En relisant mes différents, j'avoue m'avoir mal exprimé, et je me permet de
refocuser ce que j'ai dit.

L'histoire des primes de TS n'est pas que les paramédics de MTL/Laval
"méritent" plus que les autres paramédics de la province.

Ce que j'ai lu içi et ailleurs, c'est qu'alors qu'US ouvre le TS à tour de
bras (on pourrait dire que c'est "Open Bar" sur le TS), les autres
entreprises ambulancières du Québec sont plutôt radine sur le TS, plusieurs
n'en offrant pas du tout.

Si les entrerprises ambulancières offraient du TS et n'étaient pas capable
de combler leurs quotas minimums, il serait alors loisible pour les
entreprises d'offrir des surprimes sur le TS.

Les surprimes sur le TS d'US vient d'abord de l'entreprise, avec approbation
du MSSS, pour inciter ceux qui ne font pas de TS à en faire. Ca ne règle pas
vraiment le problème de fond, puisque le problème de base est que les
paramédics quittent le domaine parce qu'ils ne sont pas rémunérés
adéquatement pour leur travail RÉGULIER, ce qui fait qu'il n'y a pas assez
de personne physique pour combler les quarts.

US a dû démontrer pendant 18 mois qu'elle n'était pas capable de combler ses
quarts de travail, même avec le TS à fond de train. La réponse d'autruche du
MSSS fut bien sûr de bonifier le TS plutôt que de bonifier le salaire
régulier.

Lorsque les entreprises ambulancières dans le reste du Québec auront
démontrer qu'elles étaient incapables de combler leurs quarts vacants avec
du TS, elles pourront passer à l'autre étape de bonifier le TS.

Mais c'est pas demain la veille que ça va se faire: les entrerprises doivent
demander la permission pour donner du TS dans un premier temps (lire pour se
faire remboursers les frais encourus) aux Agences, pour qu'elles aussi
puissent tenir des statistiques sur la nécessité d'autoriser des surprimes
de TS.

Et si une entreprise ne donne presque jamais du TS, comment peut-elle
demander d'offrir une surprime sur le TS pour combler son incapacité à
combler ses quarts par le TS qu'elle n'offre pas dans un premier temps?

Un point d'information: équité ne veut pas dire justice ou égalité.
Vraiment. Surtout en rémunération publique. J'ai appris ça dans mon récent
certificat en RH cet hiver. Exemple: une infirmière qui travaille pour les
Résidences Soleil ne gagne pas le même salaire qu'une infirmière dans un CA
gouvernemental. Ce sont pourtant des infirmières toutes les deux.

Bonne journée et salutations sincères

Stéphan Gascon



On 6/28/07, François Longpré <[EMAIL PROTECTED]> wrote:



J'aimerais juste précisé que ce n'est pas le fait qu'a U.S. il y ait une
prime de t.s. qui m'a fait réagir, au contraire, sa ouvre une porte pour
tous le reste de la province.

Cependant, j'ai sursauté quand ont a sous-entendu que le paramédic
Montréalais-Lavalois la méritait mieux de par la situation. (manque
d'effectifs)

Le paramédic qui quitte femme et enfants, pour un t.s., un samedi matin
mérite la même prime d'inconvénient à Montréal-Laval qu'a
St-Richard-de-petite-montagne-coupé-au-lever-du-soleil Canton.

Notre cher RETAQ n'a même pas réagit. Un communiqué indiquant une action
quelconque aurait été apprécié.   Exemple:  discussions avec les
associations patronales et le ministère.

La mesure est avantageuse autant pour nous que pour les gestionnaires.
(+facile de combler les quarts de travail)

Bref, je ne suis pas un anti-US, j'y ais déjà travaillé. Mais je suis pour
l'équité.

Salutations


François Longpré p.s.p.
CETAM-Longueuil
www.cetam.ca

Représentant régional Montérégie
Association professionnelle des paramédics du Québec
www.paramedicduquebec.org


P.S. Oui j'avoue que je suis parfois un peu jaloux des paramédics qui, sur
leurs vélos, parcours les festivals de Montréal.  Un jour peut-être!



<http://www.incredimail.com/index.asp?id=101279>

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