Bonjour,

Je ne sais pas si c'est en rapport avec des données cartographiques, mais ça mérite d'être signalé.

Samy

PS : j'en profite pour savoir s'il y a des saône-et-loiriens dans la salle, je me sens un peu seul parfois... On n'a toujours pas toutes les routes et rues, même dans les villes les plus importantes. J'vous raconte pas au fin fond du Charolais, ving'ieu... C'est le désert.


Extrait de l'édito du Journal du Département de Saône-et-Loire :

Open data, pour la libre circulation des données

À l’heure des réseaux sociaux virtuels, à l’heure de Wikipédia la fabuleuse encyclopédie planétaire nourrie par les internautes, à l’heure aussi de Wikileaks qui publie des informations jugées jusque-là confidentielles, le monde relève le défi de la liberté de publication et de la transparence sur les données. C’est dans cette aventure que nous nous lançons aujourd’hui, en Saône-et-Loire, par l’opération Open data. Nous allons ainsi rendre publiques les informations d’une grande fiabilité et d’une grande précision détenues par le Conseil général. Statistiques, études, enquêtes… en possession des élus et de l’administration, elles seront désormais disponibles pour tout citoyen, à titre personnel ou professionnel, stimulant ainsi les projets et les initiatives de tout un chacun. Certaines informations intéresseront le plus grand nombre. D’autres ne serviront qu’à quelques-uns. Toutes favoriseront la créativité, l’innovation, l’ambition, l’excellence. Mieux ! Ces éléments — par exemple, sur le prix du foncier, la qualité de l’air ou de l’eau — pourront être commentés, ce qui nous aidera à améliorer les politiques, les dispositifs, les relations de l’institution avec les habitants. Pourquoi agissons-nous ainsi ? Eh bien, parce qu’à l’heure du net, nous ne pouvons plus faire de la politique et nous ne pouvons plus gérer les affaires publiques comme à l’époque de nos grands-parents où l’information était l’affaire exclusive de ceux qui dirigeaient. La grande gageure de la démocratie participative aura été de favoriser la connaissance des citoyens sur des projets qui les concernent en premier lieu mais qui, jusque-là, se discutaient à quatre ou cinq dans le bureau d’un ministre ou d’un maire : ce temps-là est heureusement révolu. L’ouverture des données publiques est le prolongement d’une démocratie de la participation. Des expériences existent dans d’autres pays du monde, les États-Unis en tête, puisque Barak Obama avait fait de la libération des données de l’administration américaine un axe de sa campagne électorale. Des projets analogues existent dans quelques pays d’Europe comme au Royaume-Uni, en Finlande et en Belgique. En France, une ordonnance de 2005 institue le droit de réutilisation des données publiques y compris à des fins commerciales. Derrière Paris, l’agglomération de Rennes, quelques villes souhaitent s’engager dans cette expérience : comme Bordeaux, Montpellier ou Marseille. Quant à nous en Saône-et-Loire, nous avons choisi de prendre le train de la modernité, de la liberté et de la transparence. Ici, on n’a peut-être pas de pétrole, mais on a des données ! À la fin de l’année, elles seront aussi les vôtres.

Arnaud Montebourg, président du Conseil général de Saône-et-Loire

Saône-et-Loire info
N° 27 · MAI 2011 · LE JOURNAL DU DÉPARTEMENT DE SAÔNE-ET-LOIRE

_______________________________________________
Talk-fr mailing list
Talk-fr@openstreetmap.org
http://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr

Répondre à