Amis spatialistes et relationistes bonjour :-)

Le 19/09/2013 11:13, Frédéric Rodrigo a écrit :
Le 19 septembre 2013 11:01, Fionn Halleman
<fionn.halle...@valeurs-mobiles.fr
<mailto:fionn.halle...@valeurs-mobiles.fr>> a écrit :

    Est-ce quelque chose qu'il serait intéressant de modéliser (pour
    d'autres personnes que pour moi, j'entends) ? Y a-t-il des cas où
    c'est déjà fait ?


C'est un grand sujet de discutions qui oppose les spatialises (pas
besoin de faire plus on peut le retrouver l’information par requête
spatiale) et aux relationniste (on ajoute de la sécurité et de la
sémantique avec des relations (ma vision perso)).

Le modèle de zone administrative en France est construit sur des
relations type=boundary, en Allemagne c'est avec des type=multipolygon,
mais avec la même façon de faire : ces relations regroupent la limite
extérieurs.
Par contre en Espagne le principe est le même, mais il y en plus
l'aspect "surfacique" dans les relation, c'est à dire que les relations
des entités administratives filles sont également présente dans la relation.

Il y a surtout, jusque là, quelques arguments pour utiliser le modèle
par limites, arguments bêtement pragmatiques :
- ce modèle, contrairement au "surfacique", permet de définir un niveau
sans disposer de l'intégralité des surfaces à un niveau plus fin. Avec
le modèle par surface, encore aujourd'hui, on ne saurait pas tracer
certains départements français, qui seraient troués ou rognés sur les
bords.
Concrètement, voilà à quoi ressemblerait le département des Ardennes en
mode surfacique (ne regarder que ce qui est en vert) :
http://layers.openstreetmap.fr/?zoom=9&lat=49.6&lon=4.8&layers=000B0FFFFFFFFFFTFT
Ce constat reste encore valable pour quelques mois, tant qu'on n'aura
pas terminé le tracé complet des limites de communes.
- pour la modélisation par surface, il faudrait, côté exploitation des
données, des moyens de digérer les relations récursives. On doit bien
pouvoir trouver quelques bouts de code là-dessus, mais autant que je
sache ça n'est pas disponible dans les outils de manipulation de
données OSM brutes les plus populaires, notamment osm2pgsql.

A contrario, la modélisation par surface, en référençant dans une
relation ses relations filles, offre une manière puissante de naviguer
dans l’arborescence des zones. Il y a des bénéfices à en tirer,
j'imagine tout à fait qu'on modélise ça un jour prochain.

vincent

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