Re: [OSM-talk-fr] cadastre - encore - commune et dép artements

2008-11-28 Par sujet g . d
eh beh,
je ne pensais pas, que ce vieux e-mail ressortirait un jour !
Je m'étais vite rendu à l'évidence que c'était infaisable,
et ai abandonné l'idée.

Le 27 nov. 08 à 22:42, Valerie-Emma Leroux a écrit :
> Le 08.11.2008 00:49, g.d a écrit :
.../...
>> où la plupart joyeusement pourrit dans les caves
>> sans être recensés, sans cotes ni références aucunes,
>> donc impossibles à consulter
>> perdus à jamais... :-(
>
> Pour une fois, tu es médisant. J'ai consulté des cadastres dits
> napoléoniens dans pas mal de centres d'Archives Départementales  
> pour le
> boulot, ils étaient toujours inventoriés

Tant mieux, si maintenant c'est pris en mains, et avancé à ce point !
L'hémorragie semble donc être stoppée.
J'accueille ton témoignage avec grand soulagement.

La perte de plans d'origine, uniques,
est une catastrophe pour la recherche...
.../...

> Il y a souvent de très bons labos photos

Oui,
j'ai eu l'occasion d'en visiter,
et quelques photographes documentaires / réprographes étaient devenus  
de bons copains.
Certaines institutions avaient le matériel nécessaire pour de la  
haute résolution à cette taille,
d'autres non.
Si c'est fait maintenant, j'en suis heureux.
.../...

> En revanche il y a souvent en effet une version à faible résolution
> accessible pour la consultation rapide avant de demander à accéder  
> à la
> "vraie" numérisation.

Ça se comprend... C'est l'inventaire, l'index,
pour trouver le plan qu'on cherche.
Espérant que les numérisations hr aient suffisamment de résolution,
pour y voir les trous des pointes, et les traits d'argent.

Hélas j'ai dû voir, par endroits,
qu'on numérisait de préférence les exemplaires les plus beaux, les  
plus jolis
(qui sont des recopies manuelles de l'original, et moins précis)
et laissait de côté l'original
lequel porte les trous de pointe d'origine (et de copie), les lignes  
de visée,
les avant-traits à la pointe, les annotations...
mais qui sont moins beaux, usés, pleins de taches,
.../...

>> mais je crains que ce serait un travail tellement vaste et large,
>> qu'il faudrait un travail communautaire d'envergure.
>
> En fait le problème est plus gênant que ça...
> J'ai géoréférencé pas mal de ces documents pour des études  
> historiques.
> En l'occurrence, une des façons de géoréférencer le cadastre  
> napoléonien
> est d'utiliser justement les limites actuelles de la commune (venant
> d'un fichier propriétaire :() en utilisant les parties communes  
> avec les
> limites d'époque. Il y a assez peu de points d'amer utilisables sur
> certaines sections voire même sur les tableaux d'assemblage autres que
> les limites de la commune.

Ouuups...
Je ne savais pas,
que vous vous y preniez par un "englobage" par l'extérieur...
Ça doit donner des divergences à l'intérieur ?

Quant au plan d'assemblage,
souvent il était fait par réductions des feuilles au pantographe,
monceaux qu'ils ont assemblés,
puis retracés/transférés manuellement sur une nouvelle feuille.
Dans plusieurs Mairies j'ai trouvé de tels monceaux sur calque de  
transfert
au fond de la chemise des plans,
ensemble avec des feuilles de triangulation, notices et crobards.
---

Jusque-là, j'avais à recadrer des plans "napoléoniens" en local
seulement par groupes de quelques feuilles,
plus quelques retombes de hameaux et villages en échelles différentes.

M'y étais pris par re-positionnement de leurs principaux points de  
repères
et leurs stations théo, sur place :
parfois, on les retrouve,
en partant de leurs notes/croquis - ou si on retrouve le dessin original
(c'est important surtout pour les feuilles extérieures, sans bâtis).
Parfois on retrouve même la maison où logeaient les géomètres :
par mauvais temps, ils pouvaient faire des visées par les fenêtres...

Ensuite je prenais quelques centaines de visées "significatives"
et découvrais, sur quel coin ils ont travaillé avec quels moyens.
Ce qui permettait de situer à peu près "l'inertie",
avec laquelle on peut riper, ou pas, tel et tel coin du plan.

