bonjour Martin Landuse Les polygones landuse=residential ont pour objectif de montrer les concentrations de maisons. Cette information permet de rapidement identifier les concentrations de population. Je pense personnellement qu'il faut éviter de les multiplier a outrance. A mon avis, il faudrait idéalement un minimum de 6-8 maisons. Sinon, simplement tracer les maisons individuelles. Qualité des données + exhaustivité - projets pré-désastreDiviser les projets en tâches plus simples est une approche que nous avons souvent utilisé et qui est sûrement une partie de la solution. Mais non suffisante. Au début de 2016, Plusieurs projets ont été créés sur le gestionnaire de tâches de HOT pour des Mapathons dans le but de couvrir la péninsule sud-ouest de Haiti. J'ai identifié les 4 projets ci-dessous. Ils couvrent une superficie asez importante, soit 546 km2. Ces projets ont été complétés et validés à 100%. Effort très louable, mais pour répondre efficacement et promptement en situation de crise, il faut préalablement s'assurer la donnée produite est exhaustive et de qualité.
#1398 - Missing Maps: Anse-d'Hainault #1399 - Missing Maps: Dame Marie #1400 - Missing Maps: Chambellan#1401 - Missing Maps: Moron Examinons ces données. La requête Overpass ci-dessous extrait les données de la base OSM du 1er octobre 2016 pour les objets créés depuis janvier 2016. De cette façon, nous pouvons voir le résultat obtenu notamment pour les 4 Projets ci-haut. http://overpass-turbo.eu/s/jU8 Note: Fichier OSM volumineux. Pour examiner, cliquer sur Exporter vers JOSM ou selectionner une plus petite zone. Un examen rapide nous montre la qualité des données. Voir par exemple dans la zone suivante :http://www.openstreetmap.org/#map=19/18.41302/-74.26396 Ou encore cette zone-ci. Un contributeur a créé début octobre des doublons de routes alors que ces routes étaient tracées depuis 2010.https://www.openstreetmap.org/#map=18/18.14731/-73.872009 La qualité n'est pas là. Et malheureusement, le gestionnaire de tâches ne permet pas encore de contrôler qui peut valider. Ce processus de validation est donc à revoir et les organisateurs de Mapathons doivent être davantage responsables et ne pas déléguer ces problèmes à des novices ou d'éventuels contributeurs qui pourraient par hasard passer par là. Is doivent innover et trouver des façons de controler la qualité. Voir par exemple cette requête qui extrait les données pour un contributeur OSM. Il serait possible de voir rapidement l'ensemble des données produites par un novice et corriger le tir rapidement. L'exemple ci-dessous est pour un contributeur des tâches pré-désastre au début 2016.http://overpass-turbo.eu/s/jUs Nous nous trouvons actuellement à répondre à une crise majeure. Et en plus, nous avons à régler tous les problèmes créés par des projets pré-désastre qui ont multiplié des erreurs partout dans la zone du désastre. Sans compter ce qui s'est fait aussi les deux premières semaines d'octobre oû beaucoup de novices ont contribué. Et comme je disais dans le titre de cette note, cette crise est majeure mais déja oubliée. Nous nous retrouvons maintenant en petit nombre à supporter cette crise et corriger les problèmes de qualité de données. Au lieu de 4 projets, ont pourrait diviser et avoir des tailles plus réalistes et allouer de plus petits projets à un Mapathon particulier. La consigne devrait etre de bien couvrir oui toute la zone et de valider. Si non complété avec un premier mapathon, un second mapathon devrait compléter. Et s'il y a un problème criant de validateurs, il vaut mieux à mon avis produire moins que produire de la mauvaise qualité. Sinon, OSM va perdre en crédibilité et les acteurs humanitaires se désintéresser de cette source de données. Données collectées sur le terrain Comme tu le sais, nous avons beaucoup travaillé à convaincre les acteurs sur le terrain à nous communiquer les données essentielles sur les villages et