Re: [OSM-talk-fr] Le rendu fr pret pour l'exportation

2013-07-26 Par sujet Christian Quest
Le 26 juillet 2013 07:54, Philippe Verdy verd...@wanadoo.fr a écrit :
 Une des remarques faites est que les cartes d'OSM France affichent
 préférablement le français (donc Londres et pas London).


Le projet TileMill est disponible sur github, il suffit de repartir de
là et de faire les adaptations locales.

 Pour une utilisation internationale, il faudrait afficher de préférence la
 langue locale (voire plusieurs), qui devrait être le nom par défaut sans
 suffixe de code langue (et, si ce n'est pas une langue officielle, une
 version romanisée entre parenthèses, en français sinon anglais lorsque les
 noms en langue locale ne sont pas en caractères latins, mais par exemple en
 écriture arabe, hebreu, cyrillique, grecque, sinographique, ou une des
 écritures indo-brahmiques)

 En conséquence une version internationale afficherait les noms français en
 France et au Québec et Afrique fracophone, anglais au Royaume-Uni, en
 Irlande aux USA et le reste du Canada, espagnol en Espagne et la majeure
 partie de l'Amerique centrale et du Sud, portugais au Portugal et au Brésil,
 suédois en Suède, etc. En Russie on verrait le nom russe suivi du nom
 anglais entre parenthèses, en Chine le nom chinois sinographique suivi du
 nom anglais (sinon du nom en romanisation pinyin), etc.

 Noter que c'est ce que font déjà Google Maps/Earth, Bing Maps (même si
 Google maintenant essaye de localiser les noms dans la langue du visiteur).

 L'idéal serait d'avoir une couche de libellé transparente séparée du reste
 du rendu (bien que les étiquettes de numéros de référence des routes ou
 numéros de bâtiments dans les rues ne soient pas dépendants de la langue,
 ils interfèrent entre eux et devraient aller aussi dans cette couche
 transparente).


C'est un peu plus complexe que ça. Il faudrait une couche où tout les
éléments placés figurent, c'est à dire, les libellés et références
de routes, mais aussi les symboles (icônes) qui jouent aussi sur le
placement de texte.

L'icône d'un symbole (par exemple le bretzel d'une boulangerie) va
prendre la place et un texte ne pourra pas être placé au même
endroit. On ne peut donc pas dissocier les uns des autres si on veut
quelque chose de cohérent au final.

Il y a du coup une couche de fond (occupation des sols, routes, etc)
sans placement, où chaque élément est superposé, et une couche
placée.


 L'ennui c'est que multiplier les couches c'est aussi augmenter la place
 nécessaire pour le stockage Une place qui peut être considérablemetn réduite
 en la fabriquant non pas au format bitmap mais au format vectoriel (quitte à
 inclure sur le serveur un rendu bitmap instantané à partir d'un pavage
 cectoriel précalculé, au moyen d'un serveur proxy cache annexe, pour
 permettre la compatibilité avec des visualisations sur navigateurs non
 pourvus en capacité de rendu vectoriel. Ce serveur proxy pourrait aussi
 combiner plusieurs couches pour produire à la volée une couche bitmap
 unique, sans avoir à cacher la totalité des niveaux, avec une place disque
 énorme (ce serait seulement un cache FIFO pouvant tenir entièrement dans un
 seul SSD à prix modique, avec la moitié du cache pour les pavés sources
 téléchargés du serveur de rendu OSM France, l'autre moitié du cache pour le
 pavage précombiné).

 On n'exploite pas encore assez la possibilité de mutusliser les rendus avec
 des caches intermédiaires pour des rendus transparents superposables,
 pourtant cela permettrait des économies de bande passante sur les serveurs
 et permettrait de répartir la charge, tout en augmentant même la réactivité
 à terme, puisque les couches transparentes plus simples seraient plus
 rapides à calculer et demanderaient moins de données depuis la base OSM.
 Encore actuellement toutes les couches Mapnik sont calculées successivement
 sur le même serveur de rendu qui effectue toutes les compositions.


C'est un peu la voie que j'ai exploré sur les faibles zooms, en
déconnectant la couche de fond de la couche de détail même si c'était
dans un autre objectif.

