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watergate mondiale? Gli uffici francesi e tedeschi a Bruxelles sono stati sottoposti a spionaggio dall'intelligence americana? Così sembra. Quali possono essere le reazioni europei a quello che appare come un vero e proprio atto di guerra?


Copie intégrale d'une dépèche AFP, et sans aucun autre commentaire:

Des mouchards à la Commission européenne
Découverte d'un système d'écoutes de la France et de l'Allemagne à Bruxelles
Des systèmes d'écoutes téléphoniques illégales, qui visaient notamment les délégations de la France et de l'Allemagne, ont été récemment détectés dans le bâtiment du Conseil des ministres de l'Union européenne à Bruxelles, a-t-on appris auprès du Conseil.
Une enquête a été aussitôt diligentée par le Conseil ainsi que par les services de renseignements des pays concernés mais "il est impossible à ce stade" de désigner les commanditaires des écoutes, a déclaré à l'AFP le chef du service de presse du Conseil des ministres, Dominique-Georges Marro.
Selon le quotidien français Le Figaro, qui a révélé l'affaire dans un bref entrefilet publié mercredi matin, la police belge a identifié "les Américains" comme les responsables. L'enquête vient de démarrer et nous ne savons pas encore à qui profite le crime, a insisté pour sa part M. Marro. Les autorités belges ont assuré de leur côté à l'AFP que la police n'était pas intervenue dans cette affaire, se refusant à tout autre commentaire.
Selon M. Marro, le système d'écoutes a été découvert "ces derniers jours" par les services de sécurité du Conseil dans le cadre de ses inspections régulières. Des tentatives avaient déjà été détectées mais c'est la première fois que l'on trouve un système déjà en place, a-t-il indiqué. L'enquête devrait déterminer depuis combien de temps il était en place, a-t-il ajouté. Il a assuré "qu'un petit nombre de délégations" étaient visées outre celles de la France et l'Allemagne, sans révéler la liste des pays concernés. Les écoutes avaient été apparemment mises en place à partir du central téléphonique du Conseil pour surveiller les lignes connectées dans les salles dont disposent chaque pays membre de l'UE à l'intérieur du bâtiment. C'est notamment là que se réunissent les dirigeants nationaux et leurs collaborateurs en marge des réunions des Quinze. L'affaire est révélée juste avant une rencontre au sommet des chefs d'Etat et de gouvernements de l'UE, qui doivent se retrouver jeudi et vendredi à Bruxelles dans une atmosphère marquée par leurs vives divisions sur la crise irakiennne. La France et l'Allemagne sont les chefs de file du "camp de la paix" qui continue de s'opposer à la stratégie des Américains, eux-mêmes fermement soutenus par les Britanniques et les Espagnols. Les délégations française et allemande à Bruxelles s'étaient abstenues de tout commentaire mercredi en milieu de journée.
Un précédent récent à l'Onu
Le découverte de systèmes d'écoutes téléphoniques illégales à Bruxelles, rappelle un précédent récent au Conseil de sécurité de l'Onu. Le 2 mars dernier, l'Observer, un hebdomadaire dominical britannique, rapportait que les Etats-Unis se livraient à une campagne «agressive» d'écoutes téléphoniques auprès des délégations du Conseil de Sécurité de l'ONU, dans le cadre de leurs efforts pour rallier les indécis avant le vote sur une deuxième résolution concernant l'Irak. Selon l'Observer, cette opération, menée par l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA), consistait notamment à placer sur écoutes téléphoniques les délégués onusiens, chez eux et à leur bureau à New York, et à intercepter leurs courriers électroniques.
Cette surveillance renforcée visait plus particulièrement les délégations des six pays du Conseil de sécurité considérés comme «indécis» sur l'Irak : Angola, Cameroun, Chili, Mexique, Guinée et Pakistan, selon l'Observer. Un mémorandum daté du 31 janvier demandait aux agents de la NSA, chargée des écoutes dans le monde au profit des Etats-Unis, de rassembler le plus de renseignements possible sur les intentions de vote des membres du Conseil de sécurité sur la deuxième résolution, expliquait l'hebdomadaire. L'objectif de cette opération était d'obtenir «toute la gamme des informations susceptibles de donner aux décideurs américains un atout supplémentaire pour obtenir des résultats favorables aux objectifs américains et pour écarter toute surprise», selon ce mémo. Le document a été diffusé à plusieurs responsables de la NSA ainsi qu'à un service de renseignements d'un pays allié, précise l'Observer. Les Etats-Unis se sont refusés à commenter les informations de l'hebdomadaire britannique. L'administration ne commente jamais quoi que ce soit qui concerne le renseignement. Nous ne répondons pas aux questions de cette nature, a déclaré, le 3 mars, le porte-parole de la Maison Blanche, Ari Fleischer au cours d'un point de presse.
AFP



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