C'est faisable sur un petit territoire,
mais impossible au niveau national, je le sais bien...
.../...

Un mystère réside dans le
> limites actuelles de la commune (venant
> d'un fichier propriétaire :(

C'est justement à un tel fichier de limites, fiable,
qu'OSM voudrait aboutir - mais CC-bys-sa.
---

A part de cela :
Sur quoi il se base, vot' fichier propriétaire ?
Quelle précision il a,
par rapport aux points IGN (clochers, bornes) ?

Hobbyiste, parfois je 'corrige' des photos
par projection inclinée sur des dem "ordinaires"
(modèles de terrain, que parfois je re-bricole à la main
sur base de sources d'alti par ailleurs, recalées sur mes propres  
données)
avec les moyens du bord,
ça rattrape déjà pas mal, pour du bricolage.

J'avoue qu'il est un peu tiré par les cheveux,
de vouloir "corriger" un document contenant des déviations (photo)
par d'autres documents (dem etc), qui en contiennent encore d'autres  
erreurs...
---

> que ça serait un travail titanesque, c'est surtout une
> gageure techn

Re: [OSM-talk-fr] OSM et ONG?

2008-11-28 Par sujet olivier auber
Merci Frédéric,

je le contacte et je tiendrai la liste Fr au courant.

Olivier

Le 28 novembre 2008 18:53, Frédéric Bonifas <[EMAIL PROTECTED]> a
écrit :

> Bonjour Olivier,
>
> Je pense que tu peux contacter Mikel Maron (
> http://wiki.openstreetmap.org/wiki/User:Mikel ) qui a déjà collaboré à
> propos d'OSM avec des agences des Nations Unies et d'autres ONG.
>
> Frédéric
>
> Le 28 novembre 2008 14:08, olivier auber <[EMAIL PROTECTED]> a écrit
> :
> > Bonjour à tous,
> >
> > Je vous lis depuis un certain temps mais ne me suis encore jamais exprimé
> > ici.
>
>
-- 
Olivier Auber

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Re: [OSM-talk-fr] OSM et ONG?

2008-11-28 Par sujet Frédéric Bonifas
Bonjour Olivier,

Je pense que tu peux contacter Mikel Maron (
http://wiki.openstreetmap.org/wiki/User:Mikel ) qui a déjà collaboré à
propos d'OSM avec des agences des Nations Unies et d'autres ONG.

