Open review of the tribute to Jean-Paul Dollé in La RdR http://translate.google.com/#
/ ***** Recension de l'hommage à Jean-Paul Dollé dans La RdR (à suivre) / à ce jour, avec des présentations / et l'adaptation des notices biographiques par A. G. C. ************************************************************************************ / http://www.larevuedesressources.org/spip.php?mot1068 ********************************************************************************** / ______ ===> Hommage à Jean-Paul Dollé : 10. "Question où de Sartre il n’y eut que le silence". Roland Castro. Hommage / La règle du jeu (2011) Le 13 mai 2011 par Roland Castro -- Présentation Marx et Freud chez les maoïstes : une affaire de famille française. Que Roland Castro situe Marx et Freud dans son hommage à Jean-Paul Dollé est déterminant, mais externe de la famille maoïste malgré leurs proximités. Comme Roland Castro connut à la fois le maoïsme indépendant d’Althusser mais la psychanalyse avec Lacan, il est bien placé pour savoir que Jean-Paul Dollé s’il fut aussi indépendant comme maoïste, il le fut également comme freudien. [ ... ] http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article1997 ______ ===> Hommage à Jean-Paul Dollé : 9. Haine de la pensée - en ces temps de détresse. IV. Un se divise en deux : (...) Extrait in extenso du 4è chapitre de l'ouvrage / coll. Philosophie, éd. Hallier (1976), Médiations Denoël Gonthier (1978) Le 11 mai 2011 par Jean-Paul Dollé -- Présentation Comment le capitalisme sorti d’Europe qui n’est qu’un « petit bout de l’Asie », comme la Macédoine d’Alexandre et de son professeur Aristote n’était qu’un petit bout de la Grèce, tend-il à la conquête de la planète, comme l’armée d’Alexandre allant coloniser l’Asie telle la totalité du monde antique ? Et si la philosophie n’était pas ce qui apaise mais ce qui met en guerre ? Cette violence ne peut s’exprimer que dans la transe. Jean-Paul danse, « Danser ! pour ne pas faire la guerre », c’est le surréalisme, qui de l’horreur de la grande guerre quand il veut dévoyer l’arrivée de la suivante, DANSE — avec l’incroyable énergie de la passion de vivre, danser en masse, bien plus, qu’aussi terrible que le bruit et la fureur de la guerre qui tue en masse, la danse plus forte que la guerre, pour l’empêcher. Quand Breton lance le cri du surréalisme : c’est ça — me dit-il. Dans le capitalisme qui nous inclut, dans la philosophie qui inclut le penseur, DANSONS ! pour annihiler la puissance maître. Tel le discours, savant autocritique retournant à l’expression primitive, quand sa voix incluse dans la philosophie crée sa musique comme improvise, sans contresens sur les référents contre lesquels il instruit, au contraire les révélant à la façon de Dollar Brand Abdullah Ibrahim dans le jazz, quand il actualise l’orchestre sous le seul piano solo de son album African Piano. Plus que Kerouac Sur la route, c’est l’incantation de la composition de Ma part d’ombre, quand James Ellroy ressuscite les États-Unis de l’après guerre, un mur de graffitis où sa mère a disparu comme dans une toile de Pollock, pour l’y retrouver vivante. Beaucoup de choses ont changé qui avaient changé, « les ouvriers, la campagne, etc. », et pourtant les catégories aveuglantes sont là, ne cessant de se reproduire et de se renouveler. Le livre vit. http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article1994 ______ ===> Hommage à Jean-Paul Dollé : 8. Bernard-Henri Lévy recense "Haine de la pensée". Recension / La Règle du jeu (2011), Nouvel Observateur (1976) Le 10 mai 2011 par Bernard-Henri Lévy -- Avec un extrait de l'article en présentation « [ ... ] De sorte qu’aujourd’hui, dans Haine de la pensée, il peut dénoncer avec brio quelques uns des poncifs contemporains. Par exemple l’idée d’une « crise » du mode de production capitaliste : qui dit crise dit contradictions ; or les contradictions ne tranchent plus guère dans ce vaste chantier d’indifférence qu’est devenue l’économie de Marché. Par exemple aussi les pesantes dissertations sur les classes et les luttes de classes : qui dit classe dit antagonisme ; or l’antagonisme tend à se fondre dans ce monde flasque et mou que le Capital a dévasté. Ou encore les vertueuses indignations des humanistes contre les technocrates : les uns et les autres sont, au même titre, les serviteurs blêmes et décervelés d’un univers désenchanté et consumé par la technique. Première thèse de Dollé : dans le grand froid boréal qui pétrifie le monde moderne, le capitalisme n’est rien d’autre que la réalisation du nihilisme. [ ... ] » B.