Sorry to co-subscribers of crosspoting my two emails, but the first one not being reposted I was afraid of a mechanical filter keywords to the title.
Thanks Andreas (and my apologizes) Thanks Geert (for your answer) Regards L./ A. ----- Original Message ----- From: "Louise Desrenards" <[EMAIL PROTECTED]> To: ""spectre"" <spectre@mikrolisten.de> Sent: Wednesday, November 30, 2005 11:30 AM Subject: [spectre] title: raw > Sorry of French. But it is the answer by Jewish French Union for the > Peace -on Finkielkraut sordid interview in Haaretz > ( www.haaretz.com/hasen/spages/646938.html ) > > It is an information as a tribute to our friends as Jewish of the diaspora > with a heart to every people, or Israelian themselves struggling for the > peace in Israel-Palestine -if they cannot identify with Finkielkraut > position on the French riots. > > L. > > > > De : "UJFP" [EMAIL PROTECTED] > > Date : Wed, 23 Nov 2005 22:05:29 +0100 > > Objet : Alain Finkielkraut : l'UJFP répond à son racisme > > Le 23/11/05 > > > > Aux membres et sympathisants de l'UJFP, > > A nos partenaires associatifs, > > Messieurs et Mesdames de la presse, > > > > > > L'UJFP REPOND AU RACISME D'ALAIN FINKIELKRAUT > > > > Le 18 novembre, le supplément hebdomadaire du quotidien israélien Ha'aretz a > publié un reportage de 6 pages sur la France, consacré aux sujets d' > actualité qui secouent actuellement l'hexagone tels les émeutes de banlieue, > l'intégration des jeunes issus de l'immigration, le racisme ou l' > enseignement du fait colonial à l'école publique. Le problème, c'est que ce > reportage n'est autre que un entretien fleuve avec Alain Finkielkraut, > écrivain et « philosophe », avatar de la pire pensée néo-conservatrice. Bien > que ce monsieur se veuille un grand intellectuel, il occuperait plutôt la > fonction de pompier-pyromane de la communauté juive, attisant plus d' > antisémitisme qu'il incite à la réflexion. Il affiche un racisme décomplexé, > profèré désormais à l'état pur. Michèle Sibony, vice-présidente de l'UJFP et > Michel Warschawski, président du Centre d'information alternative de > Jérusalem, ont traduit de l'hébreu de larges extraits de cet entretien. > Notons que l'interview de Finkielkraut a été repris dans la version anglaise > de Ha'aretz, mais tronqué de certains passages, le supplément anglais du > journal ayant enlevé les propos les plus racistes et les plus scandaleuses. > Les affirmations de Finkielkraut ont visiblement abasourdi les journalistes > qui l'ont interrogé à Paris. En effet, ils prennent soin de préciser que les > réponses de leur interlocuteur « n'émanent pas du Front national mais de la > bouche d'un philosophe qu'on considérait autrefois comme l'un des > porte-parole de la gauche française ». Pour les lecteurs capables d' > encaisser des propos particulièrement choquants, vous trouverez cette prose > nauséabonde dans le fichier attaché <Finkieldraut-1> (merci à nos > traducteurs). Pour ceux qui préfèrent se passer d'une lecture > particulièrement éprouvante, vous trouverez ci-dessous quelques morceaux > choisis, révélateurs. > > > > DU RACISME A L'ETAT PUR > > > > D'emblée le titre et les sous-titres choisis par Ha'aretz donnent le ton : > « Ils ne sont pas malheureux, ils sont musulmans », « Si cela ne leur plaît > pas qu'ils rentrent chez eux », « Non à l'antiracisme », « De l'école en > France et des bienfaits du colonialisme ». Finkielkraut commence par > désigner ce qu'il considère comme la cause des récentes émeutes : « Le > problème est que la plupart de ces jeunes sont Noirs ou Arabes et s' > identifient à l'Islam » puis il enfonce le clou « Il est donc clair qu'il s' > agit d'une révolte à caractère ethnico-religieux ». Il continue sa > profession de foi raciste en endossant le rôle de commentateur sportif : > « On nous dit que l'équipe de France est adorée par tous parce qu'elle est > 'black blanc beur', en fait aujourd'hui, elle est 'black black black' ». > Pour lui, les jeunes de banlieue en général auraient « une culture (l'Islam) > qui au lieu de s'occuper de ses propres problèmes recherche un coupable > extérieur (la France) ». Sur les goûts et loisirs de ces jeunes, il s' > interroge : « Quels sont les objets de leurs désirs, c'est simple : l' > argent, les marques, et parfois des filles ». Ailleurs, il raconte le > scénario fictif d'un restaurateur cherchant à recruter : « Imaginez qu'un > jeune de banlieues vienne demander un emploi de serveur, il a l'accent des > banlieues, vous ne l'engagerez pas. Il doit vous représenter, et ceci exige > de la discipline, de la politesse et une manière de parler. » Après avoir > mis en doute leur capacité de discipline et de politesse, le philosophe > déplore l'inhabilité linguistique de nos jeunes concitoyens, désignés comme > immigrés de la seconde ou de la troisième génération : « Prenez par exemple > la langue, vous dites qu'ils sont d'une troisième génération, alors pourquoi > est-ce qu'ils parlent le français comme ils le parlent ? C'est un français > égorgé, l'accent, les mots, la grammaire. » Pour évoquer l'insécurité dans > les banlieues, s'adressant au public israélien, il utilise à dessein un > langage qui renvoie à des pages tragiques de l'histoire juive : les émeutes > seraient pas autre chose que des « pogroms antirépublicains ». Puis, > établissant une comparaison avec l'Intifada palestinienne, il accuse les > parents ou les grands frères de ces jeunes d'avoir eu recours à une > stratégie criminelle : « Eux aussi envoyaient en première ligne de la lutte > les plus jeunes ». Opposant les façons différentes dont la presse française > a réagi face à l'agitation sociale en Allemagne de l'Est après la > réunification et aux récentes émeutes en France, Finkielkraut tonne : « Un > Arabe qui incendie une école c'est une révolte, un Blanc c'est du > fascisme ». > > > > DU COLONIALISME ET DE LA HAINE > > > > Finkielkraut, que rien n'arrête, enchaîne sur les bienfaits du colonialisme > français et regrette que dans les écoles : « On n'enseigne plus que le > projet colonial voulait aussi éduquer, apporter la civilisation aux > sauvages. » Sans doute les ancêtres des « sauvageons ». Quant à l'esclavage, > rien à y redire : « Ce n'était pas un crime contre l'humanité parce que ce n > 'était pas seulement un crime. C'était quelque chose d'ambivalent. » Les > esclaves et leurs descendants apprécieront. Commentant ce que notre pays (la > France) a fait aux Africains, le philosophe affirme « Il n'a fait que du > bien. » Comme on pouvait s'y attendre, en bonne logique Finkielkraut tire à > boulets rouges sur . les antiracistes. D'abord, « cette violence a été > précédé de signes annonciateurs très préoccupants que l'on ne peut réduire à > une simple réaction au racisme français » ou encore « Y voir une réponse au > racisme français c'est être aveugle à une haine plus large : la haine de l' > Occident ». Pour ensuite nier tout court le racisme bien de chez nous et d' > énoncer « le mythe du 'racisme français' ». Enfin, l'antiracisme serait > fauteur de troubles. Les jeunes des banlieues « jouiront du soutien et de l' > encouragement à leur violence antirépublicaine, par le biais du discours > repoussant de l'autocritique sur leur esclavage et le colonialisme. » > Lorsque les journalistes israéliens lui font observer que la France ne > traite pas ces jeunes comme des Français, Finkielkraut feint d'ignorer cette > réalité et se borne à répondre : « Le problème est qu'il faut qu'ils se > considèrent eux même comme Français ». Et pour ce qu'il est de leur > exclusion, ils n'ont qu'à s'en prendre à eux-même : « La question n'est pas > quel est le meilleur modèle d'intégration, mais la possibilité même d'une > intégration pour des gens qui vous haïssent. » Mais la véritable haine > semble être ailleurs. Commentant les crimes de la France vichyste pendant l' > occupation nazie, il raconte comment sa famille a été déporté à Auschwitz. > Pour conclure, toujours en parlant de la France, que « Ce pays mérite notre > haine ». Que ce triste sire ait besoin d'un psychanalyse pour exorciser la > haine qu'il porte en lui est une question d'hygiène personnelle qui ne > regarde que lui. Mais qu'une personne de cet acabit cesse de monopoliser l' > espace médiatique serait une affaire de salubrité publique. Nous espérons > que la presse tiendra compte des dernières dérives racistes d'Alain > Finkielkraut et en tirera les conclusions qui s'imposent. La France compte > beaucoup d'intellectuels de qualité qu'on n'entend pas assez souvent. Le > temps est peut-être venu pour d'autres représentants