Le 06/04/2012 20:22, Philippe Verdy a écrit :
C'est bien dommage car on peut mapper des surfaces quand elles sont
désignées comme parkings. Mais si on essaye de fermer une zone de type
highway, pour l'instant c'est toujours considéré comme uniquement une
ligne de contour (que ce soit fait dans un seul way ou dans plusieurs
au sein d'une relation de type highway).

Effectivement cela vient d'une ambiguïté du modèle OSM, qui ne
différencie pas formellement les lignes des surfaces, mais suppose que
ce sont les autres tags qui permettront de faire la distinction. Pour
un type highway, c'est toujours une géométrie de type ligne qui est
prise en compte. Même quand on essaye de lever l'ambiguïté en marquant
area=yes, les moteurs de rendu n'en tiennet pas compte, ou en mettant
cela dans une relation de type=multipolygon (qui normalement ne
devrait être QUE de type surface, au contraire de
type=multilinestring) selon les normes GIS (Well-Known Text).

Bref l'ambiguïté doit être levée lorsqu'on convertit le modèle OSM
simplifié en modèle GIS (par exemple avec osm2pgsql, le principal
outil utilisé ensuite par les moteurs de rendus qui s'appuient sur le
modèle GIS normalisé et non le modèle OSM trop basique) : ce sont les
tags présents qui indiquent comment convertir un way ou une suite de
ways soit en MultiLineString ou LineString (linéaire), soit en
MultiSurface ou Surface.

AMHA, tu fais confondre le modèle GIS (ref nécessaire) et les normes OGC (http://fr.wikipedia.org/wiki/Open_Geospatial_Consortium). J'ai passé dernièrement qques dizaines d'heures à rendre compatibles (erreurs Self Ring-intersection, Self-intersection) des données produites par des logiciels SIG pour d'autres clients SIG. De surcroît, la modélisation OSM est, par essence, un processus itératif à base d'expériences réussie/ratée. Elle peut se targuer d'une démarche quasi-scientifique (bon un peu 19e s.) à la différence par exemple, du format de transfert couramment usité qu'est le shapefile (fichier de formes ;-) qui ne peut pas évoluer et est donc condamné aux contignences de l'époque (partie attributaire limité en type et en taille; partie géométrique monolithique, etc.). La piste à tracer n'est pas l'"ambiguïté" du modèle OSM à corriger, mais la "normalisation" de la créativité des contributeurs. C'est une voie prometteuse pour qui veut bien s'occuper de la valorisation du bien commun que constitue la BASE. J'adore les fraisiers cartographiques de Christian mais si je ne mange aujourd'hui plus de fraises !

Denis


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