Les autruches, c'est en Afrique. Les kangourous sont en Australie. Mais si tu parles à des Australiens, il semble que pour eux, il n'y ait pas de distinctions significatives entre les deux bêtes.
Stéphan Gascon 2008/3/31 Al, Voodoo1 <[EMAIL PROTECTED]>: > *Puisque cette conversation découle de la proposition de refus de TS a > CETAM.* > > *Recu il y quelques minutes: Les autruches ne sont pas qu'en Australie !!! > * > ** > > Le 28 mars 2008 > > > > À : Tous les membres de la CETAM > > > > DE : Mario Gagné, directeur général > > > SUJET : État de situation au sujet de la pénurie de main-d'œuvre > > > > > * * > > > > Voici les derniers développements dans le dossier de la pénurie de > main-d'œuvre depuis le 17 mars 2008 : > > · Rencontre avec la directrice des études et le directeur des > partenariats d'affaires du collège Édouard-Monpetit. Ils sont très > intéressés à donner la formation en soins préhospitaliers d'urgence. *Il y > a toutefois un petit problème, lors d'une rencontre entre les représentants > du ministère de l'Éducation et ceux du ministère de la Santé, ces derniers > ont signifié qu'il n'y avait pas de besoins spécifiques en Montérégie…* > > · Planification d'une rencontre en collaboration avec la Fédération > des Coopératives des Paramédics du Québec jeudi, le 3 avril avec l'attaché > politique du ministre Philippe Couillard et le Dr Daniel Lefrançois pour les > informer de la situation actuelle. > > · Interviews téléphoniques avec le Journal de Montréal et Le Reflet > au sujet de la pénurie de main-d'œuvre. > > · Rencontre avec le responsable des finances du préhospitalier, > monsieur Pierre Vanier durant la semaine du 7 avril prochain. La date exacte > reste à être déterminée. > > · Entente avec le syndicat au sujet de la semaine de travail (83 > heures). > > · Rencontre avec la firme qui a élaboré le sondage au sujet des > préférences des étudiants dans le choix d'un employeur pour nous présenter > les résultats et ainsi nous donner de meilleurs outils pour notre campagne > de communication et marketing. > > · Début du processus pour demander un avis légal sur les > responsabilités des intervenants dans le dossier de la pénurie de > main-d'œuvre. > > > > Si vous avez des pistes de solutions à nous proposer, nous vous invitons à > nous écrire sur le courriel : [EMAIL PROTECTED] > > > Je tiens à remercier tous ceux qui ont suggéré des pistes de solutions > > ----- Original Message ----- > *From:* Sébastien Gagnon <[EMAIL PROTECTED]> > *To:* [EMAIL PROTECTED] > *Sent:* Monday, March 31, 2008 12:20 PM > *Subject:* SMU-L: FW: changement de situation > > Bonjour à toutes et à tous > > > > Je vois trois situations où le temps supplémentaire est applicable selon > l'article 16.08 de ce que le RETAQ a fait signer à ses membres : > > - Je termine mon quart à 22h00, et je reçois un appel à 20h30 qui > prend plus de temps que prévu (je vous laisse imaginer les raisons…) > - Je termine mon quart à 6h00, et le paramédic qui doit commencer le > sien à 6h00 n'est pas arrivé. Comme je suis le plus jeune en ancienneté, > je > suis désigné pour rester jusqu'à qu'il arrive (lui ou son remplaçant). > - Je termine mon quart à 22h00 et je reçois un appel à 21h55, étant > le seul véhicule disponible. > > Et ce sont seulement pour ces trois situations que l'employeur pourrait me > donner un avis disciplinaire si je refuse le temps supplémentaire… > > > > Pour les autres situations, et à part celle où l'employeur a épuisé sa > liste de travailleurs sur appel et doit aller au taux et demi pour combler > un quart de travail je n'en connais pas d'autres, il n'y a aucune obligation > pour qui que ce soit d'entrer au travail en temps supplémentaire. > L'employeur vous dit que vous êtes obligé d'entrer au travail, exercez votre > droit de refus. Vous avez déjà fait trop d'heures et vous croyez que vous > pourriez être dangereux sur la route et/ou