2008/3/5 Sébastien Gagnon <[EMAIL PROTECTED]>:

>
> L'endroit le plus sécuritaire pour le préposé lorsqu'il est à l'arrière
> dans l'ambulance est le siège capitaine, qui doit être complètement tourné
> vers l'arrière.  Et le paramédic se doit d'attacher sa ceinture en tout
> temps lorsque le véhicule est en mouvement.  Ça, c'est ce que dit la
> théorie…
>
tout à fait d'accord.

>  Cependant, et la pratique le prouve, ce n'est pas la meilleure place pour
> prendre soin du patient.
>
Encore une fois d'accord.

>  L'idéal serait d'avoir un harnais de sécurité qui immobilise autant le
> tronc que le bassin.  Sauf que là encore, ça risque de ne pas être évident
> pour donner les soins au patient… surtout sur un ACR…
>
Effectivement. Probablement qq chose avec un accrochage postérieur, dont
l'arrimage se fait soit au plafond ou au-dessus de la porte arrière. En
attendant 2025 pour la fin des expertises scientifiques, on pourrait, dans
l'intervale, installer des ballons gonflables sur les armoires avant (comme
vous le savez tous probablement, les types II seronts remplacés par des
types I ou III) du module de soins.

Là où on doit malheureusement être en divergence d'opinion, c'est avec la
RCR durant le transport. Ca n'a pas sa raison d'être, BLS ou ALS. Je ne
parle pas du patient qui fait un ACR en chemin (rare évènement), mais bien
de ceux trouvés en ACR, et que nous devons manoeuvrer parce qu'on refuse de
donner une enseignement adéquat en ECG dans les institutions collégiales.

En plus de faire qq chose de futile, on met la vie des paramédics en danger
inutilement.

On arrête pas de dire qu'il faut implanter seulement des soins "requis",
prouvés scientifiquement hors de tout doute absolu comme étant absolument
pertinent à être prodigués en préhospitalier, et qui sont assez simple
d'application et d'enseignement pour que les paramédics québécois soient
peut-être capable de le faire, avec la permission du contrôle médical
direct. (Ironie, ACO)

Pendant ce temps là, on force les paramédics québécois à faire de la RCR sur
des cadavres durant le transprort, avec un prognostic prouvé de zéro depuis
30 ans.

Enfin bref.

>
>
> Dans le même ordre d'idées, combien d'entre vous utilisent les baudriers
> sur la civière?  Lorsque j'étais encore sur la route à temps plein, j'avais
> évalué à 50% le nombre de patient qui arrivaient à l'hôpital avec toutes les
> courroies correctement installées.  Et lorsque je demandais à ceux qui
> n'utilisaient pas les baudriers, je me faisais souvent répondre que ça
> prenait trop de temps à installer… Est-ce que c'est encore le cas
> présentement?
>
Je vais avouer être un récent réformé des déviants ne mettant pas les
baudriers. Malgré le fait que je les installes, je persiste à croire que les
baudriers actuels ne répondent pas aux besoins qu'ils sont supposés combler.


Mais étant plus vieux, plus sage, plus expérimenté, et mais aussi pas assez
payé pour ça, j'ai pris la grave décision de faire ce que mon boss demande
(à ce sujet), et de ne plus prendre sur mes épaules la responsabilité de
prouver mes dires et opinions à Sa Seigneurie Le Juge.

C'est vrai que c'est uniquement de la complaisance et de la fainéantise qui
amène les paramédics à ne pas mettre les baudriers sur la plupart des
usagers. Je dis la plupart, parce les usagers en PLS n'ont aucune
appréciation d'avoir une courroie qui leur frotte le visage durant le
transprort.

Mais je remarque qu'il y a de moins en moins de rejet systèmatique dans
l'installation des baudriers. Avant, un des partenaires critiquerait
l'installation alors que maintenant ils sont plus du genre "Fais-toi
plaisir, si TU veut les installer".

Mais je suis le premier à avouer qu'une fois dans l'ambulance, lorsque
l'usager est déjà bien envelopper dans 2 couvertures rouges, c'est plus long
à déballer pour prendre une pression durant le transport.

Bonne journée à tous

Stéphan Gascon

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