Bonjour, En parallèle à des échanges sur la liste Documentation, je me demande si la communauté OpenOffice.org ne devrait pas intervenir sur la manière de présenter OpenOffice.org aux étudiants et, plus généralement, la manière dont la bureautique est décrite. En effet, n'est-il pas préférable de prévenir que de guérir ? Pourquoi refaire ce qui existe au lieu de l'améliorer ?
Le site d'auto formation au C2i pour les étudiants (http://w2.c2imes.org) est un travail remarquable de mutualisation de moyens entre diverses universités. Globalement le contenu me paraît bon, mais il semblerait indispensable d'adapter la formation à des étudiants qui devront beaucoup rédiger pendant leurs études et, pour un grand nombre d'entre eux, pendant leur vie professionnelle. La Communauté OpenOffice.org n'a-t-elle pas une responsabilité pour que les utilisateurs du logiciel ne tombent pas dans les travers que l'on reproche à ceux de logiciels concurrents ? Où mieux intervenir que lors de la formation initiale ? Ci-dessous, quelques exemples de points qui me semblent devoir être améliorés dans le support de formation au traitement de texte (OpenOffice.org Writer étant le logiciel de base) accessible par : http://w2.c2imes.org/MODULES/B4txt/_lfrFR/index.html Saisie de texte : - Saisie du texte : précise "se fait au kilomètre", sans préciser ce que cela signifie. On y parle des règles typographiques mais pas des règles du traitement de texte, notamment de celles qui permettent à la machine de couper les lignes automatiquement. Comme m'avait dit un stagiaire en conclusion d'un exercice : "La frappe au kilomètre est le contraire de la frappe en vrac !". Qu'est-ce qu'est la frappe au km qui n'est pas de la frappe en vrac ? - Il est bien précisé qu'il ne faut pas couper les paragraphes en fin de ligne, mais la règle jumelle obligeant à distinguer les blancs de coupure entre mots et les blancs dans un mot logique n'est pas donnée. Dès ce moment, il faudrait introduire la notion d'espace insécable. - Frappe au clavier : l'image n'est pas le bon reflet de la position : le rôle des touches guides, notamment, celui des touches avec ergot "F" et "J" n'est pas signalé. Les caractères spéciaux : Ils sont décrits, mais il n'y a pas de recommandation forte pour qu'ils soient constamment affichés, contrairement à la configuration par défaut des logiciels. Les principales règles typographiques : - mettent en évidence la grammaire typographique, mais l'aspect automatisme de la coupure des lignes est mal mis en évidence. Par exemple, il n'est pas précisé que le séparateur de milliers et l'espace entre nombre et unité sont OBLIGATOIREMENT "insécables". La mise en forme : - Pour des étudiants, il est dommage que dès ce moment, l'on ne mette pas l'accent sur le fait que la mise en forme est réalisée par des propriétés attachées à des objets et que l'objectif des traitements de texte modernes est de séparer radicalement le fond de la forme, notamment, en cataloguant les objets avec les styles. Les styles : - Ils sont décrits comme des moyens d'harmoniser la typographie de documents longs. Il serait important que dès ce moment, l'on présente les styles comme le moyen général de rédiger des documents et comme moyen d'expression de l'auteur à la machine. Avec les styles, l'auteur dit à la machine ce qu'il veut avec une terminologie fonctionnelle et la machine transforme le fonctionnel en typographie et mise en page (Elle remplit un des rôles des dactylographes). L'auteur se concentre sur la structure (le plan) et son contenu, tout en obtenant un aspect cohérent du texte. - L'aspect structuration et normalisation des styles n'est pas bien mis en évidence. Or, il me semble que la normalisation de l'interface entre auteurs et machines (la terminologie des styles) est au moins aussi importante que celle entre support du document et machine (normalisation des formats de documents). Y aurait-t-il dans la communauté des enseignants qui pourraient intervenir pour que ces améliorations soient apportées ? La communauté pourrait-elle intervenir officiellement ? La durée de la formation des étudiants devrait en être réduite, sans compter le nombre de nuits épargnées à retoucher la mise en page de documents. A Lyon, certains établissements créent des postes de "Stylistes" pour restructurer des thèses. N'y a-t-il pas mieux à faire ? Bien cordialement. Jean-Yves ROYER http://royerjy.perso.cegetel.net/ Grand-père qui pense à ses petits enfants. --------------------------------------------------------------------- To unsubscribe, e-mail: [EMAIL PROTECTED] For additional commands, e-mail: [EMAIL PROTECTED]