Bonjour,
 
Je ne pense pas que le retaq et la csn a la science infuse pour donner des leçons aux autres, quand vous avez accepté dans la nouvelle convention collective des techniciens ambulancier la lettre d'entente numéro 5 sur le retrait des griefs concernant les repas et que vous recommandez fortement l'acceptation de celle ci, cela a pour effet de demander aux membres de renoncer à revendiquer l'application d'une loi sur les normes du travail (L.N.T article 57) par le dépôt d'un grief pour la durée de la convention collective soit les 5 prochaines années.
 
Je me permet de douter que dans 5 ans ou plutôt 6 ans en 2011 lors de la prochaine négociation du secteur public, la poursuite intentée sera tombé dans l'oubli ou tout simplement abandonné pour un autre gain très appréciable soit 2 % par année et probablement une lettre d'entente pour renoncer à cette poursuite.
 
La présente négociation a été vendu au profit de l'équité salariale, ce qui laisse les techniciens ambulanciers pour compte encore une fois et je ne pense pas que la poursuite va faire en sorte de récupérer quoi que se soit dans le futur, j'ai d'avantage l'impression qu'il s'agit d'une démarche pour calmer les troupes.
 
Comme le dit si bien le proverbe jamais deux sans trois, vous pouvez consulter vos deux conventions collective précédente pour vous en convaincre.
 
Il n'est jamais trop tard pour se prendre en mains !
 
Gervais Tremblay t.a Mtl et Repentigny
 
----- Original Message -----
Sent: Thursday, September 14, 2006 10:03 AM
Subject: SMU-L: RE: SMU-L: Négo, médecins spécialistes et poursuite

Juste pour ton information, la CSN a déjà entrepris ces démarches, on soupçonne même les médecins spécialistes de s’être grandement inspirés de la poursuite intentée par la CSN.

Malgré tout cela, vous comprenez qu’il s’agit d’une cause qui peut prendre 10 ans à se régler et par ce fait, n’avance pas notre cause à court terme.

PS Je ne veux pas lancer un débat la dessus, mais bien, informer les gens que ces recours sont déjà en branle depuis plusieurs mois à la CSN

 

Yves Coderre, V.P. Info/mob et informatique

6630 Papineau, Montréal, H2G 2X2

1-800-661-1556 ou 514-728-6565 Poste 333

 


De : smu-l@urgences.ca [mailto:smu-l@urgences.ca] De la part de Beaulieu
Envoyé : 14 septembre 2006 01:08
À : smu-l@urgences.ca
Objet : SMU-L: Négo, médecins spécialistes et poursuite

 

 

ÇA ,  ça aurait pu être un geste intelligent du RETAQ !

 

André Beaulieu
paramédic,  Montréal-Laval
membre RETAQ-APPQ

 

 

 

 

Les spécialistes poursuivent Québec

Des médecins spécialistes

Le bras de fer entre le gouvernement Charest et les médecins spécialistes du Québec semble loin d'être terminé. La Fédération des médecins spécialistes a en effet déposé deux recours contre le gouvernement Charest dans le différend salarial qui les oppose.

D'abord, la Fédération demande à la Cour supérieure de déclarer inconstitutionnelle la loi spéciale imposée par le gouvernement pour déterminer les conditions de travail des médecins spécialistes.

Adoptée en juin dernier, la loi spéciale accorde aux médecins spécialistes des augmentations de salaire de 2 % par année pendant quatre ans, ce qui est inférieur à leurs demandes.

En point de presse mardi, le président de la Fédération, Yves Dugré, a affirmé que le gouvernement Charest n'avait aucun motif raisonnable pour recourir à une telle loi. Selon lui, cette loi a été imposée par de faux prétextes d'urgence alors que les médecins spécialistes n'exerçaient aucun moyen de pression.

Yves Dugré

Le président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec, Yves Dugré

Selon M. Dugré, les médecins spécialistes sont convaincus que la loi spéciale va à l'encontre des chartes des droits et libertés. Il soutient que les médecins ont été « victimes d'un abus de pouvoir du gouvernement » après que celui-ci eût mené de « pseudonégociations » avec eux.

Deuxièmement, les médecins spécialistes ont déposé un recours devant le Conseil d'arbitrage pour obliger le gouvernement à respecter une lettre d'entente obtenue de l'ancien gouvernement péquiste. Cette entente accordait aux médecins spécialistes un rattrapage salarial avec leurs collègues des autres provinces.

Si le gouvernement ne veut pas respecter cette entente, le recours demande de le condamner à payer des dommages et intérêts. « C'est à se demander si une signature du gouvernement a une valeur », a déploré M. Dugré.

Le gouvernement actuel soutient que les médecins spécialistes exigent une augmentation de 44 %, alors que son offre est de 12,6 %, la même que celle consentie aux employés de l'État.

Mardi, le ministre de la Santé, Philippe Couillard, a affirmé vouloir attendre l'avis des avocats du gouvernement avant de faire des commentaires. Il a toutefois indiqué que le gouvernement pourrait se retrouver dans « une situation malheureuse où il sera difficile d'avoir des discussions sur des sujets qui sont pendants devant les tribunaux. » Il a d'ailleurs invité les médecins à reprendre les négociations avec le gouvernement.


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