Le durcissement est valable si on habite en ville dense. A 1 km je
n'ai strictement aucun commerce ouvert !
Il faut espérer que la police qui fait le contrôle tiendra compte de
ça pour faire ses courses. Mais déjà qu'elle verbalise ceux qu'elle a
vus plusieurs fois dans la journée, et continue encore de verbaliser
les SDF qui n'ont aucun accueil ouvert donc aucun moyen de remplir
convenablement les dérogations de sortie...
On nage dans l'arbitraire et l'approximatif, y compris dans certains
arrêtés municipaux (je ne parle pas ici des nouvelles limitations
d'horaires pour les joggers à Paris, mais de la suppression des bancs
ou la verbalisation de ceux qui s'y assoient quelques minutes pendant
leur marche autorisée et pas pour y tenir conversation mais juste
profiter un peu de l'air ou se reposer un peu), tandis que des tas
d'handicapés sont abandonnés chez eux (où ils sont parfois enfermés
sans aucune occupation ni même une télé quand cette télé était dans
une salle commune fermée).
Je parle aussi des parents seuls d'enfants avec personne pour les
garder et qui se font interdire l'accès aux commerces ou doivent les
laisser sans surveillance sur un parking. Encore aujourd'hui, devant
un supermarché, une poussette avec un bébé dedans laissé dehors (et
aucun service proposé par le magasin pour que le gardien à l'entrée se
charge de les surveiller en priorité): à qui ces parents isolés
peuvent ils confier une garde en sécurité, et pas au premier venu
croisé quand il n'y a plus non plus de nounous ou pas d'argent pour
les payer ni les moyens de faire des achats de première nécessité par
livraison étant donné les prix pratiqués? Il n'y a plsu aucun service
d'assistantes sociales, plus de permanences, juste des contacts
téléphoniques (pour ceux qui ont un téléphone).
Le confinement devient une crise sociale grave dans un régime
d'exception où l'arbitraire sévit sur toutes les dernières libertés
qui restent. Pas étonnant qu'on voit des gens pêter les plombs (y
compris les cas de disputes intrafamiliale dans un logement trop
petit), ce confinement peut pour certains être pire que la prison, et
sans justice. Ceux qui ont les moyens physiques et financiers (y
compris par des compensations publiques ou par leur cadre de vie privé
confortable et pas de soucis de santé majeur) s'en sortent, et c'est
eux qu'on doit verbaliser quand ils abusent et peuvent pourtant faire
autrement facilement.
Le lun. 6 avr. 2020 à 09:39, Jacques Lavignotte
a écrit :
>
> Un lien qui marche :
>
> https://www.francebleu.fr/infos/societe/dans-le-poitou-charentes-des-benevoles-recensent-la-liste-des-commerces-ouverts-sur-une-carte-1585674031
>
>
> Le 06/04/2020 à 09:32, Jacques Lavignotte a écrit :
> > Radio : France Bleu Poitou : « Dans le Poitou-Charentes, des bénévoles
> > recensent la liste des commerces ouverts sur une carte participative »
> > https://t.co/gB6wL8g3xX?amp=1
> >
>
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