Salut
Je ne pense pas que la distinction doive se faire au niveau le la clé "route".
Le tag "route=bus" devrait être gardé pour toute ligne routière régulière, ce
qui permet de garder un niveau général pour les lignes ou exploitées avec des
véhicules hétérogènes, ou dont on ne connaît pas le type de véhicules. Un
nouveau tag pourrait cependant être ajouté pour préciser le(s) type(s) de
véhicule(s) circulant sur la ligne. Cela permettrait outre d'ajouter la
différentiation bus/cars chère aux bussophiles, également de pouvoir donner un
ordre d'idée de la capacité des véhicules (entre bus standards, articules,
midibus, minibus, deux étages...). Ce tag pourrait être étendu aux autres
routes (tram, train...), afin de différencier les petites lignes des plus
grosses. D'autres tags précisant l'ordre de grandeur de horaires de circulation
(journée/soirée/nuit), et/ou des fréquences (nb passages par heure/par jour,
intervalle moyen entre chaque passage...) pourraient être envisagés afin de
préciser le niveau de service. Il est possible de retrouver ces idées dans la
proposition que j'élabore depuis un certain
temps.(https://wiki.openstreetmap.org/wiki/User:Virgile1994/Proposition)
Virgile
- Mail original -
De: talk-fr-requ...@openstreetmap.org
À: talk-fr@openstreetmap.org
Envoyé: Jeudi 16 Mars 2017 23:29:32
Objet: Lot Talk-fr, Vol 128, Parution 45
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Message: 3
Date: Thu, 16 Mar 2017 23:29:02 +0100
From: Philippe Verdy
To: Discussions sur OSM en français
Subject: Re: [OSM-talk-fr] Bus vs Car
Message-ID:
Content-Type: text/plain; charset="utf-8"
L'ennui dans tout ça c'est que certaines lignes départementales ou
régionales entrent dans le champ de compétence exclusif de certaines
collectivités notamment les communautés urbaines ou d'agglomération) et de
fait sont intégrées (dans la partie de la ligne qui traverse leur
territoire) dans le schéma de transport urbain: les "cars" tournent alors
avec une double numérotation de ligne (la ligne urbaine, et la ligne
départementale et régionale: c'et bel et bien le même "car", qui dessert
tout ou partie des services de la ligne urbaine, sur le même trajet avec
les mêmes arrêts, avant de continuer sur le reste de la ligne
départementale ou régionale (les lignes régionales sont le plus souvent des
cars TER, et la SNCF dans ce cas a confié la gestion de ces "cars" à la
même société locale "Keolis" en charge des transports urbains, mais parfois
la SNCF doit concéder cela à une autre société de gestion des transports
urbains pour les villes où Keolis n'est pas l'opérateur; dans d'autres cas
il s'agit de conventions entre collectivités locales qui leur permet de se
partager les bus et les lignes en désignant une des deux sociétés de
transport urbain pour la gestion des bus/cars et chauffeurs; les tickets de
transports vendus par les différents opérateurs sont aussi valables les uns
que les autres sur cette ligne, au moins sur la section correspondant au
titre de transport, mais il existe aussi des titres de transport valables
sur plusieurs opérateurs qui ont des conventions de partage d'exploitation
et de vente, et de partage des produits des ventes et du prix des
contrôles).
Comment distinguer alors? Certes on peut tracer la ligne
départementale/régionale mais là où elle n'a pas la compétence exclusive,
c'est plutôt la ligne urbaine qu'il faudrait taguer (alors la ligne
départementale/urbaine ne devrait plus inclure la section urbaine: ce
serait deux lignes jointives mais séparées, mais pourtant le même
"bus"/"car", et en pratique dans ce cas ce sera un "car" même pour la
partie urbaine, qui cependant peut avoir des services supplémentaires ne
desservant pas du tout le reste de la ligne départementale/régionale, et
souvent des arrêts supplémentaires selon les services: et là ce seront
généralement des "bus" avec places debout, pas de soute à bagages, pas de
ceintures sauf pour les sièges à l'avant réservés en priorité aux personnes
à mobilité réduite).
On aura alors sur la même ligne à la fois des "car" et des "bus" selon les
services. De plus en cas de problème de charge, d'indisponibilité de
certains véhicules, la société d'exploitation de la ligne urbaine peut
affrêter à tout moment des cars à d'autres opérateurs : opérateurs des
réseaux urbains publics de collectivités voisines, ou opérateurs privés, ou
demander à la SNCF, ou Air France s'ils ont des cars disponibles pour
assurer la ligne, ce que ces opérateurs en charge de réseaux urbains sont
obligées de faire pour assurer le "service minimum" requis par la loi et
par les contrats d'exploitants avec les collectivités locales qui demandent
une disponibilité minimale (hors cas exceptionnel qui relève seulement de
décisions préfectorales ou d'une autorité de sureté, qui peuvent imposer la
suspension de certaines lignes ou d'un réseau complet de transport dans une
large zone, ou autres cas exceptionnels non planifiés comme tempêtes,
inondations, avalanches, ac