Il n'y a aucune solution entièrement satisfaisante tant qu'on n'a pas de données distinctives sur le terrain : un simple landuse "anonyme" n'est pas une quatntié assez fine actuellement et cela persistera tant qu'on ne sera pas descendu jusqu'aux limites des parcelles physiques (pas les parcelles du cadastre qui sont souvent démembrées).
Mais quand on atteint ce niveau, on commence à vouloir représenter les fossés, les haies, les bas-côtés protégés et trottoires circulables à pied, et trouver des désignations plus précises (noms et tags de classification). tant qu'on n'est pas là en terme de précision, toutes les solutions ont leurs avantages et inconvénients, et on aura TOUJOURS besoin de corriger et d'affiner. Bref on ne fait que des compromis pour s'adapter non pas au terrain (qu'on ne connait pas encore assez) mais aux données présentes (qu'il faut en attendant maintenir de façon gérable). Et même dans ce cas, le terrain continue à évoluer sur tous les axes. Mais on a des réalités comme le fait que les communes sont bel et bien délimitées par des limites à priori arbitraires, mais qui petit à petit se matérialisent sur le terrain (si ce n'est pas déjà fait : un chemin, une route ou une rue servant de frontière à deux communes c'est une réalité depuis longtemps, de même qu'une rivière). Note: concenrant le tracé *filaire* des routes et des rivières, il est souvent aussi arbitraire et invisible sur le terrain que la frontière adminsitrative. Si sur le terrin il est impossible de les distinguer, il n'y a AUCUNE raison de les séparer. Je ne dirai pas la même chose des landuse=* (ou natural=* ou water=*) qui définissent la géographie physique, toujours surfacique et non filaire, au même titre que les batiments, surfaces de chaussées, jusqu'au niveau des voies de circulation (en utilisant le marquage au sol comme une réalité physique de délimitation des surfaces, qui n'a rien à voir avec le filaire). La seule question à se poser est : doit-on joindre le surfacique et le filaire ? A mon avis non car c'est instable dès le départ (cela ne se fait que parce qu'on manque encore de données relevées sur place). Mais il est tout à fait permis (et même souhaitable, AMHA) de joindre deux surfaces qui sont naturellement jointives (mais incompatibles entre elles), et de joindre deux tracés filaires qui ne sont en fait qu'arbitraire et appuyé plus ou moins bien sur un tracé "central". Mais un tracé filaire se matérialise (pas le cas des lits de rivières, mais bien le cas pour les frontières administratives sur terrain sec), on a intérêt à joindre les tracés filaires en un seul et même objet pour répondre à la réalité observée ACTUELLE (même si ces frontières ou tracés filaires évoluent, ce qui arrivera de toute façon mais à plus long terme, et on corrigera le moment venu). Ainsi la frontière administrative pourra se superposer longtemps à une barrière, à un axe de route. On n'en reparlera que si la route est réaménagée plus tard, ce qui de toute façon nécessite de modifier la carte concernant le surfacique mais pratiquement jamais concernant le tracé filaire de la route (sauf si au passage on commence à séparer les voies pour le micro-mapping y compris des bas-côtés et trottoirs). Bref, on fait uniquement au mieux avec ce qu'on a, mais il est plus nuisible de surcharger la carte avec des objets "dédoublés" alors qu'aucun d'entre eux n'est précis ni objectif avec la réalité méconnue du terrain: joindre ces tracés, c'est faire simple pour se faciliter ensuite les améliorations à faire (qu'on ne doit pas anticiper en créant des tracés fictifs). Ainsi le découpage des grands polygones landuse avec un coup de cutter arbitraire (comme lors de l'import des donnes Corine) est une chose à ne pas reproduire. Mais il n'est pas non plus opportun d'anticiper les changements futurs à faire : tant pis si ces polygones sont très grands, je préfère qu'on procède par "grignotage" successif pour passer progressivement de données non affinées (mais correctes à leur niveau de résolution initiale) à des données plus fines, mais UNIQUEMENT lorsqu'on les aura connues et saisies. Si vous trouvez un polygone trop grand, commencez par chercher une limite réelle utile à cette séparation. Si cette limite est adminsitrative, c'est OK tant qu'elle est "matérialisée" sur le terrain. Sinon on a effectivement intérêt à réutiliser le filaire routier ou fluvial (si c'est la seule chose qu'on a pour l'instant) à défaut de limites matérielles non encore tracées (surfaces de voiries, clôtures). - Pour les forêts on a des limites internes comme les chemins forestiers mais trop difficiles à observer sur l'imagerie Mais on peut s'appuyer sur le parcellaire cadastral pour trouver comment les découper proprement (et leur donner des noms ou numéros de références). Pourtant là aussi le chemin forestier évoluera au gré des coupes et entretiens de sous-bois. - Pour les zones agricoles, on a des limites de champs bien visibles, des fossés de drainage, des chemins très marqués. Et là aussi ils ne sont pas figés mais c'est mieux que les frontières administratives ou parcellaires cadastrales à cause des champs remembrés. Bref, aucune solution universelle quand on est encore TRES TRES loin de faire du micromapping sur tout le territoire. On sait que tout sera à refaire plus tard (on ne sait pas quand), et en attendant on fait au mieux avec ce qu'on a selon les besoins de chacun. Et il est inutile de compliquer davantage les données au delà de ce qui est strictement nécessaire, sachant très bien dès le départ (notamment lors des imports massifs de données externes, même avec un travail de préparation) que cela va être refait de toute façon ! Le 9 septembre 2013 19:23, David Crochet <david.croc...@online.fr> a écrit : > Le 09/09/2013 18:04, Marc SIBERT a écrit : > > Juste que la "forêt s'arrête à la route" ou "la route borde le champ" >> peut se *modéliser* avec le contour de la surface avec la ligne de la route. >> > > Sauf erreur de ma part, compte tenu de la précision que l'on peut intégrer > dans la base OSM un landuse de type "forest" "meadow" ou autre du même > genre, la limite de ces zones ne sera pas la route puisqu'il y a toujours > un accotement composé d'au moins d'une berne. > > Et de façon générale et physiquement le goudron (ou assimilé) d'une voie > n'atteint jamais les clôtures des champs ou le tronc du premier arbre en > bordure d'une forêt. > > Cordialement > > -- > David Crochet > > > > ______________________________**_________________ > Talk-fr mailing list > Talk-fr@openstreetmap.org > http://lists.openstreetmap.**org/listinfo/talk-fr<http://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr> >
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