Merci Éric, 

très bonne présentation du problème sur le terrain.

Le CICR, lors d'une réunion d'experts à Vienne en décembre a parlé de 
l'utilisation d'un smartphone Android avec le logiciel Locus.
article http://www.un-spider.org/sites/default/files/Rebois.pdf
logiciel http://old.locusmap.eu/


Ce logiciel semble très intéressant si on se fie au site Locus. En faisant 
évidemment abstraction des coûts.

 
Pierre 



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> De : Eric Sibert <courr...@eric.sibert.fr>
>À : talk-fr@openstreetmap.org 
>Envoyé le : Mardi 22 janvier 2013 17h07
>Objet : Re: [OSM-talk-fr] Ajouter des POI à OSM dans un contexte humanitaire
> 
>Quelques réflexions sur la collecte des données dans les pays à faible niveau 
>de développement économique.
>
>Récemment, je suis allé à Madagascar avec, pour la première fois, un 
>smartphone "ancien" qu'on m'a donné. J'ai mis dedans une carte SIM locale avec 
>prépaiement par recharge. C'est la méthode employée par la très large majorité 
>des personnes, en particulier parce que pour avoir un forfait, il faut un 
>compte en banque...
>
>Pour OSM, j'ai installé OSM tracker (même si la version windows mobile ne 
>semble plus maintenue). J'ai préchargé par connexion ethernet les tuiles de la 
>zone où je voulais travailler. Une fois sur le terrain, j'ai néanmoins 
>constaté que mon crédit fondait comme neige au soleil. Je ne sais pas si c'est 
>OSM Tracker ou autre chose qui consommait de la donnée mais ce qui est sûr, 
>c'est que l'opérateur me le facturait au prix fort.
>
>Donc, ma première recommandation serait d'avoir une application qui fonctionne 
>offline sans GPRS/3G. Si on a besoin de données, y compris des images 
>aériennes, il faut pouvoir les charger à l'avance par wifi ou ethernet. Et là, 
>je parle des villes où il y a une bonne couverture téléphone. Alors, dans les 
>campagnes...
>
>Ca rejoint un peu les discussions qu'on a eu lors du congrès GeOng en novembre 
>dernier. Pour faire des suivis de population dans des camps de réfugiés, ils 
>utilisaient des smartphone sans carte SIM. Ils étaient rechargés la nuit, 
>configurés le matin (par USB ou bluetooth?), donnés aux équipes pour la 
>journée et récupéré le soir pour déchargement des données. On trouve des 
>smartphone à une centaine d'euros voir moins.
>
>Concernant les POI, ce qui est surtout important, c'est de pouvoir définir ses 
>propres POI. Toujours dans l'exemple de GeOng, il y avait une application sur 
>ordinateur qui servait à générer les questionnaires. Le fichier de 
>configuration était ensuite transmis aux smartphones. On pourrait imaginer la 
>même chose pour OSM. Choix des types de POI (fontaine publique, centre de 
>santé...) et des éventuelles options qui vont avec (horaires d'ouverture, 
>capacité...). Sélection de la zone de travail. Récupération sur internet des 
>données OSM et Bing de la zone de travail. Transfert dans les smartphones. A 
>la fin de la journée de travail, centralisation des données dans un PC. Envoi 
>groupé dans OSM.
>
>> N'est-ce pas ce que l'on disait de la carte OSM en 2004, que c'était 
>> impossible à faire ?
>
>Ah bon??? Ca doit être pour ça que j'ai commencé à enregistrer 
>systématiquement au GPS mes déplacements depuis 2002 ;-)
>
>Eric
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