infrastructures telles que routes, écoles et services de santé. Mais malheureusement, peu de données remontent vers OSM. Ce bien sûr pour toutes sortes de raisons. Les équipes terrain sont surchargées. Cependant ces données sont collectées par les différentes organisations et devraient être davantage partagées. C'est collectivement, que nous pouvons construire un système efficace offrant la capacité de répondre promptement. Voici un exemple de l'impact du manque de données. En octobre, des soeurs du village de Counoubois ont appellé à l'aide ne pouvant plus nourrir les enfants dont elles avaiient la responsabilité. L'hélico qui devait livrer l'aide a tourné en rond pendant trois jours. Pourtant il y a toutes ces applications qui fonctionnent via téléphones tablettes et que beaucoup d'humanitaires utilisent sur le terrain. Espérons que l'on pourra continuer à progresser sur ce terrain. Et à la fin la solution a été toute bête. On a demandé aux soeurs d'envoyer un SMS geocodé. Malheureusement, nous ne savons toujours pas où est localisé Counoubois. Cette information n'a pas été partagée. Coordination CartONG et MSF-Suisse avez eu l'occasion de coordonner avec Andrew Buck et moi pour la réponse OSM pour l'Épidémie d'Ebola en Afrique de l'ouest tout le long de 2014. Nombreux sont ceux qui ont souligné notamment durant cette crise la qualité du travail accompli. Des organisations telles que OpenStreetMap comptent beaucoup sur le dynamisme des bénévoles pour développer des projets et avancer. Plusieurs des bénévoles qui aidons a coordonner avec nos collègues haitiens, nous sommes Leaders des Réponses humanitaires OSM depuis 2011, avons créé ces actions, innové et convaincu les organisations humanitaires et agences de l'ONU d'utiliser ces données. Nous y croyons fermement de même que notre engagement envers la population haitienne. Malgré les tensions sur les orientations à HOT et le refus de dialoguer et les blocages, ll nous apparait important de poursuivre. Même si HOT n'a pas poursuivi la réponse après le 15 octobre, les collègues Haitiens sur le terrain et de plusieurs autres communautés OSM à distance poursuivons nos efforts devant tant de souffrances des populations rurales dispersées le long des côtes et dans les montagnes, pour plusieurs laissés à elles-mêmes au cours du dernier mois. Ces actions visent à améliorer l'information pour accéder aux différents villages et supporter les équipes humanitaires qui tentent d'identifier tous les hameaux dispersés et y accéder. Severin Menard, Xavier Lamure Tardieu et d'autres collègues haitiens sont actuellement dans la région de Jérémie pour faire l'évaluation des routes et faire l'interface avec des acteurs locaux et les organisations humanitaires. Continuons à les supporter et répondre à cette crise. cordialement Pierre De : Martin Noblecourt <m_nobleco...@cartong.org> À : Hot-francophone <hot-francoph...@openstreetmap.org>; OSM-Talk-Haiti <talk-ht@openstreetmap.org> Envoyé le : lundi 7 novembre 2016 7h38 Objet : Re: [Hot-francophone] Map4Haiti Un mois plus tard - Une crise majeure mais oubliée Bonjour à tous, Tout d'abord, merci Pierre pour ce rapport très complet ainsi que pour ton engagement. Je ne vais pas répondre sur tout car ne ne maîtrise pas l'ensemble des sujets, juste quelques questions/commentaires qui me viennent à l'esprit en te lisant : - C'est la deuxième fois qu'on pose la question des petits hameaux en landuse-residential en quelques jours. Nous avons appliqué jusqu'à présent la règle "minimum 2 bâtiments", mais le Wiki n'est pas explicite sur le sujet (encore une page avec un prisme très occidental d'ailleurs...). Le problème c'est que dans de nombreux cas la (chronophage) cartographie des bâtiments individuels n'est pas nécessaire pour un premier passage, et nous n'avons pas vraiment de tag alternatif pour signaler des petits hameaux. De plus l'universalité du tag landuse-residential était bien utile. Quelles