois à temps partiel ou à contrat se sentaient vulnérables au changement et aux crises. Ces familles avaient habituellement de la difficulté à faire face aux tensions de la vie quotidienne. La volonté d'atteindre un « optimum social » signifie parfois de choisir délibérément de ne pas participer au marché du travail à court terme. Les familles qui avaient décidé d'acquérir une formation plus poussée ou de consacrer plus de temps à la recherche d'un emploi ont indiqué qu'elles s'en tiraient mieux, même si leur revenu était souvent moins élevé à cause de leur dépendance à l'égard de mesures de soutien du revenu. Plusieurs des pourvoyeurs de soins d'âge adulte dans ces familles continuaient de viser activement l'objectif de se trouver du travail dans un avenir immédiat en participant à des programmes de formation professionnelle, en poursuivant leurs études ou en planifiant le lancement de leur propre entreprise à domicile. Les familles à l'intérieur desquelles au moins un adulte occupait un emploi traditionnel à plein temps avaient plus de chance de bien s'en tirer tant sur le plan financier qu'en terme de niveau général de bien-être et de bonne santé. Joseph Michalski est associé de recherche aux Réseaux canadiens de recherche en politiques publiques et coauteur de l'étude en collaboration avec Mary-Jean Wason. Selon Michalski, « nous avons pu constater que les décisions économiques des familles étaient souvent guidées par la volonté d'atteindre des objectifs fondés sur des valeurs, comme celui d'assurer des soins de qualité aux enfants. Le fait de reconnaître que les familles recherchent un optimum social implique que même la décision de participer au marché du travail en acceptant un emploi rémunéré peut être en partie influencée par la disponibilité de ressources et de réseaux de soutien informels pour les familles ». Les chercheurs ont aussi défini les caractéristiques qui contribuent à donner du ressort et de la résistance aux familles ou au contraire qui les rendent vulnérables dans leur lutte contre les aléas de la vie quotidienne. Sur le plan de la dynamique interne des familles, les résultats de l'étude indiquent que les familles plus résistantes s'entendent sur le partage des rôles dans le ménage et qu'elles sont en mesure de se tourner vers un réseau de soutien composé de parents, d'amis ou d'autres personnes dans la communauté. L'étude souligne le rôle important que jouent les services de garderie, les régimes de travail flexibles, les mesures de soutien externe, le counselling en matière de dynamique de la vie et une plus grande sécurité d'emploi pour aider les familles canadiennes à s'adapter. Judith Maxwell, présidente des Réseaux canadiens de recherche en politiques publiques, souligne que cette étude a des implications de portée nationale : « Nous ne faisons que commencer à analyser l'impact de l'évolution du marché du travail sur la stabilité économique, le bien-être matériel et la santé mentale des familles et des enfants. Les débats sur les politiques devront dorénavant tenir compte de la dynamique de la famille si l'on veut que les employeurs et les gouvernements parviennent à réduire les tensions entre la vie professionnelle et la vie familiale en cette période postindustrielle », a-t-elle dit. Cette étude approfondie fait partie d'un programme de recherche plus vaste qui vise à analyser les stratégies utilisées par les familles pour faire face aux répercussions des coupures de dépenses gouvernementales et des transferts de responsabilités sur leur aptitude à s'adapter aux nouvelles conditions. http://lists.magma.ca:8080/Unity/UrlView/17/44/24/2/384 ----------------------------------------------------------------- This message was forwarded through the e-network news service. 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