de l'intelligentsia, > plus digne qu'Alain Finkielkraut, d'occuper dans l'espace public la place > qui leur revient. > > > > REPONSE DE L'UJFP > > > > A propos de véritables représentants de l'intelligentsia, nous vous > proposons un texte écrit par l'un d'entre eux, que vous trouverez dans le > fichier attaché <Rudolf-13>, intitulé « De la peur de penser à l'imbécillité > politique » ; il s'agit d'un court article de Rudolf Bkouche, professeur > émérite à l'Université des Sciences et Techniques de Lille et membre du > Bureau national de l'UJFP. Il constitue une réponse aux divagations racistes > d'Alain Finkielkraut dans les pages de Ha'aretz. Outre un sursaut > déontologique de la presse écrite et électronique qui doit faire attention à > qui elle ouvre ses colonnes et ses antennes, d'autres institutions doivent > également opérer les réajustements qui s'imposent. Celles de la communauté > juive, par exemple. Si le CRIF et les associations qui lui sont proches se > soucient de leur propre image et de leur respectabilité, il est grand temps > qu'elles se séparent d'un de ses porte-parole officieux, devenu fort > encombrant. La conclusion de l'article de Rudolf Bkouche représente une > belle leçon pour Alain Finkielkraut et ses semblables, mais aussi pour les > citoyens de bonne foi qui éprouvent un certain désarrois devant la violence > et l'injustice ambiantes : > > « Finkielkraut oublie pourtant un point fondamental du débat, et en cela il > s'est placé hors de l'héritage des Lumières. Les deux siècles qui nous ont > précédés ont conduit à transformer l'idée de révolte en la belle idée de > révolution, c'est-à-dire en l'idée de transformer le monde. Aujourd'hui où > l'idée de révolution semble morte, ne reste que la révolte ou la jacquerie > pour s'exprimer, les récentes violences en France nous le rappellent. Il est > alors nécessaire de rappeler que ces violences sont la réponse à une > violence plus forte, qui n'est plus la seule violence d'Etat, mais qui est > la violence du capitalisme mondialisé. C'est alors l'idée de révolution > qu'il faut reconstruire. C'est en cela que l'on peut retrouver la tradition > libératrice des Lumières. » > > > > Richard WAGMAN > > Président > > > > Union juive française pour la paix (UJFP) > > 21 ter, rue Voltaire > > 75011 PARIS > > > > Tél. : 01 42 02 59 76 > > Fax : 01 42 02 59 77 > > > ======================================== > > More a selcted Press review of no alternative infos regarding the guys who > made the riots and actually staying arrested for the most of them. > > 1. The first prosecution questioning the police on the death of the two arab > muslim boys which started the riots ( Please note that was November 3rd ) > Quote: > Clichy-sous-Bois : un policier aurait signalé que des adolescents > pénétraient sur le site EDF > LEMONDE.FR | 03.11.05 | 16h10 . Mis à jour le 04.11.05 | 08h22 > www.lemonde.fr/web/article/0,[EMAIL PROTECTED],[EMAIL PROTECTED],0.html > > 2. And strangely the access of the following article (see the abstract) is > now to be payed in the same newspaper, even other articles published same > day but on other subjects are still in free access... > > " They are French, they are 16-17 years old, labor fathers or unemployed > persons, more or less extended beyond mothers, average results at the > school. And they are, for the great majority of them, strangers of the > justice. The minors summoned within the framework of the recent urban > violence in Ile-de-France do not correspond to the profile described by the > Home Office, that of "naughty boys" among which " 80 % " would be known for > facts of crime. The police bases itself certainly on the file of the noticed > malpractices ( STIC ), whom all does not result in judicial procedures. " > > > Article publié le 26 Novembre 2005 > Par Nathalie Guibert > Source : LE MONDE > Taille de l'article : 993 mots > > La majorité des mineurs présentés aux juges étaient « inconnus » des > tribunaux > > Ils sont français, ils ont 16-17 ans, des pères ouvriers ou chômeurs, des > mères plus ou moins débordées, des résultats moyens à l'école. Et ils sont, > pour la grande majorité d'entre eux, inconnus de la justice. Les mineurs > déférés dans le cadre des récentes violences urbaines en Ile-de-France ne > correspondent pas au profil décrit par le ministère de l'intérieur, celui de > « racailles » dont « 80 % » seraient connus pour des faits de délinquance. > La police se fonde certes sur le fichier des infractions constatées (STIC), > dont toutes ne débouchent pas sur des procédures judiciaires. > http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=924536 > > As last week it was still in the tittles in this page below - same front > article online: > > To see my quote to the Fr list (nettime-fr and nettime-fr-raw) last week: > > > www.lemonde.fr/web/article/0,[EMAIL PROTECTED],[EMAIL PROTECTED],0.html > > Quote N°1: > > En encart: > > CHIFFRES > > Du 29 octobre au 18 novembre, selon le dernier bilan établi par la > chancellerie, 3 101 personnes ont été mises en garde à vue à la suite des > violences urbaines, 135 informations judiciaires ont été ouvertes, 562 > majeurs incarcérés (dont 422 déjà condam- nés à des peines de prison ferme) > et 577 mineurs ont été présentés aux juges des enfants (dont 118 ont été > placés sous mandat de dépôt). > > MODE D'EMPLOI > > En cours de procédure, le juge des enfants peut ordonner un placement > provisoire, un contrôle judiciaire, une détention provisoire ou une liberté > surveillée. Lors du jugement, en dehors d'une peine, le mineur peut faire > l'objet d'une mesure éducative (une admonestation, une remise à parents, un > placement ou une mesure de réparation). > ------------------ > > Quote N°2: > > La majorité des mineurs présentés aux juges étaient "inconnus" des > tribunaux > LE MONDE | 25.11.05 | 14h07 . Mis à jour le 25.11.05 | 14h23 > > > Extract > > Ils sont français, ils ont 16-17 ans, des pères ouvriers ou chômeurs, des > mères plus ou moins débordées, des résultats moyens à l'école. Et ils sont, > pour la grande majorité d'entre eux, inconnus de la justice. Les mineurs > déférés dans le cadre des récentes violences urbaines en Ile-de-France ne > correspondent pas au profil décrit par le ministère de l'intérieur, celui de > "racailles" dont "80 %" seraient connus pour des faits de délinquance. > > La police se fonde certes sur le fichier des infractions constatées (STIC), > dont toutes ne débouchent pas sur des procédures judiciaires. Mais > éducateurs et magistrats soulignent qu'ils n'ont pas eu affaire, ces > dernières semaines, au lot commun des mineurs présentés à la justice : il > s'agit, cette fois, de jeunes rencontrant plutôt moins de difficultés > familiales et davantage scolarisés. La majorité d'entre eux sont inscrits > dans des formations professionnelles, souvent en apprentissage. > > A Bobigny, sur 89 mineurs présentés au tribunal dans le cadre des violences, > 37 étaient "connus" au plan pénal ou civil, une dizaine d'entre eux > bénéficiant d'une mesure de protection de l'enfance. A Créteil, parmi 77 > mineurs déférés mi-novembre, 15 seulement étaient connus par la protection > judiciaire de la jeunesse (PJJ). A Nanterre, sur 41 mineurs, 22 étaient > "inconnus en délinquance", alors que 13 faisaient l'objet d'une prise en > charge dans un cadre pénal. A Pontoise, 9 des 42 adolescents présentés > étaient suivis par la PJJ. > > Le noyau dur des mineurs délinquants n'a pas été impliqué dans les émeutes, > ou bien n'a pas été pris par la police. La direction de la PJJ de la > Seine-Saint-Denis a constaté que ses foyers étaient restés très tranquilles. > "Certains des participants aux violences étaient motivés par la haine et > l'envie d'en découdre, mais il y avait aussi une dimension ludique dans tout > cela", estime Régis Lemierre, du service éducatif auprès du tribunal (SEAT) > de Nanterre. Loin de toute revendication politique ou sociale, "la > génération "game boy" a agi comme dans un monde virtuel : il y avait les > copains, ça brûlait de partout, c'était fascinant", précise-t-il. (...) > > Nathalie Guibert Article paru dans l'édition du 26.11.05" > > (...) > > ---------------------- > > L. > > > > ______________________________________________ > SPECTRE list for media culture in Deep Europe > Info, archive and help: > http://coredump.buug.de/cgi-bin/mailman/listinfo/spectre > > > ______________________________________________ SPECTRE list for media culture in Deep Europe Info, archive and help: http://coredump.buug.de/cgi-bin/mailman/listinfo/spectre