seraient les solutions alternatives ici ? - Nous sommes bien conscients du problème de qualité de la donnée produite par les nouveaux contributeurs. Une des solutions testées actuellement est de diviser encore plus les projets, avec des projets uniquement bâtiments, uniquement routes+villages, ce qui permet de faciliter les explications. Cela dit je ne suis pas sûr de comprendre ton message : penses-tu qu'une cartographie qui couvrirait tous les éléments demandés mais ne serait pas exhaustive est une erreur ? Je ne suis pas trop d'accord avec ça : le tasking manager vise à produire de la donnée de qualité répondant aux besoins d'un demandeur (dans le cas de HOT, des ONG, mais il y a d'autres tasking managers pour d'autres besoins), pas de fournir une cartographie exhaustive de la zone. De toute manière comme tu l'as dit à de nombreuses reprises, nous sommes très limités dans la quantité d'information pouvant être produites à distance et avons besoin du terrain (communautés et organisations sur place) pour les compléter. Cela étant dit, ce travail de compléter avec les données du terrain est lui-même encore un work in progress depuis 2014, mais nous y travaillons (petit à petit !) de notre côté. - Concernant le problème plus spécifique de la validation, il y a un manque criant de validateurs comparé au volume de nouveaux contributeurs aujourd'hui... C'est un vrai problème face auquel nous n'avons pas encore la solution (lors du dernier mapathon de Paris nous avons organisé un atelier "apprenez à valider", un seul participant s'est joint à moi sur une vingtaine de personnes). Il y a un problème à la fois de confiance en eux des contributeurs (il ne faut pas être un crac pour valider, juste d'être bien au clair sur les instructions et de connaître JOSM), de valorisation de la validation (il n'y a même pas de stats dessus actuellement), de coordination validateurs/projects managers... Une partie de la solution viendra d'une amélioration du TM lui-même mais le gros du travail reste de la formation. Les mapathons qui marchent bien (ex. de la communauté Missing Maps à Londres, de la communauté OSM lyonnaise, ou des communautés EOF de ce que j'en ai vu) sont capables de valider eux-mêmes les contributions des nouveaux participants. Nous essayons de viser ça partout. - Le problème de zones trop grandes a été identifié et est normalement corrigé, même si l'interface du TM actuelle n'aide pas :-) - Concernant Haïti en particulier, la problématique est assez complexe avec une donnée existante de qualité, une communauté locale de bon niveau et des interventions d'urgence pas toujours bien planifiées (ni coordonnées, je ne rentrerais pas dans le débat car cela ne me concerne pas). Bon, c'est encore raté pour une réponse courte :-) Discussion à suivre ! Martin On 07/11/2016 01:05, Pierre Béland wrote: Le 4 octobre, l'ouragan Matthew de catégorie 4 avec des vents de plus de 230 km / h a frappé la péninsule sud-ouest d'Haïti. Les communautés le long de la côte dans le sud d'Haïti ainsi que dans l'intérieur ont été très dévastées par l'ouragan Matthew. Les départements les plus touchées sont Grand'Anse, Nippes et Sud. Un mois plus tard, nous lisons des rapports inquiétants. La FAO signale que l'agriculture a été pratiquement détruite dans une région où les gens vivent d'agriculture de subsistance. La sécurité alimentaire de 800 000 haïtiens est sérieusement menacée. Plus de 80% des maisons sont gravement endommagées ou détruites. En outre, l'OCHA rapporte que 774 écoles sont endommagées ou détruites. On rapporte même que des centaines de communautés n'ont pas encore reçu d'aide au cours du dernier mois. https://twitter.com/FAOemergencies/status/792689507719983104 https://www.humanitarianresponse.info/en/operations/haiti/document/haiti-hurricane-matthew-situation-report-no-19-2-nov-2016-fr La communauté OSM-Haïti et les Leaders des activations humanitaires au cours des dernières