Re: Repositories: Institutional or Central? [in French, from Rector's blog, U. Li�ge]

2009-02-04 Thread Bernard Rentier
[ The following text is in the "WINDOWS-1252" character set. ]
[ Your display is set for the "iso-8859-1" character set.  ]
[ Some characters may be displayed incorrectly. ]

I agree. It is exactly what I was trying to say in my last paragraph
: it is my belief that lauching a centralised and/or thematic
repository (C-TR) can make sense, but only if it does not discourage
authors from posting their publications in an institutional
repository (IR), otherwise many publications will be lost in the
process (I mean lost for easy and open access).
In addition, direct posting in C-TRs will shortcut IRs and it will be
a loss for universities in their attempt to  host their entire
scholarly production (this is just a collateral effect, I know, but
being a University President, it is a worry for me).

C-TRs are of much more interest if they collect data at a secondary
level by harvesting from primary IRs.

Bernard Rentier


Le 04-févr.-09 à 20:22, Jean-Claude Guédon a écrit :

  This is an old debate where one should carefully
  distinguish between two levels of analysis.

  1. In principle, is it better to have institutional,
  distributed, depositories, or to have central, thematic,
  whatever depositories?

  2. In practice, we know we will not escape the will by
  various institutions to develop central, thematic,
  whatever depositories (e.g. Hal in France). And these
  depositories will exist. The question then becomes: how
  do we best live with this mixed bag of situations?

  Pursuing the battle on principles is OK with me, but it
  does not get me enthused.

  Pursuing the battle on the pragmatic, practical level,
  knowing that various tools exist that will restore the
  distributed nature of these depositories anyway, appears
  to me far preferable.

  Jean-Claude Guédon

  Le mercredi 04 février 2009 à 13:14 -0500, Stevan Harnad
  a écrit :
This is the timely and incisive analysis (in
French) of what is at stake in the question
of locus of deposit for open access
self-archiving and mandates. It was written
by Prof. Bernard Rentier, Rector of the
University of Liège and founder
of EurOpenScholar. It is re-posted here from
Prof. Rentier's blog.

For more background (in English) on the
important issue of institutional vs. central
deposit, click here.

Liège is one of the c. 30 institutions (plus
30 funders) that have already adopted a Green
OA self-archiving mandate .



DéPôTS INSTITUTIONNELS, THéMATIQUES OU CENTRALISéS ?

Posté par Bernard
Rentier dans Open
Access

A lire: une
remarquable revue
très complète de l'OA
par Peter Suber.

  La formule des dépôts
  institutionnels permettant la
  libre consultation de
  publications de recherche par
  l'Internet est certes la
  meilleure, mais elle est, tôt ou
  tard, menacée par une nouvelle
  tendance visant à créer des
  dépôts thématiques ou des dépôts
  gérés par des organismes
  finançant la recherche.

  La dernière initiative provient
  de la très active
  association EUROHORCs (European
  association of the heads of
  research funding organisations
  and research performing
  organisations), bien connue pour
  ses prix EURYI et dont
  l'influence sur la réflexion
  européenne en matière de
  recherche est considérable. Elle
  tente de convaincre l'European
  Science Foundation (ESF) de
  mettre sur pied, grâce à une
  subvention considérable des
  Communautés européennes, un dépôt
  centralisé qui serait à la fois
  thématique (sciences
  biomédicales) et localisé
  (Europe) sur base du principe qui
  a conduit à la création de PubMed
  Central, par exemple.

  L'idée part d'un bon sentiment.
  Elle est née d'une prise de
  conscience que nous partageons
  tous: il est impératif que la
  science financée par les deniers
  publics soit rendue publique
  gratuitemen

Re: Repositories: Institutional or Central? [in French, from Rector's blog, U. Li�ge]

2009-02-04 Thread Jean-Claude Gu�don
[ The following text is in the "utf-8" character set. ]
[ Your display is set for the "iso-8859-1" character set.  ]
[ Some characters may be displayed incorrectly. ]

This is an old debate where one should carefully distinguish between
two levels of analysis.

