Eric

C'est en partie ce que le Registre National va accomplir, du moins
pour ce qui est des formations, compétences, et du droit de pratique.

Pour ce qui est du comportemental professionnel, ça relève plus d'un
ordre professionnel (qui peut aussi gérer le Registre National).

Pour le comportemental administatif, ca relève plus de chaque
employeur. Et comme chaque dossier administratif est confidentiel,
c'est un peut difficile d'étaler ça dans un registre quelconque.
Cependant, si les chose se rendent en arbitrage, ce dernier devient
cependant public.

Je t'avouerai ma préférence pour un organisme préhospitalier unique,
soit un US mur à mur pour la province, ou bien des entités régionales
sous le même principe qu'US et la CTAO. Avec 12 à 16 services plutôt
que 100+, on pourrait sortir le préhospitalier des Agences, créer une
direction du préhospitalier avec un sous-ministre adjoint en tête,
éliminant ainsi les diverses guerres de clochers qui minent le
préhospitalier actuellement.

Nationalement vôtre

Stéphan Gascon



2009/4/17 eric dicaire <eric.dica...@hotmail.com>:

> Cependant, au Québec me semble qu'il y aurait moyen d'avoir une certaine
> carte ou dossier de compétence qui te suivrait un peu partout, au lieu de
> devoir repasser des examens et une formation à chaque maudite compagnie ou
> tu applique, me semble que c'est un irritant majeur versus comme tu le
> souligne le salaire et les exigences demandées. Après une couple
> d'années sans fautes et plusieurs formations annuelles réussies, me semble
> que tes preuves sont faites. Je pense que ca nuit grandement à la mobilité
> de la main d'oeuvre dans la situation de pénurie qu'on connaît actuellement.
> Je pense qu'on gagnerait tous à avoir des protocoles et équipements
> semblables et, oh ultime fantasme, un employeur commun. C'est là ou la bas
> blesse d'après moi au Québec. Bref, un peu comme la SQ avec les policiers,
> on devrait avoir une Urgence-Santé nationale à la grandeur du Québec. Je ne
> dit pas que c'est la panacée miracle mais me semble que ca simplifierait
> tellement les choses....mais ca c'est pas demain la veille, on a trop de
> chasse-gardée ici.
>
> Eric
>
>
> From: Sébastien Gagnon
> Sent: Friday, April 17, 2009 8:41 AM
> To: eric.dica...@hotmail.com
> Subject: SMU-L: Re: SMU-L: Re: SMU-L: Réf. : : SMU-L: Émission de Mongrain
> Estimé(e)s collègues
>
> Je vois la situation de deux angles bien différents.
>
> Le premier, c'est que nous sommes aux prises avec la génération des
> enfants-rois qui arrivent sur le marché du travail.  Je ne dis pas que tous
> les 18-25 ans sont des enfants-rois, loin de là, mais il y en a qui le
> sont.  Et comme ils ont été habitués à avoir tout ce qu'ils veulent, comme
> ils le veulent, quand ils le veulent, ils ont énormément de difficultés à
> s'adapter à un système qui ne se plie pas à leurs moindres demandes.
>
> J'ai quelques noms en tête (que je vais garder pour moi), de paramédics qui
> sont arrivés sur le marché du travail en chialant "qu'ils n'avaient pas que
> ça à faire travailler les fins-de-semaines".  Ils voulaient du temps libre
> pour faire leurs activités.  Ils arrangeaient leurs horaires et "tombaient
> malades" de façon systématique si le quart tombait la fin-de-semaine.  Sans
> farce, en entrevue, un candidat nous a dit qu'il voulait travailler du lundi
> au jeudi, de 8h à 16h.  Est-ce que j'ai besoin de vous dire que son CV est
> tombé dans le déchiqueteur?!?  J'ai aussi vu des paramédics qui beuglaient
> partout qu'ils n'avaient qu'un salaire de crève-faim (je suis d'accord
> là-dessus, les salaires devraient être plus élevés...) et qu'ils étaient
> obligés de prendre un 2e emploi pour arriver.  Ce qu'ils voulaient dire par
> là, c'est que leur salaire de paramédic n'était pas assez suffisant pour
> soutenir leur train de vie à 250 000$ par année.  Une maison à 350 000$ dans
> un domaine de prestige, des meubles de marques de prestige, un VUS pour
> tirer le bateau pour faire du wake-board la fin-de-semaine (c'est pour ça
> qu'il tombait subitement malade...) et 2-3 voyages dans le sud par année.
> Je suis de la génération X, et on m'a appris à dépenser selon mes moyens
> réels, pas ceux que je voudrais avoir.... et j'arrivais très bien avec mon
> salaire de paramédic.  Mais là encore, c'est le syndrome de l'enfant-roi.
>
> Le deuxième angle, c'est celui de la formation.  Ayant été instructeur
> clinique (je préfère ça à "maître de stage") à plusieurs reprises, j'ai eu
> la chance de voir d'excellents futurs-paramédics, et d'autres moins
> excellents.  J'ai eu à dire à des stagiaires qu'ils rencontraient les
> critères de réussite que le collège nous donnait, mais qu'ils ne devaient
> pas espérer travailler dans notre service parce qu'ils ne rencontraient pas
> nos critères d'excellence.  OK, la pénurie de paramédic était moins grande à
> cette époque et nous avions donc plus de choix de candidats, mais quand
> même.... En principe, le diplôme signifie que les objectifs de formation ont
> été atteints.  Cependant, la note de passage reste de 60%, ce qui signifie
> que quelqu'un peut ne pas avoir atteint 40% des objectifs et être diplômé
> quand même.  Et malheureusement, je trouve que le savoir-être n'est pas
> assez évalué en stages.  Mais ça c'est un autre débat.  Mon point
> finalement, c'est que le diplôme n'est pas une garantie de qualité à 100%.
> C'est la raison pour laquelle il faut réévaluer les compétences.  La survie
> de la population en dépend.  Sans farce.  J'ai vu des choses épouvantables
> dans des tests d'embauche.  Tu as beau te dire qu'ils sont nerveux et tout,
> faut quand même pas exagérer!  Tu leur donne un cas de triage: 2 patients,
> un en ACR, l'autre critique (Fx bilatérale des fémurs, pneumothorax ouvert)
> mais respire et a un pouls.  Pas d'autre ambulance avant 25 minutes, CH à 15
> minutes.  Et qu'est-ce qu'ils font les empaillés?  Ils sautent sur l'ACR et
> laissent l'autre patient là.  Ou ils essaient d'amener les deux....
>
> Alors malheureusement, non ce ne sont pas tous les paramédics qui sortent du
> collège qui sont égaux (et c'est vrai aussi pour toutes les autres
> professions, en passant...).  Et je suis bien content que l'on continue à
> s'assurer que la compétence est bien là quand on les embauchent.  Parce
> qu'un jour ce sont eux qui vont venir me chercher.... Nous avons tous eu un
> confrère de classe que nous ne souhaitions  jamais voir à notre chevet quand
> nous serons malades...Et pourtant, vous savez qu'il a été engagé quand
> même.....
>
> Paramédicalement vôtre,
>
> Sébastien Gagnon, AEMCA
> Paramédic

--- SMU-L
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