pour les patients; dites-lui que > vous êtes dans une dégustation de bières (vous pouvez faire ce que bon vous > semble pendant vos jours de congé…) et que vous êtes en état d'ébriété, peu > importe… mais il ne peut pas vous obliger à entrer au travail, et encore > moins vous donner un avis disciplinaire à l'effet que vous avez refusé un > quart en temps supplémentaire. La seule exception que je connais à cette > règle est lors d'une catastrophe de grande envergure (ie : Verglas, Déluge > au Saguenay, etc…), et dans ces cas=là, habituellement, les paramédics ne se > font pas prier pour aider la population… > > > > L'idée de refuser le temps supplémentaire va faire en sorte de mettre > énormément de pression sur les employeurs qui ont un contrat de performance > avec les Agences de la Santé. Comme la liste des temps partiel sur appel > est souvent épuisée, les employeurs ne seront plus en mesure de mettre sur > la route le nombre de véhicules requis par les contrat$ à budget$, > s'exposant ici à des amende$ ou à d'autres mesures de la part de l'agence… > > > > Je sens que je vais encore perdre mon sang-froid… trop tard…… > > > > Et tout ça pour faire comprendre aux Agences, et éventuellement au > Sinistre de la Santé, le DR Couillard, que le Québec vit une pénurie massive > de paramédics (Pour Couillard : des chauffeurs d'ambulance, il ne semble pas > comprendre que le préhospitalier a évolué pendant qu'il dort au gaz…). > Cette pénurie a pour effets de mettre une pression indue sur les paramédics > qui tiennent le fort sur la route, qui font un nombre croissant d'appels, > qui ne se souviennent plus de leur dernier repas qui n'a pas été interrompu… > Et d'un autre côté, toute la nouvelle génération de paramédics, disons des > 10 dernières années, réalise qu'elle pourra mieux gagner sa vie et avoir de > meilleures conditions et une meilleure qualité de vie en changeant > complètement de domaine ou de province… > > > > Donc, d'un côté on a des vieux paramédics usés qui font ce qu'ils peuvent > avec les blessures qu'ils ont eues et qui ont moins de reconnaissance de la > part du gouverneMENT que n'importe quelle autre profession ou n'importe quel > autre métier, et qui s'en vont tranquillement vers l'invalidité à long terme > ou le burn-out; et de l'autre côté on a les jeunes paramédics qui quittent > la profession complètement désenchantés après seulement quelques années de > pratique… > > > > C'est rendu que les entreprises ambulancières viennent recruter > directement dans les collèges, et pas seulement au Québec. Des entreprises > sont mêmes prêtes à payer la reconnaissance des acquis pour les paramédics > formés hors-Québec pour qu'ils puissent travailler au Québec… > > > Voilà donc pourquoi l'arrêt du temps supplémentaire va peut-être réveiller > quelqu'un quelque part… > > > > La seule chose qui soit dommage, c'est qu'il s'agisse d'une initiative > personnelle et pas d'un geste amorcé par le syndicat. J'espère au moins que > le RETAQ va avoir les coui…… de défendre les paramédics qui prennent les > choses en main. > > > > Ça fait du bien de se défouler parfois…. > > > > En passant, certains employeurs font tout ce qu'ils peuvent pour trouver > de nouveaux paramédics à mettre sur la route pour donner un coup de main aux > vieux paramédics qui sont en train de s'user à la corde. Ils font ce qu'ils > peuvent avec les contraintes qui leur sont mises de tous les côtés. Je ne > ferais pas leur travail, ça doit faire beaucoup de pression sur le dos de > ces gens. Mais je les respecte quand même beaucoup. > > > > Passez une bonne fin de journée > > > > Paramédicalement vôtre > > > > Sébastien Gagnon, AEMCA > > Paramédic (tant pis pour l'OLF) > > ------------------------------ > > No virus found in this incoming message. > Checked by AVG. > Version: 7.5.519 / Virus Database: 269.22.1/1349 - Release Date: > 29/03/2008 17:02 > > -- Stéphan Gascon