1. In principle, is it better to have institutional, distributed,
depositories, or to have central, thematic, whatever depositories?

2. In practice, we know we will not escape the will by various
institutions to develop central, thematic, whatever depositories
(e.g. Hal in France). And these depositories will exist. The question
then becomes: how do we best live with this mixed bag of situations?

Pursuing the battle on principles is OK with me, but it does not get
me enthused.

Pursuing the battle on the pragmatic, practical level, knowing that
various tools exist that will restore the distributed nature of these
depositories anyway, appears to me far preferable.

Jean-Claude Guédon

Le mercredi 04 février 2009 à 13:14 -0500, Stevan Harnad a écrit :
  This is the timely and incisive analysis (in French) of
  what is at stake in the question of locus of deposit for
  open access self-archiving and mandates. It was written
  by Prof. Bernard Rentier, Rector of the University of
  Liège and founder of EurOpenScholar. It is re-posted here
  from Prof. Rentier's blog.

  For more background (in English) on the important issue
  of institutional vs. central deposit, click here.

  Liège is one of the c. 30 institutions (plus 30 funders)
  that have already adopted a Green OA self-archiving
  mandate .



DéPôTS INSTITUTIONNELS, THéMATIQUES OU CENTRALISéS ?

  Posté par Bernard
  Rentier dans Open Access

  A lire: une remarquable revue
  très complète de l'OA par Peter
  Suber.

La formule des dépôts institutionnels
permettant la libre consultation de
publications de recherche par l'Internet est
certes la meilleure, mais elle est, tôt ou
tard, menacée par une nouvelle tendance
visant à créer des dépôts thématiques ou des
dépôts gérés par des organismes finançant la
recherche.

La dernière initiative provient de la très
active association EUROHORCs (European
association of the heads of research funding
organisations and research performing
organisations), bien connue pour ses prix
EURYI et dont l'influence sur la réflexion
européenne en matière de recherche est
considérable. Elle tente de convaincre
l'European Science Foundation (ESF) de mettre
sur pied, grâce à une subvention considérable
des Communautés européennes, un dépôt
centralisé qui serait à la fois thématique
(sciences biomédicales) et localisé (Europe)
sur base du principe qui a conduit à la
création de PubMed Central, par exemple.

L'idée part d'un bon sentiment. Elle est née
d'une prise de conscience que nous partageons
tous: il est impératif que la science
financée par les deniers publics soit rendue
publique gratuitement et commodément. Mais en
même temps, elle est fondée sur une profonde
méconnaissance de l'Open Access, de l'Open
Access Initiative et des besoins réels des
chercheurs et des pouvoirs subsidiants.

La notion qui sous-tend cette initiative est
que les résultats de la recherche doivent
être déposés directement dans un dépôt
centralisé. Mais si les résultats de la
recherche ne sont pas aujourd'hui en accès
libre et ouvert, ce n'est pas parce qu'il
manque des dépôts centralisés, c'est tout
simplement parce que la plupart des auteurs
ne déposent pas leurs articles du tout, même
pas dans un dépôt institutionnel.

La solution n'est donc pas de créer un
nouveau dépôt. Elle est dans l'obligation
pour les chercheurs de déposer leur travail
dans un dépôt électronique, cette obligation
devant être exigée par les universités et
institutions de recherche ainsi que par les
organismes finançant la recherche. Si l'on se
contente de laisser faire les grands
pourvoyeurs de fonds tels que l'Union
européenne, on ne disposera dans le dépôt
central que des publications de la recherche
qu'ils ont financée. On comprend donc
qu'àterme, le cher

Repositories: Institutional or Central? [in French, from Rector's blog, U. Li�ge]

2009-02-04 Thread Stevan Harnad
[ The following text is in the "windows-1252" character set. ]
[ Your display is set for the "iso-8859-1" character set.  ]
[ Some characters may be displayed incorrectly. ]

This is the timely and incisive analysis (in French) of what is at
stake in the question of locus of deposit for open access
self-archiving and mandates. It was written by Prof. Bernard Rentier,
Rector of the University of Liège and founder of EurOpenScholar. It
is re-posted here from Prof. Rentier's blog.