-H. L. (Extrait de l’article) Lire aujourd’hui la recension de Haine de la pensée de Jean-Paul Dollé par Bernard-Henri Lévy, particulièrement inspiré par l’ouvrage, au point que son décryptage soit une performance sur la langue des concepts et des références prédictibles, dans un ressenti aigu et lucide, suggère en même temps que L’inhabitable capital forme un triptyque philosophique, dans un renversement réversible de Haine de la pensée, articulés autour de la fenêtre centrale qui serait Le territoire du rien — de la perte révolutionnaire moderne au renouveau sur le fond des révolutions qui adviennent. http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article1993 ____ ===> Hommage à Jean-Paul Dollé : 7. La cité et les barbares. Extrait de l'article in extenso / Le Philosophe chez l'architecte, Lieux dits, Descartes et Cie (1996). Le 9 mai 2011 par Jean-Paul Dollé -- Présentation Qu’est-ce qu’un barbare, sinon la question de la révolution urbaine, somme toute, si l’on suit Jean-Paul Dollé, dans son parcours activiste personnel entre existence et connaissance, entre singulier et universel, et le passage, et la façon dont intégrant sa propre vie il fait acte de philosophie ? Dans cet article, un discours philosophique au propre sens de son énoncé, de son contenu, et de sa destination critique parmi ses interlocuteurs, Jean-Paul Dollé se livre à une petite anthropologie historique de la ville, depuis la cité grecque qui a marqué la nôtre, et rappelle les oppositions ou contradictions qui traversent son fait de formes et de culture, en évolution. Jusqu’aux métropoles modernes qui, de nos jours, tendent à la généralisation urbaine du monde. Il y remarque un grand absent, une sorte de trahison de la ville moderne contre ce qu’elle a promis, où au contraire elle a légitimé l’insoumission à ses règles — qui ne sont pas forcément la loi quoique pouvant y être réductibles, et parfois contradictoires avec la loi (tout dépend du moment de la constitution et de l’administration politiques), — le grand absent toujours : la réalité de la vie pour tous. A fortiori "pour tous" quand l’urbanité est le moyen de vivre qui tend à se réaliser à l’échelle planétaire pour l’humanité. Ici, il statue clairement sur l’engagement de la responsabilité philosophique appliquée à l’impensé de la ville, particulièrement imputable à Heidegger, du fait de la notoriété incontestable de sa pensée de l’être et de la technique, dont l’auteur qui le déplore, dans un même mouvement dialectique entre les détails et les détails et l’ensemble de son histoire, salue pourtant la philosophie quoique cette omission l’entache, mais bien plus largement, sauf à de rares exceptions près (la sociologie urbaine de Henri Lefebvre et les situationnistes, "bien sûr" les surréalistes, et des détails chez Merleau-Ponty), qui dénonce l’exclusion du langage commun, sans lequel le social ne peut avoir lieu ni se communiquer, et par conséquent exclut que la démocratie ait lieu. À l’évidence, ce texte qui se trouve dans un recueil collectif doit être une contribution à un colloque, puisque l’auteur paraît à plusieurs reprises s’adresser à un auditoire complice des références citées, ou une conférence devant des élèves, et il se donne à lire comme si nous l’écoutions. La conclusion est telle qu’elle situe la violence, et dans la violence (la question de vie ou de mort étant celle du choix existentiel qu’il s’agisse des individus ou de la société) le sens des mouvements de libération sociale qui secouent radicalement le monde arabe actuel... entrevu dès 1996 ! Ce qui est inouï, chez Dollé, c’est l’intégration de toute la philosophie comme du marxisme "scientifique" non réductible à la méthode --- puisque loin de le reproduire il en innove une réflexion trans-historique. Il n’y a pas chez lui d’antagonisme, sauf contre la servitude, pour la joie d’être au monde intelligent et sensible avec les autres, le temps de passer sur terre, que de la pensée qui se discute et se forme âprement de toute la philosophie, à l’instar du social tel qu’il le conceptualise. Le problème de l’utopie serait celui de la forme du social égale — dans tous les sens du terme — à celle du monde urbain. http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article1992 ____ ===> Hommage à Jean-Paul Dollé. 