Le 29 octobre 2012 14:11, Claire Libertic <claire.liber...@gmail.com> a écrit :
> Par contre, leur base de données ne représente pas les implantations
> physiques effectives mais également les dossiers validés de demande
> d'implantation d'antennes- de téléphonie mobile uniquement. Or les antennes
> de certaines demandes ne sont mises en place qu'un an plus tard (délai
> possible de 13 mois) et d'autres sont finalement abandonnées. Ce qui
> explique notamment un décalage entre les données OSM des contributeurs
> assidus et la base ANFR.

Si l'antenne a fait l'objet d'une demande, on pourrait la taguer avec
un tag spécial indiquant la date de demande, et le statut "no
vérifié", la date indiquant alors un délai raisonnable pour aller voir
si l'antenne est bien montée.

Attention, nombre d'antennes ne seront pas visibles depuis la voie
publique, si elles sont sur un toit haut privé. Ou alors il faudra
regarder à la jumelle si on trouve un point d'observation (et si on ne
se trompe pas dans la visée). Une antenne de réseau mobile c'est
souvent pas bien haut et la plus proche de chez moi n'est observable
de nulle part (près ou loin), on sait où elle est mais ce n'est pas
accessible, ou alors c'est tellement bien maquillé (contre un conduit
de cheminée par exemple ou posé à plat sur un toir en pente ou contre
un mur, qu'on ne peut même pas voir si c'est une antenne).

Il n(y a qu'en campagne (ou sur les châteaux d'eau déjà sur un point
haut facilement repérable) qu'on voit bien les pylones. Sinon on voit
bien les antennes longue distance utilisées par l'armée, la
gendarmerie ou la sécurité civile, et les antennes des émetteurs FM,
et les hauts pylones de télévision et les relais hertziens pour
liaisons longue distance (qui elles ont tendance à disparaître en
faveur de la fibre) ou pour les reportages mobiles ou temporaires (là
aussi une concurrence aujourd'hui de la fibre, des satellites et
stations relais en avion, pour des opérations comme le Tour de
France).

Le dernier lots d'antennes concerne les transporteurs (bus urbains et
camions de libraison) pour gérer leur flotte dans une zone assez
étendue. Mais là encore les réseaux mobiles ont fait du chemin, et ce
sont eux qui occupent le plus gros parc d'antennes, suivi des antennes
FM.

Les antennes TV (et des anciennes Grandes Ondes à très longue
distance) sont aujourd'hui les moins nombreuses (même si ce sont elles
qu'on voit le mieux et émettent la plus forte puissance).

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