C'est sûr que le vectoriel va rebattre les cartes, mais ne va pas non
plus être une solution miracle, surtout à ce niveau de zoom.
Les quantités de données manipulées sont très importantes et posera de
nouveaux problèmes de volumes de données à tranférer et à traiter où
alors on devra rester dans un rendu léger, qui ne devra choisir qu'un
faible nombre d'objets à rendre ou alors faire de gros
pré-traitements.


 Le système de distribution du pavage n'est pas optimal en terme de capacité
 et répartition de charge, car chaque serveur de rendu veut faire la totalité
 du rendu lui-même et aucun ne veut collaborer pour travailler à plusieurs
 pour construire un rendu final (pour pouvoir le faire il faudrait disposer
 d'outils de mesure de la réactivité et la fraicheur de chaque serveur
 participant, et une gestion fine des dates de péremption des caches, adaptée
 à la capacité locale de stockage, de calcul, et de bande passante montante
 et descendante).


On pourrait 

Re: [OSM-talk-fr] Le rendu fr pret pour l'exportation

2013-07-26 Par sujet Philippe Verdy
Le 26 juillet 2013 09:10, Christian Quest cqu...@openstreetmap.fr a écrit
:

 Le 26 juillet 2013 07:54, Philippe Verdy verd...@wanadoo.fr a écrit :
  Une des remarques faites est que les cartes d'OSM France affichent
  préférablement le français (donc Londres et pas London).
 

 Le projet TileMill est disponible sur github, il suffit de repartir de
 là et de faire les adaptations locales.


Méfie-toi du terme il suffit affirmé trop vite ici.

Certes au plan logiciel on a ce qu'il faut mais le principal obstacle ce
n'est pas le logiciel mais le serveur pour sa disponibilité et la basnde
passante. Pour héberger un simple site statique tout le monde a accès à des
sites persos. mais pour un serveur de rendu c'est bien plus compliqué (et
plus cher car il faut un serveur dédié à ça, l'autre solution de
l'hébergement à domicile ne tenant pas la route pour servir à plus d'une
poignée de personnes).

Ta solution github ne concerne que la partie logicielle.

L'autre solution c'est l'hébergement mutualisé, mais pour un serveur de
rendu les solutions LAMP classiques ne peuvent pas prendre en charge les
outils demandés, ou alors il reste des services mutualisés comme uMap, masi
on n'a plus du tout le moindre contrôle de la solution technique (TileMill
sur github ne servira à rien du tout).
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Re: [OSM-talk-fr] Le rendu fr pret pour l'exportation

2013-07-26 Par sujet Christian Quest
L'avantage d'avoir tout le soft disponible sous licence libre c'est
qu'on peut si on a les compétence et l'infrastructure matérielle
adaptée monter ses propres service en indépendance et autonomie de
fonctionnement.

Bien sûr que le projet github ne suffit pas, mais au moins la partie
soft est disponible. Ensuite soit on se charge de dégoter la partie
hard, soit on se contente de ce que d'autres ont mis en place, sans
garantie de service, etc, etc.

Github permet au moins de multiplier le soft à l'infini, pour le hard
il faut encore attendre ;)


Le 26 juillet 2013 19:27, Philippe Verdy verd...@wanadoo.fr a écrit :
 Le 26 juillet 2013 09:10, Christian Quest cqu...@openstreetmap.fr a écrit
 :

 Le 26 juillet 2013 07:54, Philippe Verdy verd...@wanadoo.fr a écrit :
  Une des remarques faites est que les cartes d'OSM France affichent
  préférablement le français (donc Londres et pas London).
 

 Le projet TileMill est disponible sur github, il suffit de repartir de
 là et de faire les adaptations locales.


 Méfie-toi du terme il suffit affirmé trop vite ici.

 Certes au plan logiciel on a ce qu'il faut mais le principal obstacle ce
 n'est pas le logiciel mais le serveur pour sa disponibilité et la basnde
 passante. Pour héberger un simple site statique tout le monde a accès à des
 sites persos. mais pour un serveur de rendu c'est bien plus compliqué (et
 plus cher car il faut un serveur dédié à ça, l'autre solution de
 l'hébergement à domicile ne tenant pas la route pour servir à plus d'une
 poignée de personnes).

 Ta solution github ne concerne que la partie logicielle.

