C'est complètement ridicule, c'est là que tu vois que nos dirigeants sont complètement déconnectés de la réalité, ca reprend mon propos sur la nécessité d'un service héliporté au Québec. Un avion-ambulance oui c'est absolument nécessaire, mais dans le grand nord seulement selon moi. C'est sûr qu'un Challenger ca se pose bien sur la route 117, surtout muni d'un "gravel-kit" (quoique je lui mettrais une suspension de 4x4 et des roues mud-track de 21 pouces, question d'être plus "safe")....
Quand tu regarde ca, moi aussi je dis oui à un projet de syndicat unique et une réforme complète du système, le tout géré par les municipalités ou les MRC....mais là je pense que je divague complètement, si c'est bon ailleurs et ca marche, pourquoi le faire au Québec voyons donc. From: Patrick Dufresne Sent: Wednesday, March 11, 2009 7:34 AM To: eric.dica...@hotmail.com Subject: SMU-L: Le Québec perd son seul avion-hôpital L'unique avion-hôpital (Valentine) a terminé sa vie de vol et celui-ci sera remplacé par l'avion du premier-ministre. Cependant, comme vous pouvez le lire dans l'article, l'avion du PM n'est pas munis d'un système qui lui permet d'atterrir sur des pistes de terre-battue. Donc plusieurs endroit desservie par Valentine ne seront plus accessible. Vive le P'tit Québec! EXCLUSIF Charest perd son jet Dany Doucet Le Journal de Montréal 11/03/2009 07h17 L'avion-hôpital avait atterri sur le nez le 20 mars 2008 alors qu'il comptait 27 000 heures de vol. © PHOTO D'ARCHIVES Le premier ministre du Québec ne se fera plus photographier à la descente du Challenger affichant l'effigie du gouvernement du Québec, à moins qu'il ne soit très malade. Québec est obligé de transformer ce jet en avionhôpital. À lire aussi: a.. Bombardier était en lice, sauf que... Jean Charest se promènera maintenant en avion de location. L'avion-hôpital du Québec est en effet arrivé au bout de sa vie utile de 30 000 heures, et le gouvernement du Québec a trouvé cette solution de dernière minute pour se dépanner. Tout le matériel médical sera réinstallé dans le deuxième Challenger de la flotte du gouvernement. L'avion est identique, sauf pour une chose : contrairement à l'ancien, celui qu'utilisaient Jean Charest et d'autres ministres n'est pas muni d'un «gravel kit» qui permet aux avions réactés de protéger leur carlingue contre la propulsion du sable et du gravier au décollage et à l'atterrissage. Le nouvel avion-hôpital ne pourra donc plus se rendre à Kuujjuarapik et Puvirnituq, sur le bord des baies de James et d'Hudson. Le seul aéroport asphalté du Nord est celui de Kuujjuaq, aux abords de la baie d'Ungava. Tous les malades de la côte ouest nécessitant une évacuation d'urgence en Challenger devront donc être transportés à l'est vers Kuujjuaq, puis vers Québec ou Montréal. Annoncé il y a un an Comment le gouvernement peut-il être pris au dépourvu alors que la fin de la vie de son seul avion-hôpital est prévue depuis longtemps ? Pas plus tard que le 24 janvier 2008, le ministre de la Santé de l'époque, Philippe Couillard, annonçait en grande pompe que le gouvernement du Québec allait octroyer 40 millions de dollars pour l'achat de deux avions neufs pour remplacer le vieux Challenger 601 qui a permis, avait-il dit, de sauver «des centaines, voire des milliers de vies». «Depuis 1981, disait-il, les évacuations aéromédicales du Québec ont desservi plus de 30 000 patients. De plus, nous remarquons une forte progression de leur utilisation alors que cette dernière croît de 10 % annuellement.» Aussi bon service ? En entrevue, hier, le directeur général de Service aérien du gouvernement, Lucien Tremblay, a nié que le gouvernement improvisait dans ce dossier. «On a travaillé à élaborer un devis technique qui est pratiquement terminé, a-t-il dit. Les appels d'offres seront lancés au début de l'été.» Selon lui, le service d'évacuation en régions éloignées «va être aussi bon», même si le Challenger ne volera plus à destination de la côte ouest du Québec. C'était ce deuxième Challenger qui assurait le service lorsque l'avion-hôpital était brisé ou en maintenance, comme lorsque l'avion a atterri sur le nez, à l'aéroport Jean-Lesage, en mars 2008. Maintenant, ce sera un Dash-8 de Bombardier, un avion beaucoup moins rapide que le Challenger.