années, nous avons démarré un groupe de coordination dès l'annonce de l'arrivée de cet ouragan imminent. Nous concentrons les efforts dans les départements Grand'Anse, Nippes et Sud sur la partie occidentale de la péninsule sud d'Haïti. Les contributeurs OSM d l'Afrique de l'Ouest ont organisé hier un mapathon pour aider Haïti. Merci pour cet effort. Nous observons qu'après les deux premières semaines d'octobre, moins de contributeurs participent à la réponse. J'invite les contributeurs OSM à réagir à cette crise humanitaire comme nous l'avons fait pour les précédentes. Nous devons soutenir les organisations humanitaires avec des données de qualité. Les tâches sont toujours disponibles pour ceux qui veulent aider. http://taches.francophonelibre.org/ En contribuant à cartographier, je vois beaucoup d'erreurs telles que les arbres interprétés comme des huttes (il n'y a généralement pas de huttes en Haïti), des maisons ajoutées là où nous ne voyons rien sur les images, les bâtiments non carrés, des polygone landuse=residential pour 2-3 maisons sans cartographier celles-ci, la couverture cartographique des différentes zones non terminée, etc. Plusieurs contributeurs indiquent des tâches complétées alors qu'il reste encore beaucoup de travail. De plus, des débutants ont participé à certaines tâches complexes avec des images non alignées sur Bing ou floues et difficiles à interpréter. L'imagerie de DigitalGlobe fournie spécifiquement pour la Réponse Haiti n'était pas alignée avec l'imagerie de Bing. Avec un mélange de bâtiments tracés soit avec Bing ou avec Digital Globe, nous avons besoin de revenir et de réaligner les données avant de compléter l'ajout d'autres immeubles en particulier dans les zones urbaines denses. Si nous regardons rétrospectivement la cartographie réalisée en Haïti en 2016, nous constatons 1. Des Mapathons ont été organisés au début de 2016 avec validations insuffisantes 2. De nouveaux Mapathons organisés pour les deux premières semaines de la Réponse d'Haïti avec validations insuffisantes et l'accès à des tâches complexes par de nouveaux contributeurs. Pour le mois d'octobre, 2 419 contributeurs OSM ont participé à la réponse d'Haïti. Ils ont édité 3,2 millions d'objets. Parmi eux, 934 contributeurs (39% des contributeurs) ont édité moins de 200 objets (2% des modifications). Cela correspond à un maximum de 40 maisons. La plupart d'entre eux n'avaient sans doute aucune expérience et souvent n'interprétaient pas correctement les images. Dans les statistiques de Pascal Neis, ces contributeurs sont classés Hit et Run. Pour leur première et souvent unique contribuion, ils font beaucoup d'erreurs et ont besoin d'un bon suivi et soutien. Leur travail est répandu dans la région que nous couvrons et il est difficile de repérer plus tard et de corriger leurs erreurs. Problèmes de qualité Depuis 2012, j'ai coordonné la plupart des réponses humanitaires OSM majeures. Je me souviens combien nous étions contents de participer aux Réponses pour le Mali et Haiyan / Philippines, l'Ebola. Nous nous retrouvions sur le IRC pour échanger avec les développeurs et des organisations humanitaires, développer des outils, innover pour permettre de répondre rapidement et fournir une carte de Qualité aux premiers intervenants qui arrivent dans une pays que souvent ils ne connaissent pas, pour les aider à naviguer avec les outils OSM, à repérer les principales caractéristiques telles que les écoles, pour extraire des données OSM nécessaires pour la planification de leur réponse. Ces Réponses humanitaires depuis le tremblement de terre de janvier 2010 en Haiti ont donné beaucoup de crédibilité à la communauté OSM. Cela a vraiment placé la carte OSM sur le bureau des responsables des Nations Unies et des organismes humanitaires, a aidé le Programme alimentaire WFP à distribuer des biens, aidé les médecins au Népal à voyager rapidement vers les régions isolées du