Frédéric

Le 28 novembre 2008 14:08, olivier auber <[EMAIL PROTECTED]> a écrit :
> Bonjour à tous,
>
> Je vous lis depuis un certain temps mais ne me suis encore jamais exprimé
> ici.
> D'abord, un coup de chapeau, j'ai rarement vu une liste où l'on sent un tel
> engagement. Le projet OSM est beau et  il fait chaud au coeur.
>
> Voilà, je vous propose un sujet de débat qui s'est peut-être déjà déroulé
> quelque part, ici ou sur les listes de langue anglaise? - vous me direz -,
> c'est celui du rapport entre OSM et les Organisations Non Gouvernementales
> (ONG).
>
> Les ONG ont besoin d'information géographique pour leurs activités dans des
> zones qui en sont le plus souvent dépourvues.
>
> Avez-vous connaissance de contributeurs d'OSM qui soient engagés dans une
> ONG et qui marient les deux activités?
> Y a t'il des zones particulières du monde qui ont été cartographiées
> officiellement ou officieusement par une ONG au titre de son activité?
>
> Vous vous demandez certainement pourquoi je pose ces questions. Et bien tout
> simplement, parce qu'il se trouve que j'ai été interrogé par une équipe de
> l'UNESCO sur la méthodologie à mettre en oeuvre en matière de cartographie
> pour un projet sur le fleuve Niger. Pour le moment, les partenaires de ce
> projet travaillent "à l'ancienne" (MapInfo, AcView, à la main, etc.) chacun
> dans leur coin.  Il n'y a aucune compilation des travaux digne de
> ce nom et a fortiori aucune restitution publique autre que des rapports
> indigestes ou des plaquettes en quadrichromie... 
>
> Bref, l'idée que je leur propose est en gros la suivante :
>
> mettre leur travaux dans le domaine public (un pré-requis qui n'est pas
> évident puisque certains partenaires sont des universitaires qui ne
> divulguent rien tant qu'ils n'ont pas pondu leur papier dans la revue qui va
> bien. Certains partenaires africains,  (Instituts géographiques nationaux,
> municipalités, etc.) n'ont pas vraiment la culture du libre, loin de là...)
> créer une plate forme OSM dédiée qui garantirait l'intégrité des données
> géographiques du projet, et qui encouragerait les contributeurs de la plate
> forme OSM publique à venir y puiser des sources.
> éditer les données textuelles et iconographiques sur une plateforme
> mediawiki, elle-même liée avec la plate forme OSM dédiée, qui de même
> fournirait des informations à reporter sur Wikipédia ou autre.
> bien entendu, le fait que les données soient dans le format OSM permettrait
> aux autorités locales du Niger de les récupérer pour leur propres besoins et
> de les traiter avec d'autres outils.
> contribuer en tant que généreux donateur à la fondation OSM.
>
> Vous me direz: "pourquoi ne pas les encourager à contribuer
> directement sur OSM et wikipédia?" Héhé, bien parce que ça, ils ne le feront
> jamais. Si peut-être dans quelques générations;-) 
> Non, plus sérieusement, la raison est l'UNESCO bénéficie de financement
> publics. L'organisation doit pouvoir attester de l'utilisation des fonds et
> assumer la responsabilité des données qu'elle met en circulation.
> Les plates formes dédiées sont (seront) donc là pour ça, mais toutes les
> informations qu'elles contiendront seront vouées à être reproduites partout
> ailleurs (sauf peut-être sur les sites cartographiques commerciaux?).
>
> Ce dernier point (reproduction par Google, TomTom, etc.) est délicat. S'il
> était décidé de leur laisser le droit de reproduire les données UNESCO, il
> paraitrait légitime de veiller à faire en sorte que jamais dans les faits,
> ils acquièrent l'exclusivité de leur distribution, d'où l'importance
> stratégique de la plate forme publique OSM.
>
> Notez que ce que j'écris ici ne reflète que mes propres idées que je tente
> de faire passer aux responsables du projet UNESCO/Niger. A ce stade, je ne
> peux en rien présager des choix que ceux-ci feront finalement.
>
> Comme il me semble que le jeu en vaut la chandelle, je me permets de faire
> appel à vous pour m'aider à affiner ces idées (en cherchant des précédents
> notamment).
> Je suis donc preneur de toutes les informations qui pourraient éclairer ce
> projet.
>
> Si tout se passe bien, comme un juste retour des choses, il va de soi que la
> création des plates formes dédiées pourrait donner du travail à des
> développeurs compétents sur la techno OSM et que cela pourrait intéresser.
> Mais là encore, je reste prudent, n'étant en l'occurrence qu'un modeste
> conseiller. Je m'engage en tous cas à faire tout ce que je peux pour que les
> choses se passent dans la meilleure transparence possible.
>
> Bien à vous
>
> Olivier Auber
>
> 06 75 03 88 80
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>
>


[OSM-talk-fr] OSM et ONG?

2008-11-28 Par sujet olivier auber
Bonjour à tous,

Je vous lis depuis un certain temps mais ne me suis encore jamais exprimé
ici.
D'abord, un coup de chapeau, j'ai rarement vu une liste où l'on sent un tel
engagement. Le projet OSM est beau et  il fait chaud au coeur.

Voilà, je vous propose un sujet de débat qui s'est peut-être déjà déroulé
quelque part, ici ou sur les listes de langue anglaise? - vous me direz -,
c'est celui du rapport entre OSM et les Organisations Non Gouvernementales
(ONG).

Les ONG ont besoin d'information géographique pour leurs activités dans des
zones qui en sont le plus souvent dépourvues.

   - Avez-vous connaissance de contributeurs d'OSM qui soient engagés dans
   une ONG et qui marient les deux activités?
   - Y a t'il des zones particulières du monde qui ont été cartographiées
   officiellement ou officieusement par une ONG au titre de son activité?

Vous vous demandez certainement pourquoi je pose ces questions. Et bien tout
simplement, parce qu'il se trouve que j'ai été interrogé par une équipe de
l'UNESCO sur la méthodologie à mettre en oeuvre en matière de cartographie
pour un projet sur le fleuve Niger. Pour le moment, les partenaires de ce
projet travaillent "à l'ancienne" (MapInfo, AcView, à la main, etc.) chacun
dans leur coin.  Il n'y a aucune compilation des travaux digne de
ce nom et a fortiori aucune restitution publique autre que des rapports
indigestes ou des plaquettes en quadrichromie... 

