Enfin certains pompiers réalisent que les premiers répondants sont là mais 
qu'un temps réponse plus rapide des Paramédics est essentiels.  La solutions ? 
Ça prend pas la tête à Papineau, ça prend plus de véhicule. Compris le 
ministère ?
 
De plus certaines agences ont demandées au ministère des changements d'horaire 
7/14 et des ajouts, mais le minnistère répond non.  A suivre
 
 
Stéphane Lauzon PSP, membre APPQ Gracefield, Outaouais


From: [EMAIL PROTECTED]: [EMAIL PROTECTED]: SMU-L: Les pompiers réclament plus 
d'ambulancesDate: Fri, 15 Feb 2008 15:40:21 -0500



Les pompiers réclament plus d'ambulances  par Dany Jacques Voir tous les 
articles de Dany Jacques 


 
La couverture ambulancière fait jaser à Magog. (photo : Dany Jacques) 
 
Les pompiers réclament plus d'ambulances 
 
Les pompiers de Magog réclament une couverture ambulancière accrue dans la 
région afin d'offrir une meilleure sécurité à la population. 
 
Le président de la section locale du Syndicat des pompiers et pompières du 
Québec, Stéphane Goyette, ne jette pas le blâme sur les ambulanciers ou sur 
leur travail, mais davantage sur le système. Il n'associe aucunement ce 
phénomène à la mort d'Hélène Henry, lors d'un incendie le 25 janvier à Magog. 
«Mais on savait qu'une malchance allait arriver un jour ou l'autre», 
résume-t-il.Les pompiers magogois se disent très bien placés pour émettre des 
commentaires. Depuis quelques années, ils sont formés à titre de premiers 
répondants, ce qui leur confie la responsabilité de porter secours aux 
personnes dans le besoin, que ce soit pour un accident de la route, un incendie 
ou un arrêt cardiaque. «On arrivait souvent en même temps que les ambulanciers, 
mais, depuis quelque temps, les pompiers sont presque toujours les premiers sur 
les lieux», signale Stéphane Goyette.M. Goyette assure la population que tous 
les membres de son équipe possèdent une excellente formation pour secourir les 
gens. Il rappelle toutefois que les premiers répondants n'effectuent aucun 
transport d'urgence et que les équipements demeurent de base. «On fait la job, 
mais ce n'est pas l'idéal. Une arrivée hâtive des ambulanciers permet une 
entrée à l'hôpital plus rapide, donc à un endroit mieux équipé pour soigner les 
gens», indique-t-il.Stéphane Goyette rappelle aussi qu'une période de 
réanimation de 25 minutes, comme dans le cas de Mme Henry, demeure très longue 
et très stressante pour les pompiers.Les pompiers de Magog demandent donc plus 
d'ambulances ainsi qu'une plus grande présence des ambulanciers dans la région. 
Il déplore notamment les changements de quarts de travail, qui s'effectuent à 
la caserne de Sherbrooke. «On perd 60 minutes de couverture magogoise, car les 
ambulanciers doivent s'y rendre et revenir», proteste-t-il en blâmant la 
rationalisation de l'entreprise privée Ambulance de l'Estrie.D'autres éléments 
irritent également M. Goyette, comme les plus grandes distances à parcourir 
pour les ambulanciers, les nombreux transferts vers les CHUS, ainsi qu'une 
présence accrue des ambulanciers de Magog vers Sherbrooke, qui les réclament 
lorsque débordés.Le directeur général de la Régie de police Memphrémagog, 
Adrien Mercier, qui assume aussi la gestion des appels 911, constate aussi des 
temps de réponse plus longs depuis six mois. «Nos répartiteurs observent des 
choses qu'on ne voyait pas auparavant. Des gens rappellent deux ou trois fois 
au 911 pour savoir où est rendue leur ambulance. D'autres annulent l'appel 
d'urgence pour assurer le déplacement d'un membre de leur famille», 
indique-t-il.M. Mercier jette le blâme sur la centralisation des effectifs 
ambulanciers à Sherbrooke et l'absence de consultation de la population avant 
de réaliser ce déplacement. «Moi, je l'ai appris en lisant les plaintes sur les 
cartes d'appel 911», dit-il. 


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