On Thu, 11 Aug 2011 13:17:24 +0200, Pieren <pier...@gmail.com> wrote:
> 2011/8/11 Pierre Quenee 
>  Les chemins de randonnées sont (généralement) assis sur du
> domaine public. Il va de soi que mettre un peu de peinture rouge sur
> le parcours d'un chemin public ne donne aucun de droit de propriété
> à celui qui le fait, et de plus ne lui donne aucun droit sur la
> capacité que tout un chacun a de l'emprunter de le suivre, de ne pas
> le suivre ou ... de le cartographier.  
> 
> Eh non. Tu confonds le droit lié à l'oeuvre et le droit du sol où
> se trouve l'oeuvre. Si je pose un CD des Pink Floyd au milieu d'une
> place publique, ça ne met pas les chansons des Pink Floyd dans le
> domaine public pour autant. Quelqu'un pourra dire "j'ai vu ce CD sur
> cette place" mais il ne pourra pas le reproduire, le publier sur
> internet ou le revendre en changeant juste la couleur de la jaquette.
>   Et comme en droit Français l'équipement s'incorpore au fond ...
> la peinture dès qu'elle est appliquée devient la propriété du
> riverain propriétaire.
> 
> Bon, je ne crois pas que la FFRP cherche à protéger la peinture
> qu'elle utilise le long des itinéraires... mais bien le travail
> qu'elle fournit en amont en définissant ces itinéraires, en créant
> ou maintenant les chemins et en aval, la publication de cartes et
> livres pour se financer.
>    La question dans ce cas est : a t'on le droit en parcourant un
> tel chemin d'en effectuer un levé au GPS, ou d'en relever par photo
> aériennes (autorisées) les traces ? 
> 
> Évidemment oui. Et personne ne consteste ce droit pour OSM.
>   En rédigeant cette note, il me vient à l'esprit que nous sommes
> quelque part dans la même problématique que pour la copie
> d’œuvres protégées par le droit d'auteur. Est il interdit
> formellement d'informer de l'endroit ou on peut trouver ces œuvres ?
> (Lien de téléchargement par exemple).
> 
> Un GR n'est pas un "endroit où se trouve une oeuvre" mais "un
> itinéraire qui est considéré par la jurisprudence comme une oeuvre
> de création en tant que tel". On peut ne pas être d'accord avec
> cette jurisprudence mais c'est comme ça.
>    Si une collectivité, une association installe un panneau
> d'information sur le domaine public, il est à mon avis tout à fait
> possible de le cartographier (calcul d'une coordonnées qui devient de
> fait votre travail - contribution) avec mention sommaire de ce que
> représente le panneau. Vous pouvez le photographier, (droit à la
> copie privée), vous ne pouvez évidemment pas sans autorisation le
> reproduire - dans une publication, ou le dupliquer avec ou sans
> transformation.
> 
> Comme on parle ici d'OSM, on parle surtout de reproduction, de
> redistribution et aussi d'usage commercial.
>   En ce qui concerne donc les chemins de randonnées, leur nom et
> leur numéro seraient déposé ... soit. Mais ERDF, SNCF le sont
> aussi. Quand je prends le train avec mon GPS, j'enregistre un parcours
> pas tres précis mais qui me permets, conjugués avec d'autres moyens
> d'établir un itinéraire (relations) que je n'aurais pas copié à
> partir d'une carte privé (c) ou d'indication appartenant à la SNCF.
> 
> C'est plus compliqué que ça. En plus, les entreprises que tu cites
> ont changé de statuts dans les récentes années et la propriété
> des infrastructures est maintenant séparée dans des entités
> publiques ou semi-publiques à part et qui continuent d'exercer un
> monopole (peut-être plus pour longtemps). Un meilleur parallèle avec
> la FFRP pourrait se faire avec les réseaux de bus opérés par des
> entreprises privées puisqu'eux aussi empruntent le domaine public
> (les routes/rues) mais protègent tout ce qu'ils considèrent comme
> les oeuvres de création (voir la polémique récente sur les cartes
> de la RATP ou les entreprises qui refusent de libérer les horaires
> alors qu'elles ont des délégations de service public).
>    
> Si je lis sur le terrain GR 999 , PR 7, X ou Y dans un endroit
> public, ou visible de l'endroit public, le principe actuel de la
> cartographie OSM me permet de le mentionner à l'endroit ou je l'ai
> repéré.  
> 
> Non. Comme avec mon exemple du CD, tout ce qui est visible dans le
> domaine publique n'est pas automatiquement libre de droit.
>   La possession d'un relevé GPS ou de photos géoréférencées
> étant une preuve de non copie d'un document protégé.
> 
> Tu peux décrire une oeuvre sans la reproduire. Tu as le droit de
> dire qu'à tel endroit, tu as vu un sigle GR. Le droit d'auteur est
> même suffisament flexible pour t'autoriser à publier une photo avec
> un sigle GR dessus, à condition de ne pas en faire une partie
> importante de ton oeuvre. Mais si ici, on parle de reconstituer
> l'ensemble des panneaux de telle manière que l'itinéraire soit
> reconstitué, ton but devient clairement celui de reproduire l'oeuvre
> originale, ce qui ne peut se faire sans autorisation.
>    
> 
>  De ce fait la création d'une relation GR ou PR xxx est possible si
> il existe suffisamment d'éléments de terrain permettant de la
> constituer.
> 
> Non. Ce n'est pas parce qu'il existe des moyens de reconstituer
> l'oeuvre avec des signes sur le domaine public que cette oeuvre
> devient automatiquement publique. Un autre exemple pour convaincre :
> on trouve de nombreuses oeuvres artistiques sur le domaine public
> (statues, sculptures). Ces oeuvres ne sont pas pour autant libres de
> droits. Même la photo du président de la république présente dans
> chaque mairie génère des droits d'auteur pour le photographe qui l'a
> prise.
>   
>  Comme proposé, la constitution de parcours de libre randonnée
> propre à OSM France indiquant explicitement les mentions de
> numérotations visibles sur le terrain (D 23, C 8, GR 32 , marque de
> peinture, flèches...)
> 
> Rien n'empêche quelqu'un de créer ses propres itinéraires
> effectivement... à condition qu'ils soient vraiment différents des
> GR existants. Sinon, c'es de la contrefaçon.
> 
> Pieren
> 
> Links:
> ------
> [1] mailto:pierre.que...@sfr.fr

Je comprends la théorie.

Mais en pratique autant sur des longs itinéraires il est relativement
faisable de trouver des itinéraires différents, autant en montagne sur
des itinéraires relativement courts il n'y a pas 36 solutions pour aller
d'un point A à un point B. Du coup ça voudrait dire "le premier qui a
dit "c'est à moi" a gagné, les autres peuvent aller se coucher" Les
autres n'auraient aucune chance de jamais pouvoir référencer ce chemin
un jour même s'il est évident qu'il a un intérêt intrinsèquement.

Je serais assez curieux de voir les jurisprudences sur ces histoires
d'itinéraire = propriété intellectuelle pour voir jusqu'à quel niveau ça
s'applique. Quelqu'un de bien renseigné aurait un lien?



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