Bref, l'idée que je leur propose est en gros la suivante :

   1. mettre leur travaux dans le domaine public (un pré-requis qui n'est
   pas évident puisque certains partenaires sont des universitaires qui ne
   divulguent rien tant qu'ils n'ont pas pondu leur papier dans la revue qui va
   bien. Certains partenaires africains,  (Instituts géographiques nationaux,
   municipalités, etc.) n'ont pas vraiment la culture du libre, loin de là...)
   2. créer une plate forme OSM dédiée qui garantirait l'intégrité des
   données géographiques du projet, et qui encouragerait les contributeurs de
   la plate forme OSM publique à venir y puiser des sources.
   3. éditer les données textuelles et iconographiques sur une plateforme
   mediawiki, elle-même liée avec la plate forme OSM dédiée, qui de même
   fournirait des informations à reporter sur Wikipédia ou autre.
   4. bien entendu, le fait que les données soient dans le format OSM
   permettrait aux autorités locales du Niger de les récupérer pour leur
   propres besoins et de les traiter avec d'autres outils.
   5. contribuer en tant que généreux donateur à la fondation OSM.

Vous me direz: "pourquoi ne pas les encourager à contribuer
directement sur OSM et wikipédia?" Héhé, bien parce que ça, ils ne le feront
jamais. Si peut-être dans quelques générations;-) 
Non, plus sérieusement, la raison est l'UNESCO bénéficie de financement
publics. L'organisation doit pouvoir attester de l'utilisation des fonds et
assumer la responsabilité des données qu'elle met en circulation.
Les plates formes dédiées sont (seront) donc là pour ça, mais toutes les
informations qu'elles contiendront seront vouées à être reproduites partout
ailleurs (sauf peut-être sur les sites cartographiques commerciaux?).

Ce dernier point (reproduction par Google, TomTom, etc.) est délicat. S'il
était décidé de leur laisser le droit de reproduire les données UNESCO, il
paraitrait légitime de veiller à faire en sorte que jamais dans les faits,
ils acquièrent l'exclusivité de leur distribution, d'où l'importance
stratégique de la plate forme publique OSM.

Notez que ce que j'écris ici ne reflète que mes propres idées que je tente
de faire passer aux responsables du projet UNESCO/Niger. A ce stade, je ne
peux en rien présager des choix que ceux-ci feront finalement.

Comme il me semble que le jeu en vaut la chandelle, je me permets de faire
appel à vous pour m'aider à affiner ces idées (en cherchant des précédents
notamment).
Je suis donc preneur de toutes les informations qui pourraient éclairer ce
projet.

Si tout se passe bien, comme un juste retour des choses, il va de soi que la
création des plates formes dédiées pourrait donner du travail à des
développeurs compétents sur la techno OSM et que cela pourrait intéresser.
Mais là encore, je reste prudent, n'étant en l'occurrence qu'un modeste
conseiller. Je m'engage en tous cas à faire tout ce que je peux pour que les
choses se passent dans la meilleure transparence possible.

Bien à vous

Olivier Auber

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Re: [OSM-talk-fr] Proposition de traduction de mapping party

2008-11-28 Par sujet Étienne Loks
Bonjour,

Le 27.11.2008 23:32, Gilles LAMIRAL a écrit :
>>> Fe viens de me refaire l'email,
>>> f'ai un beau fourire maintenant.
>> là , pour le coup, j'ai vraiment pas compris ?
> 
> L'émail des dents, évoqué par un gars qui n'en a plus beaucoup.
> 
> Je viens de me refaire l'émail, 
> j'ai un beau sourire maintenant.
> 
> Je me balade sur le mail, l'email brillant
> en pensant à tous ces pourriels de takl-fr.
> 
> Le mail se prononce "maille" (mayonnaise), c'est un terme français
> que j'utilise et lis tous les jours à Rennes.

Parenthèse en passant (certes la parenthèse commence à être longue sur 
ce fil de discussion...), le terme « mail » utilisé pour courriel n'est 
pas pertinent pour un anglophone car pour lui il ne désigne que le 
courrier papier.

Tant qu'à utiliser « mail » autant utiliser un terme français.

-- 
Étienne Loks

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