Alain et Michelle wrote:

> Ca me fait toujours sourire quand je lit des choses pareils. Il est
> pourtant facile de réorganiser les horaires de travail en tenant compte
> du budget et des périodes de pointes. Pourtant vous attendez toujours
> aprèes le Gouvernement pour règler les problèmes.

Intéressant de voir que la misère et la détresse des travailleurs vous fassent
sourire. Les horaires actuels tiennent effectivement compte des budget octroyés,
et en parti des heures de pointes. Pour ce qui est d'attendre après le
gouvernement pour règler les problèmes, on a pas bien le choix, c'est lui qui les
crées, les gères et décide quand ils sont modifiés. Comme c'est lui qui paie 80%
des factures de transports (65ans et plus, inter-établissement, SAAQ, BS), c'est
un peu difficile de le forcer à faire quoi que ce soit. C'est une des raisons
d'ailleurs que les frais de transports ne sont pas indexés annuellement.

> J'ai étudiez les normes et ratios concernant le nombre d'ambulance versus
> le nombre de population que le MSSS à mis en place il y a belle lurette
> et pourtant j'ai constaté que dans bien des régions les ratios ne sont
> pas comblés.

Et qui décide des ratios? Le ministère.

Qui décide de combler ou non les ratios? Le ministère

> Pourtant j'ai jamais entendu parlé sur cette liste de l'ajout de véhicule
> ou de personnel ou encore de l'établissement d'un nouveau service.
> Conséquence j'imagine d'un système subventionné.

Vous deviez certainement dormir au gaz à l'automne 2000. Cette liste, ainsi que
tous les médias du Québec, ont parlé abondamment d'un conflit de travail des TA
qui demandaient, non pas des salaires ou des conditions de travail, mais bien
plus d'ambulance sur la route pour couvrir la demande accrue d'appel. Le refus
systématique d'en ajouter, cependant, est effectivement une conséquence d'un
système mal subventionné. Après tout, le CH Sacré Coeur paie maintenant du temps
triple à ses infirmières, alors qu'on refuse d'octroyer des quarts à temps et
demi sur les ambulances.

> Peut être alors serait il temps d'abolir les subventions pour un service
> qui de toute manière n'est pas assuré et laisser la gestion pleine et
> entière aux entreprises au niveau de l'établissement des tarifs, gestion
> des resources humaines et logistique.
>

Comme je disais plus haut, comme l'agent qui subventionne est aussi l'agent
payeur, c'est certain qu'il ne laisseras pas aller le contrôle sur ses dépenses.

François parlait de la rémunération des TA sur les 7/14, mais le problème est
plus grave que le fait que les TA ne soit payés que pour la moitié des heures
qu'ils travaillent. Le problème est qu'on a des TA qui dorment 5 heures à chaque
16-18 heures de travail consécutives, pendant 3-4 jours consécutifs, et qu'ils
conduisent une ambulance à 100-120 km/h sur les routes plus ou moins éclairés du
Québec. Et on ne parle pas de la qualité des soins qui peuvent s'en ressentir. La
Santé et la Sécurité des TA, des patients, et de la population en générale, est
l'enjeu du geste posés par les TA.

Les commentaires de M. Vézeau sont prévisible, considérant sa position. Mais pas
nécessairement faux. Cependant, mélanger les demandes des privés avec celles des
Coop demande un flexibilité intellectuelle qui semble un peu difficile pour
certains (pour pas dire la plupart). Quant à la jalousie face aux proprios, c'est
le quotidien de la majorité prolétaires TA face à la minorité bourgeoise des
proprios (non, je ne suis pas communiste).

J'aime bien sa compartimentation des fonctions des gens, bien que ça nécessitent
un petit peu d'ajustement:

>Que les medecins   medecine
On devrait dire "que les médecins guérissent"

>que les proprietaires propris
On devrait dire "que les propriétaire profitent"

>que les t.a. sauve des vie  et cela avec les avantage et desavantage de leur
>situation.
On devrait dire "Que les TA soignent les patients au risque de leur santé
physique et mentale, tout en se faisant manger la laine sur le dos."

Michel amène un bon début de réflexion sur l'universalité des soins. Puisque le
préhospitalier donne des soins médicaux qui sont contrôlés par les MD du
ministère (soit par la DSPAQ d'US ou par les coordonnateurs médicaux des RR) il
faudrait donc voir si les soins préhospitaliers d'urgence ne devraient pas être
inclus dans cette universalité. Pour ma part, ça devrait l'être, et j'entérine
les commentaires de Michel face à ça, et aux soins pouvant être donnés par les TA
dans l'ambulance.

Pour ce qui est de la privatisation en Ontario, le MOHLC à changer le
fonctionnement de leur SMU, ce qui a causé la disparition quasi complète des
privés en Ontario. Plutôt que de subventionnés les privés et quelques services
régionaux, le MOHLC a décidé de "dumper" le préhospitalier dans les mains des
comtés. Ce qui fait en sorte qu'un seul transporteur existe dans le comté, avec
des obligations pour ce qui est du service à donner à la population. Bien
qu'encore à l'étape de rodage, la qualité et l'accessibilité du service s'est
grandement améliorer de façon générale en Ontario, et principalement dans l'est
de l'Ontario qui était desservi par... le privé.

J'aimerais bien faire un "ride along" dans votre service, Mme Poirier. C'est
possible?

Bonne chance à nos confrères de la Montérégie. J'espère que ça fera boule de
neige.

Salutations

Stéphan Gascon

--- S.M.U
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