6. L’insoumis, vies et légendes de Pierre Goldman. II. (...) Les étudiants révolutionnaires. Extrait du chapitre II. pp. 39-45/45/... / Documents, Grasset (1997) Le 7 mai 2011 par Jean-Paul Dollé -- Avec une citation de l'auteur en présentation « Mais, en pleine guerre d’Algérie, Camus a déclaré préférer sa mère à la justice. Quel choc pour ceux qui ne peuvent imaginer que la justice ne soit pas aimable, et qu’existe un conflit entre elle et l’amour ! (...) C’est la première faille dans la construction intellectuelle de Goldman. Sartrien métaphysiquement, camusien éthiquement. Solidaire dans le combat mais solitaire quant aux raisons du combat.» http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article1991 ____ ===> Hommage à Jean-Paul Dollé : 5. "Jean-Paul Dollé, témoin lucide" par Josyane Savigneau. Pierre Goldman. Recension / Le Monde (1997) Le 6 mai 2011 par Josyane Savigneau -- Présentation 24 octobre 1997, la troisième commémoration décennale de 1968 approche, Josyane Savigneau recense à plus d’un titre, dans Le Monde des livres, l’essai que constitue la biographie raisonnée de Pierre Goldman par Jean-Paul Dollé, juste parue aux éditions Grasset. L’insoumis, vies et légendes de Pierre Goldman est un ouvrage dont nous publierons par ailleurs un extrait, dans le cadre de cet hommage. http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article1984 ____ ===> Hommage à Jean-Paul Dollé : 4. L’Inhabitable capital. VIII. Nihilisme et maladie - IX. Les deux nihilismes. Extrait des chapitres VIII. et IX. in extenso / éd. Lignes (2010) Le 3 mai 2011 par Jean-Paul Dollé L’Inhabitable capital (Crise mondiale et expropriation) est un jeu de mot grinçant à tous les titres du dernier essai publié par Jean-Paul Dollé, en mars 2010, aux Nouvelles éditions Lignes. L’ouvrage kénotique d’un philosophe activiste si bon vivant qu’il ne chercha pas la réalisation de son confort ni de sa joie dans le luxe est peut-être un testament, puisque l’auteur vient de mourir un an après avoir publié ce livre, le dernier. Le texte informe particulièrement l’actualité philosophique critique de la fin des sociétés de l’économie politique, et critique de l’absence de rapport du capitalisme à l’existence, mais encore critique du réformisme et des expériences participatives, et peut-être même autocritique, tandis qu’il restitue un bilan désastreux de la citoyenneté post-politique dans la "citadinité" — concept extrait du livre — contemporaine. http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article1986 ____ ===> Hommage à Jean-Paul Dollé : 3. Entrevue sur l’institution. La parole errante. Vidéo / La parole errante (2009) Le 30 avril 2011 par Stéphane Gatti -- Présentation « 5 fois rien ou le parti pris de la répression par les partis politique de gauche et de droite sur les questions urbaines », entrevue avec Jean-Paul Dollé sur le retournement institutionnel en bio-pouvoir de la politique urbaine des banlieues, a été réalisé par Stéphane Gatti avec Pierre-Vincent Cresceri dans le cadre de la manifestation commémorative du cycle de 1968-1969, organisée par La Parole errante Armand Gatti à La maison de l’arbre, à Montreuil, du 20 novembre 2008 au 9 juillet 2009. Sous le titre Comme un papier tue-mouches dans une maison de vacances fermée l’exposition présentait une recension quasiment exhaustive d’exemplaires originaux et reproduits à l’époque, documents, journaux, bulletins, dazibaos, affiches, tracts, films, des actes du mouvement en l’état des différentes tendances des groupes à partir de mai 1968, ainsi que des entretiens filmés pour mémoire des faits, et bilans édifiants des suites, avec d’anciens militants ou personnalités activistes parmi ceux qui avaient animé ses heures, advenus dans la société transformée quarante ans plus tard. La fondation, l’objet, et le développement post-activiste de l’unité pédagogique d’architecture UP6 (aujourd’hui l’École nationale supérieure d’architecture Paris-La Villette), à laquelle dès sa création Jean-Paul Dollé concourut comme professeur en sociologie et en philosophie, et comme chercheur dans les sciences humaines appliquées à la ville, sont envisagés dans ce cadre. D’abord à l’avant garde de l’engagement de la politique sociale de la ville, avec une participation à la recherche pour des projets comme "Banlieue 89", lancé par Roland Castro et Michel Cantal-Dupart, avec Jean-Paul Dollé, les protagonistes mêmes ne tardèrent pas à évaluer la désertion du pouvoir autrement qu’en termes de circulation, de répression, ou de marché. 