Népal. Parallèlement, beaucoup de médias ont parlé de ces actions et cela a amené de plus en plus de Mapathons que nous contrôlons de moins en moins. Nous devons résoudre ce problème et réaliser que la catastrophe d'Haïti en 2016 est une catastrophe majeure. Il faut une meilleure réponse de la part de la communauté OSM. Nous devons innover à nouveau, et trouver des moyens pour les différentes communautés, les organisateurs de Mapathons à innover dans la façon de répondre. J'ai vu l'impact progressif de Mapathons sur la qualité des données produites dans le contexte de crise comme Ebola, Népal et Haïti. Des Mapathons ont également été organisés en Haïti au début de 2016 pour se préparer à d'éventuelles catastrophes. Pour les 2 premières semaines de novembre, HOT et Missing Maps ont aussi organisé des Mapathons. Cela amène un nombre important de débutants. Dans le contexte de Crise comme actuellement en Haïti avec l'ouragan Matthew, nous avons des problèmes de qualité systématiques. A partir de mon expérience comme leader de presque toutes les réponses majeures OSM depuis 2012, j'ai vu graduellement l'augmentation des Mapathons et des problèmes de qualité. A mon avis, nous devons aborder les problèmes de qualité des Mapathons. Au dela de produire des tutoriels, nous avons besoin de responsabiliser les organisateurs de ces Mapathons. Il ne suffit pas de démarrer un projet de gestionnaire de tâches. Il faut éviter que les contributeurs sans expérience editent de façon incorrecte ou partielle. Les organisateurs doivent s'assurer que, en tant qu'équipe, ils peuvent fournir une carte OSM de qualité. Ils ne peuvent déléguer cette responsabilité à des débutants ni compter que d'autres corrigeront plus tard. Avec la popularité des Mapathons en contexte de crise, nous avons tous été très impressionné par le volume d'édition pour le Népal, celui-ci étant d'un million d'objets par jour pendant près d'une semaine. En même temps, nous avons observé beaucoup de problèmes de qualité. Nous avons eu beaucoup de discussions sur la liste HOT à ce sujet l'année dernière. Après avoir dirigé la Réponse du Népal, j'ai signalé lors du Worshop à Bergen ces problèmes de qualité et la nécessité de trouver des solutions avec des milliers de contributeurs Hit et Run apportant beaucoup de problèmes de qualité. Je pense que nous devrions également éviter d'organiser ce que j'appellerais des Mapathons Hit and Run qui couvrent trop grand, qui ajoutent des données inexactes sur la carte et souvent découragent les contributeurs expérimentés à participer tant cela rend pénible leur contribution. http://www.slideshare.net/pierzen/how-openstreetmap-responds-to-disaster-crisis-digital-revolutions-workshop-bergen-norway-20151102 Si vous organisez des mapathons, il est très important que suffisamment de participants expérimentés encadrent le Mapathon et révisent le travail des débutants. Les projets de tâches pourraient couvrir de plus petites zones pour s'assurer que les contributeurs d'un Mapathon particulier ne s'éparpillent pas sur de grandes zones qu'ils ne font qu'effleurer. Nous devons également sélectionner des tâches faciles et surveiller constamment le travail des débutants. Nous avons sûrement besoin de bons outils de suivi pour les organisateurs de Mapathon pour assurer la qualité des données produites, et que les projets soient terminés. cordialement Pierre _______________________________________________ Hot-francophone mailing list hot-francoph...@openstreetmap.org https://lists.openstreetmap.org/listinfo/hot-francophone _______________________________________________ Hot-francophone mailing list hot-francoph...@openstreetmap.org https://lists.openstreetmap.org/listinfo/hot-francophone _______________________________________________ Talk-ht mailing list Talk-ht@openstreetmap.org https://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-ht Notez! 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