For more background (in English) on the important issue of
institutional vs. central deposit, click here.

Liège is one of the c. 30 institutions (plus 30 funders) that have
already adopted a Green OA self-archiving mandate .



DéPôTS INSTITUTIONNELS, THéMATIQUES OU CENTRALISéS ?

Posté par Bernard Rentier dans Open Access

A lire: une remarquable revue très complète
de l'OA par Peter Suber.

  La formule des dépôts institutionnels permettant la libre
  consultation de publications de recherche par l'Internet
  est certes la meilleure, mais elle est, tôt ou tard,
  menacée par une nouvelle tendance visant à créer des
  dépôts thématiques ou des dépôts gérés par des organismes
  finançant la recherche.

  La dernière initiative provient de la très active
  association EUROHORCs (European association of the heads
  of research funding organisations and research performing
  organisations), bien connue pour ses prix EURYI et dont
  l'influence sur la réflexion européenne en matière de
  recherche est considérable. Elle tente de convaincre
  l'European Science Foundation (ESF) de mettre sur pied,
  grâce à une subvention considérable des Communautés
  européennes, un dépôt centralisé qui serait à la fois
  thématique (sciences biomédicales) et localisé (Europe)
  sur base du principe qui a conduit à la création de
  PubMed Central, par exemple.

  L'idée part d'un bon sentiment. Elle est née d'une prise
  de conscience que nous partageons tous: il est impératif
  que la science financée par les deniers publics soit
  rendue publique gratuitement et commodément. Mais en même
  temps, elle est fondée sur une profonde méconnaissance de
  l'Open Access, de l'Open Access Initiative et des besoins
  réels des chercheurs et des pouvoirs subsidiants.

  La notion qui sous-tend cette initiative est que les
  résultats de la recherche doivent être déposés
  directement dans un dépôt centralisé. Mais si les
  résultats de la recherche ne sont pas aujourd'hui en
  accès libre et ouvert, ce n'est pas parce qu'il manque
  des dépôts centralisés, c'est tout simplement parce que
  la plupart des auteurs ne déposent pas leurs articles du
  tout, même pas dans un dépôt institutionnel.

  La solution n'est donc pas de créer un nouveau dépôt.
  Elle est dans l'obligation pour les chercheurs de déposer
  leur travail dans un dépôt électronique, cette obligation
  devant être exigée par les universités et institutions de
  recherche ainsi que par les organismes finançant la
  recherche. Si l'on se contente de laisser faire les
  grands pourvoyeurs de fonds tels que l'Union européenne,
  on ne disposera dans le dépôt central que des
  publications de la recherche qu'ils ont financée. On
  comprend donc qu'àterme, le chercheur sera amené à
  encoder ses publications dans autant de dépôts différents
  qu'il bénéficiera de fonds d'origine différente. Ce n'est
  pas pratique, c'est même inutilement lourd.

  Comme les institutions de recherche la produisent (avec
  ou sans financement public, dans toutes les disciplines,
  dans tous les pays, dans toutes les langues), la solution
  qui saute aux yeux est qu'ensemble, les institutions de
  recherche et les organismes finançants doivent encourager
  la mise en place de dépôts institutionnels. Ensuite, si
  l'on tient à réaliser des dépôts centralisés, on pourra
  toujours le faire, en redondance, et ce sera facile si
  les logiciels sont compatibles.

  Ce qui est inquiétant, c'est l'investissement, redondant
  à ce stade, qu'implique la création de dépôts
  centralisés. En fait, ceci correspond à une vision naïve
  qui laisse penser qu'à l'heure de l'Internet, il faille
  encore centraliser quoi que ce soit. L'élément
  centralisateur, c'est le moteur de recherche. Prenons
  Google Scholar: il est parfaitement efficace pour
  retrouver les articles dans l'ensemble des dépôts
  institutionnels, aussi bien que dans un dépôt central.
  L'utilité des dépôts centralisés n'est donc pas
  justifiable sur