5 fois rien, c’est-à-dire 5 projets pour intégrer une société urbaine émergente qui successivement tournèrent court... http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article1983 ____ ===> Hommage à Jean-Paul Dollé : 2. Le singulier et le pluriel. Hélène Bleskine. Paris en mai. Hommage / inédit Le 29 avril 2011 par Hélène Bleskine -- Présentation « Tel que je l’imagine, par des liens entre l’architecture et l’écriture dans la ville, " l’intime du cerveau " décrypterait des itinéraires, des manières personnelles de regarder, de découvrir, de raconter ce qui provoque des émotions. Qu’est-ce qu’une émotion en architecture, qu’est-ce qui se passe comme événement dans la ville, qu’est-ce qui incite à l’étonnement ? » Ce livre* d’Hélène Bleskine, pour entrevoir le singulier et le pluriel de l’amitié en partage avec Jean-Paul Dollé, dans la scénographie quotidienne de la ville. Mais bien davantage, la subtilité intime et séduisante de son amitié, toujours en devenir sensible et intelligent, avec les femmes. http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article1982 ____ ===> Hommage à Jean-Paul Dollé : 1. De l’acédie. Du soin qu’on donne à un mort. Bruno Queysanne. Hommage / inédit Le 28 avril 2011 par Bruno Queysanne -- Présentation Jean-Paul Dollé a quitté la vie dans la nuit du 1er au 2 février 2011. Nous remercions Bruno Queysanne, historien et philosophe, chercheur, activiste de la connaissance, instigateur de l’intégration des sciences humaines dans l’enseignement de l’architecture et de l’urbanisme, et camarade de Jean-Paul Dollé, de nous avoir accordé la publication de son bel hommage en miroir de la philosophie de son ami, prononcé le 25 mars à Paris, lors du vernissage de l’exposition dédiée à Jean-Paul par le collège et l’administration de l’école que ce dernier avait contribué à créer et à promouvoir, avec Roland Castro et d’autres : l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-La-Villette. Où Jean-Paul Dollé avait enseigné comme professeur et poursuivait son activité pédagogique comme professeur émérite. http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article1979 ____ * Jean-Paul Dollé Note biographique http://www.larevuedesressources.org/spip.php?auteur2175 Bibliographie http://www.editions-lignes.com/_Dolle-Jean-Paul_.html ____ * Bruno Queysanne http://www.larevuedesressources.org/spip.php?auteur2165 * Hélène Bleskine http://www.larevuedesressources.org/spip.php?auteur2169 * Stéphane Gatti http://www.larevuedesressources.org/spip.php?auteur1239 * Josyane Savigneau http://www.larevuedesressources.org/spip.php?auteur2170 * Bernard-Henri Lévy http://www.larevuedesressources.org/spip.php?auteur2170 * Roland Castro http://www.larevuedesressources.org/spip.php?auteur2188 ____ Remerciements : Bruno Quesanne, Hélène Bleskine, Stéphane Gatti, Josyane Savigneau, Roland Castro, Bernard-Henri Lévy, Gilles Herzog Les éditions Descartes et Compagnie, Les éditions Lignes, Les éditions Grasset, La règle du jeu, La parole errante http://www.editions-lignes.com/ http://www.grasset.fr/textes/accueil.htm http://www.editions-descartes.fr/ http://laregledujeu.org/ http://www.lemonde.fr/ http://hebdo.nouvelobs.com/ http://www.castrodenissof.com/ http://la-parole-errante.org/ Respect à Jean-Edern Hallier http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Edern_Hallier ____ A. G. C. http://www.criticalsecret.com/aliette_g_certhoux_and_criticalsecret.html http://www.criticalsecret.com/ http://www.larevuedesressources.org/ -- ----- ______________________________________________ SPECTRE list for media culture in Deep Europe Info, archive and help: http://post.in-mind.de/cgi-bin/mailman/listinfo/spectre