 L'autre solution c'est l'hébergement mutualisé, mais pour un serveur de
 rendu les solutions LAMP classiques ne peuvent pas prendre en charge les
 outils demandés, ou alors il reste des services mutualisés comme uMap, masi
 on n'a plus du tout le moindre contrôle de la solution technique (TileMill
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Re: [OSM-talk-fr] Le rendu fr pret pour l'exportation

2013-07-25 Par sujet Philippe Verdy
Une des remarques faites est que les cartes d'OSM France affichent
préférablement le français (donc Londres et pas London).

Pour une utilisation internationale, il faudrait afficher de préférence la
langue locale (voire plusieurs), qui devrait être le nom par défaut sans
suffixe de code langue (et, si ce n'est pas une langue officielle, une
version romanisée entre parenthèses, en français sinon anglais lorsque les
noms en langue locale ne sont pas en caractères latins, mais par exemple en
écriture arabe, hebreu, cyrillique, grecque, sinographique, ou une des
écritures indo-brahmiques)

En conséquence une version internationale afficherait les noms français en
France et au Québec et Afrique fracophone, anglais au Royaume-Uni, en
Irlande aux USA et le reste du Canada, espagnol en Espagne et la majeure
partie de l'Amerique centrale et du Sud, portugais au Portugal et au
Brésil, suédois en Suède, etc. En Russie on verrait le nom russe suivi du
nom anglais entre parenthèses, en Chine le nom chinois sinographique suivi
du nom anglais (sinon du nom en romanisation pinyin), etc.

Noter que c'est ce que font déjà Google Maps/Earth, Bing Maps (même si
Google maintenant essaye de localiser les noms dans la langue du visiteur).

L'idéal serait d'avoir une couche de libellé transparente séparée du reste
du rendu (bien que les étiquettes de numéros de référence des routes ou
numéros de bâtiments dans les rues ne soient pas dépendants de la langue,
ils interfèrent entre eux et devraient aller aussi dans cette couche
transparente).

L'ennui c'est que multiplier les couches c'est aussi augmenter la place
nécessaire pour le stockage Une place qui peut être considérablemetn
réduite en la fabriquant non pas au format bitmap mais au format vectoriel
(quitte à inclure sur le serveur un rendu bitmap instantané à partir d'un
pavage cectoriel précalculé, au moyen d'un serveur proxy cache annexe, pour
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pourvus en capacité de rendu vectoriel. Ce serveur proxy pourrait aussi
combiner plusieurs couches pour produire à la volée une couche bitmap
unique, sans avoir à cacher la totalité des niveaux, avec une place disque
énorme (ce serait seulement un cache FIFO pouvant tenir entièrement dans un
seul SSD à prix modique, avec la moitié du cache pour les pavés sources
téléchargés du serveur de rendu OSM France, l'autre moitié du cache pour le
pavage précombiné).

On n'exploite pas encore assez la possibilité de mutusliser les rendus avec
des caches intermédiaires pour des rendus transparents superposables,
pourtant cela permettrait des économies de bande passante sur les serveurs
et permettrait de répartir la charge, tout en augmentant même la réactivité
à terme, puisque les couches transparentes plus simples seraient plus
rapides à calculer et demanderaient moins de données depuis la base OSM.
Encore actuellement toutes les couches Mapnik sont calculées successivement
sur le même serveur de rendu qui effectue toutes les compositions.

Le système de distribution du pavage n'est pas optimal en terme de capacité
et répartition de charge, car chaque serveur de rendu veut faire la
totalité du rendu lui-même et aucun ne veut collaborer pour travailler à
plusieurs pour construire un rendu final (pour pouvoir le faire il faudrait
disposer d'outils de mesure de la réactivité et la fraicheur de chaque
serveur participant, et une gestion fine des dates de péremption des
caches, adaptée à la capacité locale de stockage, de calcul, et de bande
passante montante et descendante).



Le 26 juillet 2013 07:10, Ista Pouss ista...@gmail.com a écrit :

 Use of OpenStreetMap France in another country

 http://gis.stackexchange.com/questions/67013/use-of-openstreetmap-france-in-another-country

 Il s'agirait des zooms 19 et 20 qui seraient l'avantage concurentiel
 international... Peut être faudrait-il mettre en plus le 21 pour enfoncer
 d'éventuels challengers ?


 --
 Les dérives de rue :
 Étude de main sur la terre artistique en pleine 
 chaleurhttp://drivrsdu.fr/etude-de-main-sur-la-terre-artistique-en-pleine-chaleur/
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